une nuit dehors.

Lovely - Billie Eilish ft Khalid

« Stanley putain... »

« Pardon. » marmonna le garçon en écartant les branches d'arbres avec plus de précaution.

Richie tenait du mieux qu'il pouvait Eddie dans ses bras, qui était toujours inerte. Bien sûr il respirait toujours mais il saignait malgré tout abondamment, alors Richie faisait de son mieux pour tenir le garrot que Stanley avait improvisé, et de temps en temps il le resserrait. Les garçons devaient sortir des bois pour que l'ambulance puisse les rejoindre, et même si Eddie ne pesait pas bien lourd, Richie commençait à fatiguer. Ce qui l'amena à trébucher sur une racine d'arbre, manquant presque de tomber et d'entraîner Eddie dans sa chute.

« Richie, je peux porter Eddie. Y'a pas de problème. » se proposa Stanley.

Richie s'apprêta a refuser car il voulait garder le garçon dans ses bras, mais il finit par accepter car continuer à le porter était une mauvaise idée, considérant son état de fatigue. Il passa donc avec précaution Eddie dans les bras de Stanley. Les paupières du brun s'agitaient dans tous les sens alors qu'il avait les yeux fermés, comme si il faisait un mauvais rêve.

Bien vite, les garçons sortirent des bois et arrivèrent au bord de la route. Richie était toujours préoccupé par tous ce sang qui semblait se déverser par litres, alors il resserra une fois de plus le garrot après que Stanley l'est déposé à terre.

A peine quelques minutes plus tard, les sirènes de l'ambulance se firent entendre et Richie se leva en plissant les yeux. Les lumières l'aveuglaient et le bruit résonnait en un écho infernal dans sa tête. Tout d'un coup Richie n'avait plus dix-sept mais dix ans.

♫ play

Des bribes d'images revinrent se bousculer devant ses yeux, conséquence de souvenirs enfouis depuis trop longtemps au fin fond de sa mémoire. Les sirènes se rapprochaient et Richie plaqua ses mains sur ses oreilles, Stanley lui parlait mais il ne voulait plus rien entendre. Un bourdonnement sourd résonnait dans sa tête, s'amplifiant.

Il ferma ses yeux et les rouvrit. Il n'était plus dans la rue, mais chez lui dans son ancien salon, où une puissante odeur de tabac avait autrefois régnée.

Richie avait peur et tenait un téléphone dans sa main. Il se sentait plus jeune, plus innocent et par dessus tout, effrayé comme il ne l'avait jamais été.

« Maman... » chuchota Richie d'une voix enfantine.

Le jeune garçon se précipita vers sa mère, qui était agenouillée par terre. Maggie tremblait de tout son corps et hurlait à la mort. Richie qui avait les larmes aux yeux lui toucha l'épaule mais sa mère le repoussa en hurlant toujours plus fort.

« Papa... » chuchota Richie en se retournant vers son père qui gisait par terre avec un couteau à la main et trois balles dans le thorax.

Richie voulait crier mais sa gorge était nouée et ne laissait passer aucun son. Le jeune et fragile garçon commença à haleter comme s'il suffoquait et tomba à genoux devant le corps inerte de son père, qui venait de mourir devant ses yeux. À ce moment là, Richie hurla de toutes ses forces et s'écroula allongé sur le tapis en éclatant en sanglots.

Des policiers entrèrent dans la maison et le sortirent lui et sa mère du salon. Dehors les gyrophares de l'ambulance éclairaient la façade de leur terne maison en projetant des ombres effrayantes sur les murs. Richie vit son reflet flou et tremblant d'enfant de dix ans dans une voiture. Il ne l'avait pas remarqué mais il tenait également dans son autre main un vieil ours en peluche. Alors avec une extrême lenteur le petit garçon porta la peluche à son cœur et fit de son mieux pour calmer ses pleurs.

« RICHIE!!! » cria Stanley pour la énième fois en secouant le garçon par les épaules.

