Chapitre 11

Aria débarqua dans la chambre de la princesse, en se tenant le bras. Du sang coulait.

- Oh mon dieu, que t'est-il arrivé ?

- Je... je... viens... viens s'il te plaît...

- Je... quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?...

- ...

- Aria répond moi !

- Je... si tu veux qu'on continue à se parler, il faut que tu viennes.

- Quoi ?! Est-ce que ce que ce sont les gardes qui...

Aria fit non de la tête

- Alors quoi !?

- Ça devait pas ce passer comme ça, si j'avais su j'aurais... j'aurais pas agit comme ça, j'aurai fait autrement, j'te le promet... L'espionne soupira. Si tu reste ici tu ne tardera pas à savoir...

- Savoir quoi ?!

- Si tu le sais tu ne voudras plus jamais me parler.

- Je te promet que si.

- Vraiment ?

Cally hocha la tête.

- Une bombe, commença Aria en baissant les yeux. C'est moi qui l'ai placé. A proximité d'un endroit où les riches, les nobles, se réunissent. Ça devait pas faire de morts, juste... juste leur faire peur... Mais ils étaient au courant. Ils ont réussi à déplacer la bombe et ont placer des jeunes enfants orphelins, là-bas, et après, ils se sont enfuis... J'en ai vu un qui tentait de s'échapper, mais il était retenu par un adulte. Je me suis précipité pour l'aider, mais la... la bombe s'est déclenchée ensuite. C'est pour ça ma blessure.

Contre toute attente, Cally la pris dans ses bras.

- C'est pas de ta faute, murmura-t-elle. Ce sont eux les monstres. D'accord, je vais venir, mais tout d'abord nous devons nettoyer tout cela, dit-elle en désignant son bras.

- Non, pas besoin...

Cally souffla et l'entraina vers sa salle de bain.

- Je passe seulement de l'eau dessus, et ensuite on y va, la prévenit-elle.

Une fois la tâche accomplie, elles se dirigèrent vers la fenêtre. Aria commençait déjà à l'enjamber, quand Cally déclara :

- Attends... je vais pas y arriver...

- Mais si, la coupa l'espionne avant de se faire à son tour interrompre.

- Non, je n'y arriverais pas. Tant pis, on vas trouver un autre chemin. On est dans un château, tu sais, donc... dit-elle en faisant pivoter un tableau sur le côté, révélant un couloir sombre. Il y a des passage secret, ici.

Elles commencèrent à avancer dans le noir, et Cally reprit la parole.

- En fait, ces passages secret sont là au cas-où il aurait une attaque. Tout les passages mène à un grand abris, lui même relié à l'extérieur.

- Tu n'a jamais essayé de t'enfuir par là ?

- Non... avant je n'avais aucune raison de vouloir partir.

Elles arrivèrent comme promis dans une immense salle éclairé. Elle était également richement meublé. Cally se dirigea vers un meuble, et pris deux capes.

- Ce sera plus discret, expliqua-t-elle avant de lui en tendre une.

- Mais... ça doit vouloir une fortune...

- Oui, tu pourras la vendre ensuite.

Aria tenta en vain de cacher son sourire et poursuivi :

- C'est quoi la suite ?

Cally actionna un autre mécanisme, et la lumière du jour se précipita pour leur agresser les yeux.

- Maintenant c'est moi qui prend la tête, annonça Aria.

- Je te suis. 

Elles se mirent à déambuler dans les rues les plus pauvres, faisant des détours pour éviter d'éventuels gardes. Cally jetait des coup d'œil de chaque côté, grandement étonné par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Ses parents lui avait dit que les rebelles étaient dangereux, qu'ils ne faisaient aucune différence entre les nobles et les autres car leur véritable objectif était de tuer tous le monde. En découvrant tout cela, elle avait plutôt l'impression que c'était l'inverse, et que les rebelles arrivaient en sauveur. Soudain, elle apperçu un garçon de neuf ans qui faisait la manche à des passants à peine plus riches que lui. Personne ne s'arrêtait. Cela brisa le cœur à Cally. Elle aurait voulu lui donner quelque chose mais elle n'avait rien emporter. Elle réfléchit rapidement et se rappela de ce qu'elle portait. Comme Aria l'avait souligné, sa cape devait valoir une fortune. Elle voulu se diriger vers lui, mais Aria le comprit et attrapa son poignet pour la forcer à avancer.

