Proposition
Bonjour à vous chers lecteurs, et bienvenue sur ma FF.
J'espère qu'elle vous plaira 😇
Je vous poutoute, bonne lecture ! 🐼
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PDV [t/p]
— Enfin fini... soupirais-je
Je me trouvais dans les vestiaires du bar-concert où je travaillais. J'avais été embauchée comme serveuse il y a trois ans maintenant. J'arrive pas à croire que ce vieux croûton m'ait encore fait chanter ce soir, pensais-je en prenant une pastille pour la gorge. Je regardais l'heure : 23h45. Merde, j'allais devoir rentrer à pied. Je me changeais rapidement, enfilais ma veste et sorti de la pièce mon sac sur l'épaule.
Je passais dans la salle où traînaient encore quelques clients, un peu éméchés, et mon patron au bar. C'était un petit établissement où se mêlaient des individus lambda, et souvent des vilains. Il n'avait pas mauvaise réputation pour autant puisque même certain pro-héros le fréquentaient quelques fois.
— Bon boulot ce soir [t/p] ! Merci encore d'avoir remplacée Isil. Il astiquait un verre sorti de la machine. En parlant de ça, tu ne voudrais pas devenir notre chanteuse officielle ? Tu as vraiment une voix d'ange.
Intérieurement je me mis à rire. D'ange... quelle ironie !
— Ce n'est pas comme si vous m'aviez laissé le choix, m'sieur. Et je passe mon tour. J'aime à rester discrète...
— Dommage. Au faite, ton copain est dehors.
J'oscillais un sourcil, mon copain ? Puis, en saluant le vieux monsieur à tête de chèvre, je me dirigeais vers la sortie.
Appuyé contre le mur du bar, un homme que je connaissais que trop bien m'attendait. Il portait un long manteau noir et avait recouvert sa tête d'une capuche. Même dans la nuit sombre ses yeux bleu brillaient comme des étincelles.
— Aah, « mon copain »... pensais-je tout haut. Qu'est ce que tu fout ici Dabi ?
— Ton copain ? Releva t'il, un sourire lourd de sous-entendus aux lèvres.
— Dans tes rêves. Donc ?
— On va boire un verre ?
Je haussais les épaules. Après tout, j'avais déjà manqué mon dernier train. Il plaça un bras autour de mon cou et m'entraîna avec lui. Sur le trajet, Dabi était étrangement calme. Non pas qu'il avait l'habitude de parler beaucoup mais quand même. Il n'était pas venu sans raison, je le savais, mais une lueur froide scintillait dans ses yeux. On arrivait dans un pub d'une rue malfamé. Il commanda deux bières et me fit signe de m'assoir sur la table du fond. Il se plaça en face de moi et retira sa capuche. Ses cheveux de jais étaient en pétard.
— Deux semaines qu'on s'est pas vus, et t'es pas foutu de me dire un mot ?
— Tu comptes les jours maintenant ?
— Hein ? Non. Qu'est ce que tu t'imagine, que tu m'as manqué ?
— C'est le cas ?
— Sûrement pas. Tu n'es pas mon seul contact, lui répondis je avec un sourire narquois.
Le serveur apporta les pintes et déposa la note. Dabi me fixait, nonchalamment installé sur la banquette.
— Bon qu'est ce que tu veux ? Si tu as encore besoin d'aide pour...
— Tu as vu la vidéo du tueur de héros, Stain ?
— Mouais, dis-je en portant mon verre à mes lèvres. Et alors ?
— Je me suis allié à l'Alliance des super-vilains.
— Super. Lui répondis je, dubitative. Tu veux que je donne ces informations aux héros ?
— Je ne vais pas tourner autour du pot [t/p], je veux que tu nous rejoignes.
Je serrais la anse de mon verre si fort que ma main vira au blanc. Mes yeux [c/y] le fusillaient et ma mâchoire se serrait. Venait il vraiment de me demander de me joindre à l'Alliance des super-vilains ? C'est une blague pas vrai ? D'accord, ma vie est plutôt pathétique. Oui, j'avoue penser comme le tueur de héros. Mais il est hors de question que je choisisse un camp.
— Tu connais déjà la réponse. Merci pour le verre.
— Attends. Répondit-il calmement. Avec toi de notre côté, on pourra changer le monde.
— Je m'en fous. Si le monde doit changer, il le fera tout seul. Comme il l'a fait en nous donnant nos alters. Je me casse.
J'attrapais mon sac et m'extirpais de la foule. Arrivée dehors, sa main m'agrippa.
- Tu pars comme ça, même pas un baiser ?
Je tournais la tête par dessus mon épaules et le fixais l'air blasée. Qu'est ce qu'il pouvait m'énerver par fois.
- Écoutes, je sais que tu ne veux pas choisir. Je sais que attends que les choses se fassent d'elles même, mais [t/p], tu pourrais faire bouger les choses. Dans un camp comme dans l'autre. Avec ton pouvoir, tu as un atout indispensable. Je préfèrerais t'avoir de mon côté...
À ses derniers mots, son regard se détourna de moi. Mon pouvoir... Je restais muette, dos à lui.
— Réfléchis y. Me demanda t'il en lâchant mon avant-bras
— N'y compte pas trop.
Je me retournais et attrapais son visage brûlé de mes deux mains, et déposa un baiser sur ses lèvres.
— Voilà, à la prochaine, Dabi.
Je m'en allais en riant, le laissant seul sur le trottoir. Sur le chemin de la maison, je re-songeais à sa proposition. Il avait un sacré toupet de me demander ça. Il savait bien que je ne cautionnais aucun de ses actes. C'était seulement que je l'aimais bien lui, mais pas les autres. Derrière son apparence j'y trouvais un type meurtri et seul, tout comme moi. C'était la seule raison pour laquelle je le fréquentais encore.
On s'était rencontré dans le bar. Il y venait souvent. Il m'a dit une fois que c'était pour m'entendre chanter mais c'était pour me taquiner. Il avait bien compris que je n'aimais pas les compliments sur ma voix et encore moins m'afficher. Après quelques temps on a commencé à se voir en-dehors de mes heures de services. D'abord pour boire des verres tout les deux, puis au fur et à mesure on se voyait chez lui. C'était comme ça depuis, de temps à autres, on se donnait rendez-vous pour passer du bon temps. Toujours chez lui. En même temps, si je le ramenais chez moi, je crois qu'il me tuerait.
J'arrivais enfin.
- Salut, je suis rentré !
~Silence~
J'entrais dans le salon sur la droite. Je le vis, emmitouflé dans les couvertures, la bouche ouverte. Je gonfla les joues et croisa les bras.
— Oy, Shota ! Je suis rentrée !
— En effet.
Il se releva difficilement du canapé dans lequel il comatait. Puis attrapa son portable.
— Tu as vue l'heure ? Qu'est ce que tu foutais ?!
Son regard s'illumina et sa colère me fit reculer d'un pas.
— Pardon, pardon. La vieille bique qui me sert de patron m'a encore fait chanter ce soir et... les clients ne voulaient pas partir. J'avais plus de train alors...
Shota me grogna dessus.
— J'te jure. Pesta t'il. Vas te coucher maintenant.
— Bien reçu chef ! Lui répondis je amusé. Toi aussi.
Il se leva et tapota ma tête avant de s'engouffrer dans sa chambre au rez-de-chaussée, en face du salon. Quant à moi, je montais les marches lourdement. Cette soirée m'avait plombé, sans compter Dabi...
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