Chapitre 1
Je n'ai jamais vraiment sû qui était mes parents, mais des fois, on en parlait, elle et moi.
- Ta mère, Adjì, était très gentille, belle, et douce. Ton père, par contre, était un vrai imbécile fini, pour ne pas être vulgaire. Il n'a jamais vraiment été sympa, du peu que je l'ai connu. Tu avais presque un an lorsqu'il s'est barré, laissant seule ta mère malade. C'est à ce moment là que je suis venus, pour aider mon amie. J'ai passé un an loin d'ici, jusqu'à la mort de ta mère. Elle m'avait demandé de m'occuper de toi comme si tu étais mon fils, donc je t'ai amené ici.
- Pourquoi ce n'est pas mon père qui s'est occupé de moi ?
- J'ai suivi les dernière volonté de ta mère. Et pour info, non, tu ne pourra jamais le voir. Il était insistant, alors j'ai fait le nécessaire. Je ne n'aurais jamais laissé ce fumier s'approcher de toi ou d'ici.
Elle, c'est Era. C'est un peu comme ma mère adoptive. Et "ici" au cas où vous vous demandriez, c'est l'endroit où on habite. C'est une sorte d'organisation, qui reccueil un peu certain orphelin bébé. Les plus aptes. Era en faisait partie, elle adhère complètement, et maintenant, c'est elle qui dirige tout.
Donc, ces enfants, c'est cette organisation qui les élèvent. Ils sont instruits, apprennent à se battre, et à servir notre cause. Renverser la royauté, prendre le contrôle de l'empire. Moi aussi. C'est difficile, mais comme je suis le fils adoptif d'Era et que c'est moi qui prendrait sa suite, j'ai le droits à certain privilège, par exemple, Era décide de ne pas me punir, parfois. Je sais qu'ils font ça pour instaurer une certaine confiance entre nous et que je ne les trahisse pas. Ils savent qui si cela arriverait, ils ne pourraient pas m'arrêter. Ma mère, enfin Era, a tout fait pour. Elle m'a assuré que même elle ne pourrait rien faire face à mes choix. Je suis inarrêtable. Pour l'instant, ça me va. Je pense que tout ces enfants aurait le droits d'avoir une vie normale, mais je sais aussi que nous avons besoin de monde pour renverser l'empire. Et nous avons besoin de renverser l'empire.
Au fait, je m'appelle Salem. Je ne sais pas quel âge j'ai exactement, mais je dois en avoir à peu près dix. Pourtant, lorsque je demande aux gens, ils me répondent souvent quelque chose entre douze et quatorze. J'ai la peau brune foncée, les yeux brun et les cheveux brun. Un peu banale.
Aujourd'hui, je suis censé effectuer ma première mission à l'extérieur, histoire de faire mes preuves au conseil. Eux, ils sont là pour conseiller ma mère, justement, mais c'est toujours Era qui prend la décision finale.
Bref, nous avancions jusqu'à la porte imposante que j'allais franchir pour la première fois, quand soudain, des gardes royaux firent exploser la porte d'entrée. Vu comment ils s'y étaient pris, un incendie ne tarderait pas à se déclencher, accompagné d'une explosion beaucoup plus grosse qui détruirait certainement la plupart des bâtiments et des vies.
Sans que je sache comment, les gardes se firent rapidement encerclée par le conseil, et Era. Elle me tournait le dos, et je me situais moi-même à quelques pas de la porte éventré.
- Salem, dit-elle sans même me regarder. Dépêche toi. Tiroirs secret. La clé se trouve sur le Kenta.
Personne ne pouvait savoir de quoi elle parlait, sauf moi. L'endroit dont elle parlait était notre chambre souterraine, qui ne serait pas touché en cas d'explosion. La pièce possédait deux sortie - une qui passait par l'intérieur, l'autre par l'extérieur. Le tiroirs secret était un tiroirs dont je n'avais jamais vu le contenu, pour la bonne raison que ma mère ~ Era ~, le fermait à clé. Le Kenta était un bracelet en cuir de légende qui possederait des propriétés magique. Era en avait trouvé la parfaite réplique, mais il n'avait jamais fait preuve de magie. Dessus était attaché quelques petits bibelots, à la manière de pendentifs. Je n'aurais jamais pensé qu'il portait la clé !