- Je suis désolé, lui murmura-t-elle. Mais ici personne n'aide personne. En le faisant tu attirerais l'attention. Tu finira par t'habituer.

- Jamais je ne pourrais m'habituer. Il n'a rien à faire ici, il devrait être à l'école.

- L'école n'est accessible qu'aux riches et aux noble. Et sa famille est probablement trop pauvre pour qu'il puisse perdre du temps à l'école.

- L'école n'est pas une perte de temps, s'indigna Cally. Les études permettent d'avoir un bon métier.

- Oui mais à quoi bon faire des études si c'est pour mourir de faim ou de froid ? Sa famille ne peut tout simplement pas ignorer le potentiel revenu que pourrait leur ramener leur fils.

- Le gouvernement pourrait certainement...

- Le gouvernement en a rien à foute de nous, la coupa Aria. Croit moi.

Cally baissa les yeux tandis que l'espionne changeait de sujet.

- Tu devait être notre otage. Donc, on va faire comme si tu étais mon otage, d'accord ?

- Tant que je me retrouve pas dans une cellule à mourir de froid.

Aria sourit.

- Tu sais, on va faire bouger les choses. On sauvera le petit garçon, sa famille et tous les autres.

- Merci, souffla Cally.

- Je le fais pas pour toi, prévenit l'espionne. Enfin, pas juste pour toi.

- Je sais.

- On arrive, dit l'espionne en s'arrêtant. Tu peux me donner tes poignets, s'il te plaît ?

La princesse obéit et Aria sortit de sa poche des sortes de petites menotte qu'elle lui mit.

- Un petit bijoux de technologie, dit-elle. Rien de tellement incroyable en soit, mais même le feu ne peut pas les détruire et si on essaye de s'enfuir avec, elles envoient des décharge électriques. Tu n'essaiera pas de t'enfuir, n'est-ce pas ?

- J'ai accepté de te suivre. Pourquoi je m'enfuirais ?

- Pas faux, répondit Aria avant de se diriger vers le bâtiment avec Cally.

Intérieurement, l'espionne était très tendue. Elle craignait qu'on découvre leur relation. Enfin, leur amitié.

En entrant, elle retira sa capuche ainsi que celle de la princesse

Plusieurs personnes accoururent vers elle, vers l'inconnue. Les voix et les question fusèrent.

- Je vous présente la princesse Cally d'Enwarm, clama fièrement Aria.

Ban venait d'arriver et il se dirigea vers elle.

- Je suis très fier de toi.

- Merci.

Un peu plus tard, Aria s'assia avec ses amis. Elle avait beaucoup argumenté pour que Cally se retrouve dans un endroit confortable. Selon elle, le roi refusera de leur donner ce qu'ils demandaient si ils rendaient la princesse en mauvais état. Enfin, c'est ce qu'elle avait dit.

- T'a même réussi à leur voler deux capes, s'enthousiasma Keylia. La meilleure qualité qu'on peut trouver dans tout le royaume. Ça va nous rapporter une fortune.

- Merci, merci, répondit l'espionne d'un air suffisant.

Même Salem était venu la féliciter, malgré le fait qu'ils s'étaient beaucoup éloigné. Aria savait très bien qu'ils ne reviendraient jamais aussi complice qu'avant, et ça lui faisait mal. Avant d'être la première personne qu'elle avait aimé, c'était son premier, son meilleur ami, qu'il lui arrivait d'idéaliser, qu'elle voyait aussi comme son grand frère. Ce n'était que lorsqu'il était venu lui parler qu'elle s'était rendu compte à quel point il lui manquait. Il fallait qu'elle lui parle, c'était certain, mais pas maintenant. 

