Renaissance

La nuit tombe sur nos fantômes,

Pourrons-nous un jour les oublier,

Les défaire un à un de nos atomes

Pour enfin l'absence en nous combler ?

L'appel du passé résonne en nous,

Mais rien de nouveau ne s'y passe.

Néanmoins tels d'improbables fous,

On s'y réfugie et on s'y entasse.

Les voix éteintes ne se taisent pas,

Sordide écho d'une inexistence.

Mortes, disloquées, on les enterrera

À l'aube de notre renaissance.

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