CHAPITRE 36 - FOUTU
Kim Taehyung, 24 ans,
Juillet 2024, Seoul.
Après avoir fait un saut chez moi, je suis assez vite reparti en direction de l'agence. En fin d'après-midi, nous tournerons un épisode de notre émission de divertissement, mais avant ça j'ai besoin de voir Yoongi, notre producteur.
Cet homme est un mordu de travail, il aime être stimulé en permanence et ne sait pas s'ennuyer. Il est dans la recherche constante de nouvelles mélodies, de nouvelles paroles ; il ne s'arrête jamais. Je l'admire pour cette raison, même si j'aimerais qu'il s'autorise aussi des vacances plus que méritées.
Il fait partie de FreeBeat depuis sa création, ayant porté cette entreprise à bout de bras jusqu'à son succès actuel. Il n'a jamais cessé de croire en les artistes sélectionnés pour débuter, dont nous. Il a tout fait pour respecter nos choix musicaux, pour nous faire évoluer. Il nous a montré comment il procédait et ne nous a jamais forcé la main dans quoi que ce soit.
C'est en totale confiance que je veux lui parler de la chanson que j'ai écrite dans la nuit. Même si le sujet est difficile pour moi, je suis sûr qu'elle trouvera une résonnance chez certains de nos fans. J'ai envie d'être plus authentique, de révéler ma part de sensibilité et les failles qui l'accompagnent.
Il est temps de me montrer courageux, grand-mère.
Lorsque je toque à la porte du studio, je suis sûr de l'y trouver et c'est sans surprise que j'entends un « entrez ».
Il est assis devant une feuille, son casque à moitié installé sur sa tête, signifiant qu'il est en train de préparer un nouveau son.
— Oh, Taehyung-a, je ne m'attendais pas à te voir, dit-il en guise de salut.
Avec Yoongi, on se s'embarrasse jamais des convenances. Sous ses airs froids et inaccessibles, il s'est révélé être une personne extrêmement attentive et philosophique. Avec lui, j'ai eu des conversations à cœur ouvert parce que sa vision du monde est très réfléchie, crue, et pleine de tolérance et de sensibilité.
— J'espère que je ne te dérange pas.
— Si, surtout que tu débarques en pleine journée sans même me ramener une bière ou un whisky, me charrie-t-il, dirigeant son fauteuil vers moi.
Je roule des yeux, c'est du Yoongi tout craché.
Je décide de ne pas tenir compte de ses propos peu aimables, m'asseyant sur le petit canapé qui lui fait face.
— J'ai écrit une chanson, dis-je de but en blanc, ne tournant pas autour du pot.
L'un de ses sourcils se lève, il est étonné. La dernière fois que je lui en ai présenté une, c'était il y a plus de deux ans, alors je comprends qu'il ne s'attendait pas à cette information.
— C'est ce que tu as dans les mains ? m'interroge-t-il, désignant du menton le papier que je tiens.
Je hoche la tête et avant de réfléchir davantage, je lui tends mon bien. Je mentirais si je disais que je n'angoissais pas à l'idée qu'il lise ces mots, mais j'ai besoin que quelqu'un le fasse et je sais qu'il se montrera transparent avec moi. Il n'y a pas de faux semblants entre nous, il saura écouter à travers les lignes.
Quand il a terminé de lire, ses yeux remontent jusqu'à moi et ce que je vois dans son regard m'interpelle. Il semble tracassé, comme s'il sentait la détresse dans mes mots, dans mon besoin de les partager, dans le choix de l'instant aussi.
Sa chevelure, récemment devenue blonde, lui confère des airs plus doux, moins ténébreux, mais ses pupilles n'en sont pas moins vives et perçantes. Il voit des choses qui ne sont pas visibles pour les autres.
— Tu n'as jamais écrit un texte comme ça, aussi brut et dur. Ça ne te ressemble pas.
J'avale ma salive, essayant de me donner du courage.
— Je sais, c'est comme si jusque-là je n'avais jamais gratté plus loin que la surface. Là, je suis allé déterrer ce qu'il y avait en dessous et que j'avais peur de découvrir.
