CHAPITRE VIII

« Alors... C'est ce qu'il s'est passé... »

Ochako baissa les yeux, appréhendant la réaction de son amie. Après être arrivée chez Mina, la brune lui avait tout raconter sans omettre aucun détail. Elle lui avait raconté la réconciliation entre elle et Izuku, leur rapprochement à elle et à Katsuki, le début de leur relation, de son mensonge... Ce qu'elle avait vu avant d'arriver chez elle... Et la voilà assise devant la rose, anxieuse et honteuse. Cependant, contre toute attente, elle ne l'entendit que soupirer avant de lâcher, d'un ton calme :

« Je me disais bien que je te voyais de moins en moins ces temps-ci. Même après ton mariage, tu n'as jamais été aussi distante avec moi. Je ne peux pas dire que je comprends, Ocha'... Mais je vais t'aider... C'est une situation qui semble compliquée pour toi... Mais en vérité, il suffit juste de parler à Izuku. Il comprendra. Mais il va falloir que vous parliez.
-Mais si je lui dit tout... Il va m'en vouloir, Mina. Tout ça c'est de ma faute... Je n'aurais jamais dû faire tout ça... »

L'Ashido observa son amie se plaindre et se rejeter la faute. Elle avait les yeux larmoyants, et ses traits étaient tirés par la culpabilité et la peur. Mina pouvait seulement comprendre son désarroi en ce moment, et  elle ne pouvait rien faire pour la soulager de ce poids.

« Ochako... Est-ce que tu l'aimes ? »

La brunette releva la tête avec une expression interrogative, ne comprenant pas pourquoi elle lui demandait ceci. Cependant, elle y répondit tout de même, sachant qu'elle devait avoir ses raisons, d'une voix consternée, comme si elle demandait l'évidence.

« Bien sûr que je l'aime Mina... Bien sûr que je l'aime... »

Alors elle sourit, tout simplement, avant de lui caresser le bras dans un geste réconfortant.

« Alors explique-le à Izuku... S'il avait l'air aussi amoureux que ça tout à l'heure, il comprendra... »


« Tu es rentrée ! Je commençais à m'inquiéter, où tu étais ?! C'est pas ton genre de rentrer à cette heu-
-Izuku... Il faut que je te parle... »

Elle n'osait pas le regarder alors que le vert haussa un sourcil, ne comprenant rien à la situation. En voyant son air grave lorsqu'elle releva la tête, il ne put qu'acquiescer silencieusement avant de les diriger dans leur chambre. Ils s'assirent tous les deux sur leur lit et Midoriya observa sa femme longuement, silencieusement, alors qu'elle parcourait leur chambre commune d'un air nostalgique. Izuku la regardait, les sourcils d'incompréhension. Finalement, elle se retourna vers lui en souriant, les yeux rougis. Lorsqu'il le remarqua, il s'inquiéta profondément en se demandant ce qui avait pu la mettre dans cet état.

« Je t'aime Izuku. »

Alors qu'il allait parlé, il stoppa tout geste. Une boule se forma au creux de son estomac. Il lui sourit, sincèrement.

« Je t'aime aussi, Ocha'. »

Elle l'observa un instinct avant de sourire plus tristement en hochant la tête de droite à gauche, geste qu'il ne comprit pas.

« Je sais que tu m'aimes, Izuku. Mais plus de la même façon. Tu ne m'aimes plus en tant que ta femme. »

Ses traits se figèrent, et il pâlit.

« Je t'ai vu, tout à l'heure. Avec cette femme, cette blonde. Tu avais l'air heureux avec elle. Tu avais l'air amoureux.
-Attends... Ochako... »

Que pouvait-il dire. Que ce n'était pas ce qu'elle croyait ? Que ce n'était pas sérieux ? Que ça ne comptait pas ? Qu'il l'aimait plus que cette autre femme ? Au fond, ils savaient tous les deux que c'était faux. C'est pourquoi il se ravisa de les prononcer. A la place, il déglutit difficilement en détournant un regard rempli d'amertume et de regret.

« Je-
-Je ne t'en veux pas Izuku... Vraiment, je comprends... Ce serait culotté de ma part de t'en vouloir alors qu'on sait tous les deux que... que c'est fini depuis un moment...
-Non ! s'affola-t-il. Non, non, non, non, ne dis pas ça ! On va trouver une solution, on... Tu verras, on va régler ce problème-
-Tu penses qu'elle est un problème pour nous ? »

Il ne dit rien, mais prit ses mains dans les siennes.