Elle sortit de la salle et se dirigea au sous sol, là où se trouvait les cellules, qui étaient plus en vérité des pièces fermé en permanence. Contrairement au roi, ils n'avaient l'argent nécessaire pour installer quarante grille, surtout que cela aurait attiré les soupçons. 

- Halte ! Vous ne pouvez pas passez.

- Salut Ewan.

- Vous ne pouvez pas passez, nous retenons ici des personnes dangereuses.

- Ewan, c'est moi. J'en ai emmené une ici. Je doit lui parler. Et si ça ne te suffit pas, je te rappelle que j'ai une autorisation écrite.

- Oh, excuse moi, je t'avais pas reconnu. Il fait sombre, ici.

- Ouais. T'allume pas la lumière ? 

- Les ampoules ont grillées. J'attend que Lou m'en ramène.

- Et t'attend depuis combien de temps ?

- Deux jours, six heure, et treize minute. Sans compter les quarante-sept secondes. Ou cinquante-deux minute, si tu préfère.

- Difficile de faire plus précis.

Ewan hocha la tête. Selon certaine personne, il avait un Haut Potentiel Intellectuel, mais Aria pensait juste qu'il était plus attentif et plus concentré. Pas étonnant qu'il avait facilement pu accéder au poste de garde de cellule, même si l'espionne pensait qu'il mériterait un poste qui pourrait refléter son intelligence, comme commandant.

- Maintenant que j'ai ramené la princesse, il y aura sans doute moins de mission, et donc moins de travail à la clinique. Il te les ramèneras sans doute bientôt.

- Sans doute, approuva Ewan  

Il l'accompagna devant la cellule de la princesse, lui passa les clef et lui demanda combien de temps elle comptait rester. 

- Je resterais jusqu'à demain je pense. Je préfère rester au moins vingt quatre heure avec elle si elle a trouvé le moyen d'alerter quelqu'un. 

- Je comprend.

Il s'éloigna un peu tandis qu'Aria insérait la clef dans la minuscule serrure, et la déverrouilla.

Si quelqu'un pouvait découvrir son secret outre Keyla, et peut-être Ban, c'était bien lui. Ewan Serraciel était quelqu'un de particulier, bien qu'il était très gentil, même si il était pas mal réservé. La plupart des chose que les gens savaient sur lui se limitaient en général à son nom, son intelligence élevé, et le fait qu'il soit non genré, bien qu'il préférait qu'on parle de lui au masculin. Les gens savait aussi qu'il était à l'origine issu de la noblesse, d'où son nom assez similaire à celui de l'empire. Il avait perdu ses parents à quinze ans, après une enfance à se rebeller contre le système, et même si en tant que noble, un quelconque bourgeois aurait pu le recueillir, il avait préféré s'enfuir et se joindre à nous. Bien que ses origines avait compliqué les choses, il avait su se faire une place dans cet endroit.

- Aria. Je commençais à croire que tout ça n'était qu'un immense piège pour me capturer, ironisa Cally lorsque l'espionne entra.

- Je ne pouvait pas rester avec toi, ça aurait potentiellement attiré des soupçons. Fait moi confiance, on s'en sortira pas si tu doute de moi pour si peu.

- Heum. Je plaisantais. Désolé.

- Pas grave. Alors, c'est assez confortable ?

- Pas autant qu'au palais mais ça passe encore.

- J'espère bien, nos propre chambre sont presque moins confortable. Tout le monde ne peut pas être aussi riche que... Enfin. Laisse tomber.

- Je te rappelle que je suis d'accord avec toi. L'ensemble des richesse de l'empire appartiennent à presque quatre cinquième de la population, et seulement à des noble. Je trouve ça horrible.