Je me précipita. A peine je me fus barricadé que j'entendis des explosions retentirent. Je tenta de ne pas faire attention à ce qui devait se passer là-haut et arracha le Kenta de son socle, le retournant fébrilement entre mes mains. Lorsque je localisa la clé, je m'accroupi devant le tiroir, et le dévérouilla, appréhensif.
La première chose que je vu fut un petit carnet bleu en cuir. Je l'ouvrit, et commença dans ma lecture.
" Salem, si tu trouve ce carnet, c'est que j'ai eu raison de l'écrire. Et que je n'ai aucune chance de m'en sortir. Va à Glil-sáma. C'est un clan qui a les mêmes objectif que nous. Nous sommes quelque peu en mauvais terme au moment où j'écris ces lignes, mais jamais ils ne refuserait l'asil à un prince d'Oradaro."
Oradaro... Voici donc l'endroit où je me trouve de puis mon plus jeune âge... Je ne le savais pas.
Les heures passent et je continuait ma lecture, même si la suite ne me concernait pas vraiment. C'était plutôt le journal d'une dirigeante; elle y raconte ce qu'elle y fait, les décisions qu'elle prend...
Je fini par n'entendre plus que le silence. Je pourrai partir maintenant, mais je préfère attendre demain au cas-où. Mieux vaut être prudent...
Si j'en crois mon estomac, il doit être entre 20 et 21 h. Cet endroit est fait pour tenir 24 h, je peux largement me permettre de rester jusqu'à demain. Une fois parti, je ne reviendrai jamais de toute façon. Je me mit donc en quête de nourriture.
Le lendemain, je fut réveillé en sursaut par des voix. D'ici, j'entendait parfaitement ce que les gens disaient.
Apparemment, il s'agit de gardes royaux. Comme je le pensait, ils sont restés hier histoire de vérifier qu'il ne restait personne. Il sont actuellement en train de plier bagages.
Moi aussi je devais partir. Je m'agenouilla devant le tiroir, et le fouilla un peu pour vérifier que je n'ai rien laissé d'important. Je découvrit une photos d'un bébé que j'imagine être moi. Sur une autre, deux femmes rient au éclats. L'une d'elle est Era. De l'autre côté, l'écriture penchée d'Era annonce "Adjì et Era". La date du cliché accompagne ces quelques lettres.
Adjì ! Il s'agit de ma mère ! Soudain, une question tout-à-fait inattendue me viens à l'esprit. Era était-elle amoureuse de ma mère ? Cela expliquerait beaucoup de choses... Je n'aurais certainement jamais la réponse, à présent. Je trouva également un petit pistolet tout-à-fait séduisant dont je sais me servir. Les trois objets trouvirent leur place dans mon sac contenant déjà des vêtement et quelques objets.
J'enfila le Kenta sur mon poignet. Voilà, j'était prêt maintenant. Les gardes étaient partis, je les avais entendus. Je comtemplait une dernière fois la pièce, puis je tenta d'ouvrir la trappe. Des débris étaient tombé dessus. En y mettant de la force, je parvint à l'ouvrir. Je me redressa, jetta un coup d'œil circulaire à l'endroit, puis je me mit à courir.
***
C'est mon dernier souvenir de ma vie d'avant. Je suis actuellement assis sur la rambarde du balcon, face au couché de soleil. Les gens de mon âge s'amuse à l'intérieur. Moi je n'y arrive pas.
Ça à beau faire deux ans, je n'arrive pas faire mon deuil. J'ai l'impression que c'est ma faute. Au lieu de me sauver, j'aurais dû l'aider, à deux on y serait arrivé. Pourquoi je suis partit ? J'aurais dû...
Je suis interrompu dans mes tristes reflexion. Par mon pote Karim. Mon premier pote, plus précisément. Depuis que je n'ai plus ces privilèges, c'est tellement plus simple de se faire des amis...
- Jìa te cherche, m'informe-t-il.
- Oh non, je me plaint. Tu ne lui pas dit où j'étais ?
Mon ami me fait non de la tête, amusé.
Jìa est une fille plutôt sympa qui a pris l'agaçante habitude de me coller. C'est très irritant. Je ne sais si elle vois en moi un grand frère ou un petit-copain, mais aucune des deux options ne me plait.
- Tu ne viens pas t'amuser ? me demande-t-il. Ça te changera les idées...
- Non, je vais plutôt aller me balader, lui répondit-je en agrippant la gouttière, debout sur le garde-corps
Karim acquiesce, il a l'habitude.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top