Je suis assis au bord du canapé, le dos droit, sur le qui-vive, alors que je sais que tout ira bien. Pourtant, je n'arrive pas à me tranquilliser.
— Et tu penses être prêt à le partager au monde ?
Je prends le temps de la réflexion, mais je connais déjà la réponse.
— Je ne le serai jamais, mais je veux le faire quand même. Pour moi, c'est important. Je devrais penser au groupe et, en quelque part, c'est le cas, mais j'ai besoin de faire cette chanson. Je pense que ça m'aiderait à tourner une page, à faire table rase de certaines choses qui me tracassent.
Il acquiesce à mainte reprises, l'esprit égaré.
— Et si c'était ton premier solo ?
J'ouvre les yeux en grand, ne m'étant pas attendu à ce qu'il me fasse une telle proposition. Sans que je ne puisse le contrôler, des larmes me montent, me faisant cligner des paupières à outrance.
C'est une marque de confiance de sa part, mais ça veut surtout dire qu'il trouve que ma chanson pourrait avoir un potentiel pour un solo.
Je me lève d'un bond et me jette sur lui pour le prendre dans mes bras. Je sais qu'il a horreur de ça et il me le fait bien comprendre avec sa grimace et ses mains sur moi, prêtes à me dégager de là. Mais je continue de le serrer fort, soudainement heureux. Je me réjouis de ce petit moment de bonheur.
Je me dis que du pire peut naître un paradis, que l'enfer n'est pas ma seule place. L'ombre ne peut survivre sans sa lumière qu'elle chérie plus que sa propre existence. Sans elle, elle disparaît, se meurt dans l'oubli.
Au nom des personnes que j'ai perdu, dont moi, je veux faire preuve de courage et renaître, et cette chanson est le début de ma résurrection. J'en suis convaincu.
Je me rassois, laissant Yoongi respirer. Trop d'affection risquerait de l'étouffer et je n'ai pas envie d'être responsable de son décès. D'autant plus que nous avons du travail !
— Qu'est-ce qui a changé ? me questionne-t-il, ce qui me prend au dépourvu.
Tout a changé ces derniers temps.
Je me suis détruit.
Ma grand-mère s'en est allée.
Je suis tombé de la falaise, m'écrasant sur des roches plus pointues que je ne l'aurais imaginé.
J'en suis mort.
Jungkook est venu me repécher, m'assommant de vérités dures à entendre.
Notre relation a évolué, j'ai lâché prise.
Et je suis revenu à la vie.
Beaucoup de choses se sont passées et plus rien est pareil.
Mais ce n'est pas ce que je lui réponds.
— Tout et rien à la fois, simplement une prise de conscience, dis-je avec un sourire, satisfait de pouvoir prononcer ces mots.
— Je dis ça parce que Jungkook m'a également apporté une chanson hier.
Je savais qu'il travaillait sur quelque chose, mais je ne pensais pas que c'était à ce point abouti, il ne l'a pas laissé sous-entendre.
Je m'en étonne alors que je ne devrais pas, j'ai tout de même écrit une chanson en une seule nuit.
— Oh, je ne pensais pas qu'il avait autant avancé.
— Tu sais de quoi elle parle ?
Cette question est étrange, comme s'il souhaitait savoir ce qu'il est en mesure de me révéler ou non.
— Non, je devrais ?
— Pas forcément, tu le découvriras assez tôt.
— Je suis curieux, tu sais quelque chose que je devrais savoir ?
Lui a-t-il parlé de nous ?
Je n'ai même pas eu le temps de prévenir le noiraud que Namjoon est au courant.
Je secoue la tête, trouvant ridicule qu'il puisse parler de ce nous dont je ne sais rien, qui n'a pas vraiment de nom.
— Tu es probablement celui qui en sait le plus, non ?
Il est énigmatique, vague, ce qui m'interroge.
— Ça dépend du sujet.
— Qu'est-ce que tu essaies de me faire dire ?