Richie secoua la tête, s'essuya ses yeux qui étaient baignés de larme, et se rendit compte qu'il se trouvait à nouveau dans la rue, qu'Eddie n'était plus par terre mais sur un brancard avec un masque à oxygène, et que Stanley portait une couverture de survie. Il ne pleuvait plus mais l'air était toujours humide et des litres d'eau se déversaient dans les égouts avec un bruit d'écoulement. Le vent avait comme par magie effacé les nuages et on pouvait enfin apercevoir la lune et quelques étoiles.

La tempête était fini, et Eddie était toujours inconscient.

Richie regarda les ambulanciers qui emmenaient Eddie et se précipita vers eux. Un des deux le stoppa du bras et lui dit :

« Monsieur vous ne pouvez pas monter dans l'ambulance. »

« S'il vous plaît, je dois monter avec lui, supplia Richie en commençant à monter à l'arrière malgré tout. Il est tout ce que j'ai.»

L'autre ambulancière, qui était une femme fit signe à son collègue de passer à l'avant. Une fois que le garçon fut parti elle regarda Richie qui était à nouveau au bord des larmes, puis porta son regard sur Eddie.

« Très bien... » dit-elle en soupirant pour montrer son accord.

Elle se retourna ensuite vers Stanley, qui planté au milieu de la rue avec les bras ballants, arborait l'allure d'un petit chien mouillé et perdu.

« Quelqu'un peut vous ramener chez vous ? » lui demanda t'elle concernée.

« A vrai dire non.. » répondit Stanley d'une voix timide.

« Bon allez-y grimpez aussi, au point où j'en suis de toute façon. Vous aurez qu'à me raconter ce qu'il s'est passé. »

Stanley hocha la tête et la remercia avant de rejoindre Richie qui était déjà dans l'ambulance, assis à côté d'Eddie. La jeune fille claqua les portes du véhicule et s'assit à côté de Stanley qui fit de son mieux pour lui raconter le déroulement des événements.

Pendant ce temps Richie tenait la main d'Eddie qui était toute froide dans la sienne. Il regarda son torse se soulever et s'affaisser sous le mouvement régulier de la respiration. Le garçon voulait prendre Eddie dans ses bras et lui parler, mais il ne pouvait pas. Il voulait en réalité lui dire un million de choses, comme le fait qu'il avait changé sa vie et avait rendu l'enfer dans lequel il vivait auparavant plus respirable. Le garçon lui avait fait connaître la vraie vie, le vrai bonheur. Celui qu'il ressentait quand il était avec Eddie.

Cela aurait pu lui paraître stupide auparavant, mais Eddie était son encre, celle qui lui permettait d'être stable. Il avait fait prendre à sa vie un tournant inattendu et incroyable. Et même si les épreuves et les difficultés étaient loin de s'arrêter pour les deux garçons, Richie savait, et avait même la certitude que les traverser aux côtés d'Eddie ne saurait jamais impossible. Au final Richie chuchota un je t'aime au garçon et se mit à fredonner l'air de sa chanson préféré : There is a light never goes out des Smiths.

L'ambulance arriva à l'hôpital, et Eddie se fit rapidement amener à l'intérieur. Pendant ce temps là, l'ambulancière expliqua à toute vitesse au médecin toutes les possibles blessures d'Eddie.

« Eddie Kaspbrack, 16 ans. Il a visiblement plusieurs cotes cassées. Il a également reçu de nombreux coups au visage et au corps mais ce sont surtout les plaies qui nous inquiètent. Elles sont profondes et ouvertes et font peut-être plus de 6mm, le saignement est abondant. Il y également des apparences d'ecchymoses autour de son coup qui indiquent qu'il a subit une strangulation plutôt violente. Il est inconscient sûrement du au choc psychologique et physique. »

En entendant la liste des coups que Bowers avait infligé à Eddie, Richie commença à devenir fou de rage. Et comme lors de sa bagarre avec Henry, Richie laissa sa colère prendre le dessus sur sa raison. Il vit Eddie se faire emmener et le garçon envoya son poing dans le mur le plus proche.

« MONSIEUR!! » s'indigna la femme à l'accueil.