- Aujourd'hui, tu as pu découvrir qu'il n'y avait pas que des chiffres derrière le mot pauvreté. La plupart des gens riches ne prenne pas la peine d'aller voir là-bas, dans les endroit pauvres, les bidons ville.

- J'y serais aller si on m'avait laissé faire, moi.

- Je sais. Tu est différente des autres nobles. Je sais pas si c'est parce que t'est pas encore entrée dans la vie adulte, mais les autres gosse de riches que j'ai dû côtoyer n'étaient pas aussi... altruiste.

Cally sourit.

- Tu as déjà côtoyer des enfants nobles ?

- Bah déjà toi, patate. Et puis pendant diverse missions, sinon. Sinon, Ewan t'a apporté de quoi manger, au moins ?

- Oui, ne t'inquiète pas. Tu les as obligé à bien me traiter, n'est-ce pas ?

- En quelque sorte, sourit l'espionne.

Elles discutèrent un bon moment, puis Aria se rendit dans la salle de bain adjacente pour mettre des vêtement plus confortable.

- A quoi tu pense ? demanda-t-elle en sortant de la pièce.

- Rien de spécial. Mes parents sont sûrement au courant de ma disparition, à présent. 

- Et... comment tu te sens par à ça ?

- Et bien... Je ne voudrais pas les inquiéter. Je tient à eux, bien qu'ils ne soient qu'omniprésent dans ma vie. Ils n'ont jamais... joué avec moi lorsque j'étais plus jeune... où... vraiment ris avec moi. Enfin, fit-elle pour changer de sujet. Et toi ? Ton enfance ?

- Rien de spécial. J'ai grandis dans un orphelina horrible. Je n'avais pas de réel amis, les autres devais me jugeais trop différente, à cause de mes cheveux, j'imagine.

- Moi je les trouve très beau, intervint Cally en faisait sourire son amie.

- Donc, reprit-elle, cet endroit était invivable pour moi. On avait aucune liberté. On nous imposait un rythme de vie impossible. Les autres enfants s'y pliait, pour la plupart. J'imagine qu'ils espéraient se faire adopter rapidement si ils suivaient le règlement à la lettre. Bon à cet âge là, on savait pas que seul les plus mignons et les plus jeunes se faisaient adopter. Moi j'étais un peu un aimant à problème. J'avais besoin de liberté, et par n'importe quel moyen. Je commençais à avoir la haine pour cet endroit, et j'ai compris que j'allais finir par tuer quelqu'un. Je suis partis pour éviter de traumatiser une centaine d'enfants avec mon premier meurtre. Je me suis enfuis donc, à à peu près onze ans. J'ai tuer quelqu'un cette nuit là, en me défendant, et quelqu'un m'a repéré et m'a amené ici. Il est devenu mon meilleur ami. Et même mon petit copain. Jusqu'à récemment, on était super complice.

A ces mots, la princesse baissa la tête. 

- T'a... t'a déjà embrassé un garçon ? fit-elle incrédule.

- Ça finira par t'arriver aussi.

- Ouais. Mes parent me marieront sûrement vers mes dix-neuf ans, avec un inconnu riche, sans doute un prince.

- Je te sortirais de là, t'inquiète.

Cally pinça les lèvres.

- J'espère bien.

***

Hello !!!

Ça va ?

J'ai pas respecté la façon dont je devais poster UnU

En fait ça pas mal de temps que j'ai pas écrit donc je vais plus poster jusqu'à la fin des deux semaines où je devais poster tous les deux jours, parce que bon, j'ai plus que deux chapitre d'avance hein (en parallèle j'essaye d'avancer ma fanfic Harry Potter, c'est pas super évident)

Voili voilou, j'espère que le chapitre vous a plu, merci de consacrer du temps à mon histoire !

Bonne soirée à tous,

Maelis Black

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