— Cette chanson, est-ce qu'elle parle de quelqu'un en particulier ?
— Peut-être bien ! Dis donc, tu es vachement intéressé. Tu penses qu'elle parle de toi ?
— Je n'en sais rien, Red Fire était bien sur nous.
Merde.
Je mets la main sur ma bouche, ayant envie de me taper la tête contre un mur. Il rit à ma réaction.
— Je le savais, mais c'est bien de l'admettre six ans plus tard, se moque-t-il.
Je soupire, ne cherchant même pas à nier. Je l'ai dit, je ne reviendrai pas là-dessus.
— A l'époque, je sentais déjà que vous formeriez un duo singulier. Vous vous complétez et je n'ai pas changé d'avis là-dessus. Et ça vaut sur un plan artistique, mais aussi humain. Mais ce n'est pas tout, il y a aussi cette petite pointe d'admiration qui vous relie et qui transparaît lorsque vous vous regardez.
Son discours trouve un écho dans ma poitrine, surtout en ce moment où je m'aperçois que ma relation avec Jungkook est en train de prendre un nouveau tournant.
— Je m'en suis rendu compte avec le temps. Il est celui qui me comprend mieux que quiconque alors que c'était pas gagné à la base, souligné-je avec un sourire tendre lorsque je me remémore le passé.
— Est-ce que je peux être honnête avec toi ?
C'est la première fois qu'il me le demande, ce qui m'inquiète parce qu'il ne s'est jamais gêné pour exprimer ce qu'il avait à dire.
— Je t'écoute.
— Il y a plus que ça, pas vrai ?
Mon souffle se coupe et les mots se coincent en travers de ma gorge.
— De quoi tu parles ?
— Ne fais pas l'innocent avec moi, je ne suis pas un enfant, me sermonne-t-il. J'ai vu les photos et vidéos de vous à la plage, et je n'y vois pas deux amis qui prennent du bon temps ensemble.
— Et qu'est-ce que tu vois ?
— Deux personnes qui cherchent à s'aimer.
Mon cœur effectue plusieurs ratés, oubliant comment battre, comment reprendre cette mélodie qui lui est propre. Ses mots ont un effet bien plus puissant que je ne l'aurais cru. Je les ressens jusqu'au plus profond de mon être.
J'ai beau peser le pour et le contre, inventer des milliers de scénarios, le résultat est toujours le même. Je reviens à la case départ après avoir réalisé un labyrinthe dont la sortie m'est inconnue et dont plus le temps passe, moins je souhaite la trouver.
Je me dois d'être sincère, ne serait-ce qu'envers moi-même.
— J'ai des sentiments pour Jungkook-a, lâché-je d'une traite, pesant pourtant chacune des syllabes que je prononce.
Le visage de Yoongi est dur à regarder, j'ai peur de son jugement, des remontrances qu'il me fera à coup sûr.
— Je le savais.
J'ignore comment il fait pour savoir les choses avant que les gens ne le réalisent eux-mêmes, mais cela fait partie de ses nombreux talents. Il est... perspicace.
— C'est ridicule, hein ?
— Tu trouves ça ridicule ?
Il paraît surpris.
— Ça va être difficile pour moi de le cacher, en plus du fait que ça risque de me causer des problèmes. De nous causer des problèmes. Surtout qu'il se peut que ça soit à sens unique. Je... je ne suis pas dans sa tête.
Je perds le file de mes phrases, complètement envahi par les doutes.
Ce n'est pas parce qu'il me rend mes baisers qu'il sera en mesure de me rendre mon amour.
— Je pense que cette dernière partie devrait être le cadet de tes soucis. En ce qui concerne votre relation, pour le bien de votre carrière, vous serez obligés de la garder pour vous.
— C'est juste que ça ne devrait pas arriver, nous sommes dans le même groupe. Sans compter que nous sommes deux garçons et que la Corée n'est pas prête pour ce genre de chose, et puis... Attends, dis-je, m'interromps-je. Tu n'es pas contre ?