Richie lui lança un regard noir et Stanley en conclut qu'il était plus que temps de calmer le garçon. Il prit Richie par les épaules et le fit asseoir.

« Rich s'te plait calme toi. Ça mène à rien.»

« Ce qui mène à rien c'est l'aide que j'ai porté à Eddie, marmonna Richie en colère. Il est blessé de partout Stan!! Et moi j'ai rien pu empêcher ok ? Je me sens tellement, tellement... impuissant et inutile.. »

« T'es pas inutile, t'as fait beaucoup parce que si t'étais pas arrivé à temps, Eddie serait plus que blessé. Tu dois arrêter de te sous-estimer et de placer la barre si haute Rich. »

« J'aimerais juste que les gens que j'aime arrête d'être en permanence blessés. » soupira Richie.

« Tu peux pas contrôler la vie des autres, mais tu peux être là pour les aider quand ils en ont besoin. » lui dit Stanley.

Richie soupira en guise de réponse et adressa un sourire fatigué à Stanley. Il s'installa plus droit dans son siège et tacha de ne pas penser à Henry qu'il aurait pu tuer si le garçon avait eu le malheur de se trouver en face de lui. Il concentra plutôt ses pensées sur Eddie et pria, oui pria même s'il n'avait jamais cru en un quelconque dieu, pour le garçon. Il sentit ensuite la tête de Stanley s'affaisser sur son épaule. Le garçon venait de s'endormir.

Une heure plus tard, Stanley se réveilla. Richie n'était plus sur son siège mais à l'accueil en train de bombarder l'hôtesse de questions. Le garçon grogna en se redressant assis et regarda autour de lui. Il y avait tout au plus cinq personnes dans le hall d'entrée. Une mère avec son bébé dans les bras, un homme avec une mine fatiguée qui se tenait la mâchoire, un autre homme qui semblait pour sa part squatter la faible chaleur de la salle, à en juger la taille de son sac de voyage qui semblait aussi grand que lui, et une vieille dame qui devait se croire chez le vétérinaire à en voir son chien qui semblait aux affres de la mort. Un désagréable frisson parcourut tout le corps de Stanley. Il faisait froid et les lumières étaient désagréables et jaunâtres. Il détestait les hôpitaux.

Pour essayer de se changer les idées le garçon sortit son téléphone et s'informa de l'heure.

0h10. Un message de Bill disait j'arrive dès que je peux.

Stanley avait prévenu les Losers de la situation et ils étaient tous en chemin. À contre cœur il releva les yeux vers le triste tableau de la salle d'attente et se frotta les yeux en baillant. Habituellement Stanley serait déjà parti, il détestait les hôpitaux et préférait passer ses lundis soir bien au chaud dans son lit, mais il voulait rester malgré tout. Pourquoi ? Car il ne s'était jamais senti aussi coupable.

Stanley regrettait chaque paroles blessantes qu'il avait dit à Eddie le soir où lui et Bill avait dû faire face à Bowers et aux autres. Il regrettait tout. Il se sentait coupable car il s'était laissé emporter par sa colère. Il avait laissé sa rage lui dicter ses actions et ses paroles, ce qui ne lui arrivait jamais. Mais il avait eu tellement peur pour Bill ce soir là. Le garçon était tout ce qu'il avait. Il avait longtemps aimé Bill en secret mais n'avait jamais eu assez de courage pour lui révéler ses sentiments. Il avait eu peur du rejet, de ses parents. Et maintenant qu'il l'avait, tout cela lui semblait irréel, et il ne voulait pas que la bulle de bonheur dans laquelle il flottait s'éclate. Mais elle s'était évaporé, et avait perdu de ses couleurs dès qu'il s'était brouillé avec Richie. C'était son meilleur ami et il faisait parti de son bonheur. Tout comme Eddie même si quand il y pensait, il ne lui avait jamais montré beaucoup d'amitié. Stanley portait  au fond une grande affection pour Eddie. Il l'aimait beaucoup et de plus le garçon faisait maintenant parti de la grande famille qu'était les Losers. Stanley avait vraiment eu peur pour Eddie dès que Richie l'avait appelé. Avoir vu le garçon par terre en sang lui avait fait se rendre compte à quel point Eddie comptait pour lui. Il était son ami et il espérait vraiment qu'il saurait lui pardonner.