« Je ne veux pas te quitter, Ochako..., déclara-t-il difficilement. Je... Je t'aime... Je tiens à toi... »

Elle lui sourit, doucement, tendrement, et porta une main jusqu'à sa joue, jusqu'à la joue de l'homme qu'elle avait tant aimé.

« Je suis tombée amoureuse, Izuku. D'un autre que toi. »

Comme électrocuté, il détacha ses mains des siennes avec un hoquet de surprise pour la regarder comme si elle était une étrangère. Ochako, elle, continua à lui sourire doucement malgré cette tristesse au fond des yeux.

« Bakugo..., cracha-t-il presque. »

Elle resta silencieuse, ce qui répondit à sa question.

« Tu l'aimes vraiment ? »

Elle hocha la tête et il se prit la tête entre les mains, n'arrivant pas à y croire. C'était tellement improbable !

« Je... tu...
-Je t'adore, Izuku. »

Le "je t'aime" s'était transformé en un "je t'adore", et cela fit toute la différence.

« Mais... J'aime Katsuki... Je suis désolée...
-Tu l'aimes...
-On n'est plus comme avant..., sa voix se brisa complètement par ses sanglots. Je suis désolée, je ne voulais pas... Je... Tu ne m'as plus touchée depuis plus de deux ans... On ne s'aimait plus comme avant... Il n'y avait plus rien que des restes de notre relation...
-Mais tu m'as trompée avec lui ! cria-t-il avec amertume.
-Et je suis désolée ! Je suis désolée de l'aimer ! Mais on s'est marié trop tôt, Izuku ! Je t'aime, confia-t-elle en attrapant ses joues. Je t'ai aimé, et je t'aimerais toujours ! Je t'ai aimé tellement longtemps que tu fais partie de moi, et je t'aimerais toujours autant ! Mais plus de la même façon... Je ne peux plus t'aimer de la même façon... »

Mais Katsuki, tu peux. Il aurait aimé lui dire ceci, mais ses paroles se bloquèrent dans sa gorge alors qu'il les ravalait avec amertume. Il lui en voulait. Il lui en voulait beaucoup pour ne pas avoir discuter avec lui, de ne pas avoir voulu arranger les choses avant qu'il ne soit trop tard. Mais étrangement, il ne lui en voulait pas autant que s'il avait encore eu des sentiments à son égard. C'était Ochako Uraraka. La femme qu'il avait aimé, épousé. Elle était sa meilleure amie avant d'être son amante, sa femme. Et malgré toute sa colère contre elle, il arrivait toujours à la comprendre. Ça lui faisait mal de se dire que leur histoire se terminait ainsi, autant que ça pouvait lui faire mal à elle. Mais il savait, il l'avait enfin comprit, que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire pour eux. Il attrapa une nouvelle fois ses mains et caressa leur dos.

« Je t'aime, Ochako..., souffla-t-il. Je t'ai vraiment aimé...
-Moi aussi... Moi aussi... »

Ils s'enlacèrent une dernière fois, en sachant que ce soir-là, ils feraient chambre à part. Une seule et unique larme s'échappa des yeux d'Izuku. Tout avait commencé le .... Peut-être que s'ils n'avaient pas perdu ..., peut-être que s'ils avaient eu leur fils, ou qu'ils avaient parlé... Peut-être n'en seraient-ils pas arrivés là...

Et voilà, c'est la fin !!

Ça roule le confinement ?

Depuis que Macron a dit stop école, j'ai beaucoup de temps pour écrire, mais wallah les premiers jours j'ai fait que dessiner xD
D'ailleurs faut que j'update mon artbook tiens...

Enfin voilà quoi !

Sinon, je suis plus trop satisfaite de cette histoire :/
Je sais pas, elle ne m'attire plus et j'ai eu beaucoup de mal à écrire la fin (la preuve : elle fait que 1000 mots alors que mon total habituel c'est 2000 x))
Enfin, je pense que c'est parce que je suis à fond sur ma fanfic shoto x oc et un nouveau os Kacchako. C'est fou ce que j'aime ce ship !
Faut aussi que je bosse sur un os tpn et mon autre fanfic sasusaku que je dois réécrire.
...
Jsuis mal barrée x)

Bon, pour ceux qui liront jusqu'à là (et merci !) Question du jour :

Épilogue ou pas épilogue ?

Vous aimez cette fin telle quelle ou vous êtes pour un tout tour dernier chapitre avec tout le monde ? A vous de choisir ! Le pouvoir est entre vos mains à présent !

Bon, sur ceux, je vous souhaite un bon confinement les gens !

Bye bye !

Motaku.

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