Un nouveau rire lui prend.
— J'ai un avis à donner là-dessus ?
— Tu es notre producteur, tu devrais m'interdire de le fréquenter !
— C'est ce que tu veux que je fasse ?
— Non, mais tu devrais essayer.
— Tout d'abord, ça ne marcherait pas ! De plus, je pense que vous êtes assez matures pour faire la part des choses. Surtout que les sentiments sont déjà là, tu ne peux pas juste les ranger dans un placard !
Il a raison et ça me fait d'autant plus paniquer.
— Yoongi hyung, je suis foutu.
La maquilleuse a mis un certain temps pour cacher mes cernes et je me suis chargé de rendre invisible les marques du noiraud qui se montrent persistantes. Les deux dernières nuits n'ont pas été reposantes et j'en garde les séquelles, sans compter la fatigue qui commence tout doucement à gagner du chemin.
Et Harin n'a pas voulu s'occuper de moi.
Elle ne l'a pas dit et a prétendu être débordée avec les autres membres. Elle a simplement envoyé son assistante alors que c'est toujours elle qui me prépare d'habitude. Parce qu'elle connaît mes soucis de peau, qu'elle sait exactement ce que j'aime et ce qui fait plaisir aux fans. Elle a volontairement choisi de ne pas me prendre en charge, et ça me chagrine.
De toute manière, j'ai beaucoup de mal à la regarder dans les yeux. Je ne peux pas m'empêcher de culpabiliser, de ressentir cette honte quand nos pupilles se croisent, comme si ce que j'ai fait était inscrit sur mon visage. C'est horrible parce que j'ai l'impression de lui avoir volé son mec alors que ce n'est pas du tout le cas. Ils n'ont jamais été ensemble, ils se sont fréquentés, ont essayé quelque chose, et c'est tout. Je ne devrais pas me sentir comme ça, mais je ne contrôle pas cet élan de sympathie que j'ai pour elle. Le pire, c'est que je ne peux même pas m'en excuser, ça serait révéler des choses qu'elle n'est pas censée savoir. Alors je prends mon mal en patience, imaginant que c'est elle qui doit souffrir le plus.
Nous arrivons dans la cuisine de l'agence, prêts à tourner un épisode culinaire qui sera très probablement catastrophique, mais qui fera à coup sûr rire les Dumiz. En arrivant, je me rends compte que j'ai oublié mon téléphone dans la salle de préparation, alors je remonte en quatrième vitesse à l'étage au-dessus.
Au niveau de la porte, alors que j'allais l'ouvrir, je m'arrête net lorsque j'entends une conversation qui m'interpelle.
— Jungkook-a ? Non, c'est beaucoup trop dur de l'approcher !
Je reconnais immédiatement la voix de Harin.
Avec qui parle-t-elle ?
Un long moment de silence suit ses mots. J'imagine donc qu'elle doit être au téléphone.
— J'ai déjà essayé, mais il est clairement insensible à mon charme. Tu l'aurais vu l'autre jour au restau, il était tout le temps sur son portable, il me regardait à peine. J'en ai marre d'être prise pour une imbécile !
Je suis étonné de l'entendre parler ainsi, elle qui est toujours si douce, que ce soit dans la voix ou la formulation.
Un nouvel instant de calme avant qu'elle ne reprenne.
— Bien sûr que c'est la faute de Taehyung-a ! Il l'a même appelé en plein date avec moi et a filé en moins de trois secondes quand il s'est aperçu qu'il avait décroché. Les deux sont toujours fourrés ensemble, c'est difficile pour moi de m'immiscer entre eux.
Pourquoi doit-elle interférer dans notre relation ?
— Je sais que je suis payé pour ça, pas besoin de me le rappeler.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre, est-elle payée pour nous créer des problèmes ? Avec qui est-elle au téléphone au juste ?
— Evidemment que je le sais, Soo-Min-nim !
A l'entente de ce nom, je me liquéfie sur place, au bord de la crise d'angoisse. Lorsque je perçois du bruit à l'intérieur, signe que la maquilleuse se déplace, j'ai un éclair de lucidité et me dissimule au détour d'un renfoncement du couloir.