Stanley secoua la tête pour chasser toutes ses pensées et se leva pour aller aux toilettes. Au même moment une femme plutôt enrobée débarqua avec le moins de discrétion au monde dans l'entrée. Elle semblait tout droit sortir d'un vieux film d'horreur à bas budget à en juger par son allure. Des bigoudis pendouillaient au bout de ses cheveux épais et emmêlés, ses joues et son front étaient rouges, et elle semblait être habillée avec une robe de nuit qui avait plus l'apparence d'un vieux rideau de cuisine.

Stanley la vit se précipiter vers une infirmière qui venait juste de sortir d'un ascenseur pour la submerger de questions. Après quelques secondes la femme leva les bras dramatiquement au ciel en laissant tomber son lourd trousseau de clés, et elle s'écria :

« MON PAUVRE EDDIE CHOU!! »

Stanley se retourna vers Richie en un coup de vent, sachant exactement à quoi s'attendre de la part du garçon.

« Rich- » commença t'il.

Mais le garçon passa à côté de lui en l'ignorant, et se précipita vers la femme qui n'était personne d'autre que la mère d'Eddie.

« VOUS, cria t'il en la poussant. Comment osez-vous revenir et prétendre que vous vous souciez d'Eddie alors que c'est VOUS qui lui avez fait tout ce mal. »

Sonia le regarda avec surprise et parut même pour un instant effrayée, puis elle lui lança un regard de dégoût avant de laisser couler des larmes de crocodiles le long de ses grosses joues. Elle se retourna ensuite vers l'infirmière qui se tenait debout les bras ballant gênée d'assister à cette altercation, et continua son spectacle ;

« C'est LUI qui a changé mon Eddie, il est dangereux!!! » dit-elle en pointant Richie du doigt.

Richie ne dit rien et regarda la femme avec dégoût.

« IL EST DANGEREUX, réitéra Sonia comme si Richie était un psychopathe et qu'elle était la seule personne à le voir. ET IL A ABUSÉ MON FILS!! »

Richie écarquilla les yeux et serra la mâchoire avant de se jeter de nouveau sur Sonia. Il cria déterminé à faire exploser la vérité :

« SALE PÉTASSE HOMOPHOBE, C'EST VOUS QUI ÊTES DANGEREUSE, hurla-il en la pointant du doigt et en continuant à la pousser. ELLE FRAPPE SON FILS ET C'EST MOI QUI SUIS CENSÉ ÊTRE DANGEREUX ?? »

Richie continuait de bousculer Sonia qui reculait petit à petit. Il avait l'impression que ses mains s'enfonçaient dans un gros coussin moisi et poussiéreux. Il était dégoûté de cette femme et il voulait la voir tomber et mordre la poussière.

Finalement Sonia s'emmêla dans ses propres pieds et trébucha en se rattrapant de justesse sur les rangées de sièges en plastique, non sans faire tomber la fontaine à eau. L'eau s'éparpilla par terre et les gobelets tombèrent en un effet domino.

« Ça suffit j'appelle la sécurité!! » s'indigna la femme à l'accueil.

Les quelques gens qui étaient présents dans le hall s'assemblèrent autour de la scène, curieux de voir ce qu'il ce passait, mais ils ne firent rien à part regarder Sonia et Richie avec des yeux ronds. Stanley qui en avait assez vu accouru vers Richie. Il faillit glisser dans l'immense flaque d'eau, et s'agrippa au bras de Richie en le tirant en arrière pour le stopper de s'en prendre à Sonia. Une autre paire de main empoigna Richie à la taille. Stanley se retourna pour voir Beverly qui lui adressa un sourire triste et fatigué. Elle avait un œil au beurre noir.

Les deux sortirent Richie à l'extérieur qui se débattait toujours dans leurs bras. Sonia quant à elle, était repartie et inondait à nouveau l'infirmière de questions comme si rien ne s'était passé.

