Les passagers se bousculent,
Sans y penser ils s'excusent,
Chacun pris dans sa bulle
Qui n'est qu'une piètre ruse.
Leur ballet est bien trop parfait
Pour pouvoir être naturel.
Répété à chaque arrêt,
Il en devient habituel.
Les parfums se mêlent et les corps
S'oublient comme ils se remplacent
Et en ces lieux inodores,
Les esprits étroits s'entassent.
Tous ces couloirs aseptisés,
Ces contrôleurs qui attendent
Dans ce tumulte ordonné,
Sans que personne n'entende.
Les portes s'ouvrent, se ferment
Les gens ne font que se piétiner,
Des moutons qu'on enferme
Et qui pensent s'élever...
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