Harin sort en trombe, passablement énervée, et ne semble même pas jeter un regard derrière elle en quittant l'étage.
Je relâche mon souffle, content qu'elle ne m'ait pas trouvé là, je n'aurais pas su gérer un échange dans cet état. J'ai besoin de digérer la nouvelle.
D'une manière ou d'une autre, elle est impliquée dans les histoires louches de cet homme. Il est partout, il me hante, même lorsque j'essaie de regagner la surface, de me reprendre en main.
J'ai envie d'une cigarette, au point que ça me brûle de l'intérieur. Je me laisse glisser contre le mur, la tête rentrée dans les genoux.
Jusqu'à quand cette histoire va me poursuivre ? Quand est-ce que je pourrais passer à autre chose, avancer ?
Comment connaît-elle cet homme ? Pour quoi la paie-t-il exactement ? Quel est son but ?
Harin est avec nous depuis tellement d'années, nous avions confiance en elle, comment c'est possible ? Je n'arrive pas à croire que ce que j'ai entendu est réel. Je suis sûr que je vais me réveiller d'un cauchemar ou me rendre compte que j'ai eu une hallucination auditive ; je ne vois pas les choses autrement.
Il faut que je me ressaisisse, tout le monde m'attend en bas, je ne peux pas m'apitoyer sur mon sort. Une grande inspiration plus tard, je suis debout et me dirige vers la salle pour récupérer mon téléphone. Une fois dans la pièce, je l'inspecte comme si j'allais y trouver un indice, un secret, voire même un coffre-fort, mais il n'y a rien d'autre que des fonds de teint et des sèche-cheveux.
Je retourne rapidement auprès des membres et me demande comment je vais assurer ce tournage. J'essaie d'écarter les pensées qui m'embrouillent le cerveau et viennent me tourmenter pour rester concentré. Je dois faire comme lorsque nous avons un concert et que je me sens particulièrement stressé. Rien d'autre ne doit exister à part cet instant, le moment présent.
Comme s'il le percevait sans que je n'arrive à l'expliquer, Jungkook passe une main discrète dans le bas de mon dos, y laissant une légère caresse qui m'envoie des milliers de frissons incontrôlables. Je n'étais pas prêt pour accueillir cette vague de picotements qui irradie à des endroits qu'il ne touche même pas.
Son sourire quand il me passe devant et qu'il me quitte est une véritable bouffée d'oxygène, il me donne envie de surmonter l'insurmontable.
Je vais y arriver.
Nous allons y arriver.
_________
NOTE DE L'AUTEURE :
Que de révélations dans ce chapitre, vous ne trouvez pas ? ^^
Bon, commençons par le début : la conversation avec Yoongi. Tout d'abord, la chanson qu'a écrite Taehyung, de quoi pensez-vous qu'elle va parler ? Et celle de JK ? Je peux vous le dire, vous les aurez, ça sera des chapitres bonus ;)
Et ensuite le fait que Tae assume avoir des sentiments pour Jungkook ?? Est-ce que ce dernier ressent la même chose ? Comment va se débrouiller Tae pour gérer ses émotions ? Mais surtout, va-t-il en parler au concerné ou va-t-il le garder pour lui ?
Yoongi est très perspicace, il voit au-delà des mots et des comportements, il lit les âmes comme personne. C'est peut-être un personnage sur lequel j'écrirais un jour un tome compagnon, ça vous tenterait ? Je me laisse en tout cas cette porte ouverte, vous le verrez notamment dans l'épilogue ;)
Maintenant, en ce qui concerne Harin ! Pourquoi est-elle en lien avec le producteur des S-pring ? Quelles sont vos théories ?
Taehyung est-il prêt à faire front ?
Et vous, l'êtes-vous ? ;)
Je peux vous dire que le prochain chapitre sera le dernier et qu'il s'annonce mouvementé !
A dimanche, mes très chers Dumiz !
Era xx
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