« Richie tu dois te calmer maintenant » lui ordonna Beverly d'un ton ferme. La jeune fille lui prit la main en plongeant son regard bleu dans le sien.

« Tu inspires et expires. » rajouta t'elle.

Richie s'exécuta en prenant de grandes bouffées d'air et chuchota en baissant les yeux.

« On ne peut pas la laisser s'approcher d'Eddie.»

« Elle est sa mère. » lui rappela Beverly.

« Oui mais- »

« Écoute, l'interrompit-elle. Elle ira le voir en premier et Eddie règlera ses comptes seul avec elle. Il a besoin de s'en charger seul, c'est un grand garçon. Et ensuite, on ira le voir, tous les six. Elle ne pourra rien faire face à nous. Mais laisse lui d'abord régler ça, d'accord ? »

Richie hocha la tête et observa le visage de Beverly en remarquant son œil enflé. La jeune fille secoua la tête en détournant son regard pour montrer qu'elle ne voulait pas que le garçon ne lui pose de questions.

Les trois adolescents restèrent ensuite silencieux jusqu'à ce que Bill, Ben et Mike arrivent. Il était une heure du matin. Bill prit Richie dans ses bras et demanda des nouvelles d'Eddie les larmes aux yeux. Richie lui répondit qu'il fallait attendre d'une manière qui se voulait rassurante. Il ne voulait pas inquiéter le garçon qui avait déjà l'air assez stressé comme ça. Bill partit ensuite à côté de Stanley qui lui chuchota un ça ira avant de prendre la main du garçon et de l'embrasser sur le front. Richie les regarda avec un sourire triste et se retourna vers Ben.

« Je suis désolé Rich. » chuchota le garçon.

« Rhooo vient là mon Benny. » sourit Richie en ouvrant ses bras.

Ben accepta l'étreinte et enlaça Richie timidement.

« Depuis quand tu appelle mon Benny, Benny ?» demanda Beverly avec un sourire en coin.

« Fais pas ta jalouse la rousse je te le rends. » lui répondit Richie en adressant un clin d'œil à Ben.

Le garçon rougit et vint se placer à côté de Beverly, qui le regarda en souriant avant de placer un bras autour de ses épaules.

Mike donna une accolade dans le dos de Richie et lui demanda pince sans rire :

« J'espère que t'as foutu une bonne raclée à Bowers. »

« Un peu mon n'veu! » lui assura Richie, en le prenant par le bras et en repartant vers l'entrée de l'hôpital. Les autres Losers les suivirent et Stanley chuchota à Bill :

« C'était plutôt effrayant.. »

« Je t'ai entendu Uris. » le sermonna Richie en se retournant et en le pointant du doigt.

Stanley leva les yeux aux ciel et s'installa à nouveau dans les sièges du hall. Les autres firent de même et quelques uns finirent même par s'endormir avachis sur leurs voisins. Richie finit par être le seul éveillé et ne put s'empêcher de penser à Eddie. Il se demanda si le garçon était réveillé tout seul dans une chambre, où bien si il dormait toujours, coincé dans une sorte de rêve où tout était plus réconfortant et plus doux que dans la vrai vie. Le garçon ne se doutait pas qu'en réalité, Eddie était coincé dans le pire cauchemar qu'il n'avait jamais fait.



BOnSOiR je suis désolé de pas avoir publié plus tôt, j'ai totalement pas respecté mon supposé calendrier MAIS Wattpad beug de fou sur mon tel alors je préférais attendre de rentrer chez moi pour POSTER depuis ma tablette:))) j'espère que ce chapitre était pas trop ennuyant sinon..

Mon prochain chapitre est déjà prêt donc vous voulez que je le poste
Dimanche prochain pour reprendre le rythme
OU
Ce Mardi
( choisissez ) en vrai j'ai trop hâte de le poster parce que j'ai adoré l'écrire.!!

J'ai aussi changé la couverture, j'en avais marre de l'autre, j'espère que vous m'en voulez pas :(((

Allez bisous <3
Lou.

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