L'Enfant guette les astres de la nuit
Brillant bien au-dessus de la pluie
Qui effleure ses pommettes rougies
Et martèle la terre roussie.
Il voudrait qu'on voile la lune
Pour que sortent une par une
Les étoiles, timides demoiselles,
Ne se montrant que devant le ciel
Qui pointe du doigt ses enfants
Pour les désigner comme prétendants,
Le plus méritant étant celui qui
Reconnaît sa fiancée en plein gris.
Alors l'Enfant guette pour voir
Sa promise scintiller dans le noir
Et filer vers lui pour lui accorder
Un vœu, celui d'être aimé.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top