Aku
*Durant son long sommeil à l'hôpital [T/p] fit la connaissance d'un drôle de petit être*
PDV [T/p]
Où est ce que je suis ? J'étais allongé sur un sol poussiéreux et sombre. Je me levai difficilement. Tout mon corps brûlait. J'essayai de comprendre où j'étais et ce qu'il s'était passé. Je fini par me souvenir de Yoichi Ishida étendu sur le sol, les yeux vitreux ; des bras rassurants d'Endeavor ; des pupilles éclairées d'un héros ; des enfants apeurés et de cette chose dans la vitre. Dans un réflexe non maîtrisé je mis mes mains sur ma tête à la recherche d'une quelconque excroissance sur mon front. Ouf. Je soufflais de soulagement mais fut surprise par un son vaguement familier. Un rire qui ressemblait à un rouage mécanique rouillé. Mon sang se glaça l'espace d'un court instant. J'observai autour de moi en quête de la provenance de ce son.
Au loin une silhouette se dessinait au ras du sol. Je ne me l'expliquais pas mais j'étais attiré par cette choses. D'elles mêmes mes jambe se mouvait dans sa direction. Plus j'approchai, plus mon cœur tambourinait dans sa cage osseuse. Arrivée à son niveau je me figeai. L'ombre se releva mais ne dépassait pas mes genoux. Des trous blanc à la place des ses yeux me fixait. Elle inclina la tête sur le côté comme un chien qui se questionne.
– Q-qu ... J'essaie de parler mais je ne m'en sentais pas capable.
Le petit être noir se mit à tournée autour de moi, m'observant sous tous les angles. D'un bon il se mit à flotter devant mes yeux. Il tendit sa petite main et la posa sur ma joue. Mon corps ne bougea pas d'un pouce. À son contact, mes muscles se relâchaient et je m'écrouler sur les genoux. Des larmes acides me coulaient sur les joues et je sentais ma poitrine se resserrer. La bête fronça le regard et posa sa deuxième mains sur moi pour se blottir contre ma joue. On restait ainsi pendant ce qui me semblai une éternité.
– [T...p]... La voix métallique résonnait à mes oreilles. Elle articulait difficilement mon nom. [T...p]... Elle semblait s'adoucir et ,enfin, d'un ton léger elle m'appela. [T/p]. Je suis là.
La voix avait trouvé son rythme et ne m'écrasait plus. Surprise je relevai la tête pour m'apercevoir qu'elle émanait du petit être. Dans le vide de ses yeux je crus sentir de la bienveillance et j'aurais pu jurer qu'il me souriait. Mes larmes se calmaient tout comme la douleur. Il me lâcha et tourna sur lui-même pour montrer sa joie. Je ne pus retenir un rictus heureux.
– Mais qu'est ce que tu es toi ? Demandai-je en le caressant d'un doigt. Il reprit son air de chien comme réponse à ma question.
– Ton... Gardien... Ton... Alter.
Mes yeux s'écarquillaient et ma bouche s'ouvrait lentement.
– M-mon Alter ?! Il hocha la tête. M-mais c'est... c'est impossible ?
Je me relevai sans me rendre compte que j'avais récupéré toute ma force. Mon cerveau cogitait à toute vitesse. Mon alter ? C'est quoi ce bordel. Il est... Vivant ? Il vit en moi ? Je me retournai et posai le regard sur lui. Il hocha la tête. Oui c'est...
– Tu peux entre ce que je pense ?
– Je... Suis...Toi...
Chaque mot lui semblait difficile mais il était de plus en plus à l'aise. Il est moi.
– C'est... ton apparence normal ?
– N-non... pas assez fort.
– Ce n'est qu'une forme primaire, c'est ça ?
– O-oui.
– Tu.. Tu es moi, mais tu ne l'es pas vraiment hein ? Tu n'es pas comme une conscience ou comme une autre personnalité...
– Je...
– Tu es lié à moi, mais tu n'es pas... Humain, je me trompe.
– Juste.
Ah...ahah... J'y crois pas. Je me laissa retomber sur le sol, assis en tailleur face à la bête noir.
– C'était toi, dans la glace ?
Il me répondit par un mouvement de tête positif, fatigué d'essayer de parler. Bizarrement je savais déjà quelle question poser et je connaissais déjà les réponses. J'avais fait l'autruche pendant toute ma vie, mais c'était mon alter alors c'était une évidence. Je me laissai tomber sur le dos, les bras écarté au dessus de ma tête. Le petit être flottait au dessus de moi, ne me quittant pas de son regard sans fond.
– Je t'ai laissé seul tout ce temps... Je suis désolé. Je marquai une pause. C'est quoi ton nom au faite ?
Soudain un crissement horrible retentit. Je plaquais mes mains sur mes oreilles et me recroquevillai. C'était un son lourd mais très aiguë, qui transperçait jusqu'à mon âme. J'étais tétanisée. Le bruit s'arrêta subitement.
– Pas...assez forte.
Je me relevai dévisageant le démon.
– Q-quoi ? C'était toi ça ?
– Oui.
– O-ok... Bon ben il me reste plus qu'à te trouver un p'tit nom qui ne me détruira pas. Hm... Je passai en revu plusieurs idées dans ma tête mais le petit être secouait la sienne pour dire non. Qu'est ce que tu dis de Aku ?
Il fit des tours sur lui même, tapotant dans ses mains.
– Ça te plaît ? C'est pour Akuma, comme tu ressemble à un petit démon je trouve que ça te va bien.
À mes mots il s'arrêta net et croisa ses petits bras en me tournant le dos. Je me mis à rire, attendri.
– Aller, c'est plutôt mignon ! Comme toi Aku.
Je l'attrapai de mes mains pour le serrer contre moi. Ses jambes arrivaient jusqu'à mon nombril. Il n'opposait aucune résistance.
– Désolé Aku, de t'avoir laissé seul.
Le silence retombait dans ce vaste espace. Il semblait avoir changé mais je n'aurais su dire en quoi. Je déposai mon nouvel ami au sol et fus surprise de découvrir une corne sur sa tête lorsqu'il se retourna. En une fraction de seconde, il avait grandit de quelque centimètres - assez pour que je m'en rende compte, et cette excroissance avait poussé comme par magie.
– Lien... plus fort.
J'étais un peu perdue mais je fini par comprendre. Je l'avais enfin accepté en moi. Ça éveillé ma curiosité. Plus on s'accepte, plus il devient fort ?
– Plus fort... Plus grand... Éveil... Nom...
– Je crois comprendre oui... Tu serras à ton plein potentiel quand j'arrivai à entendre ce son atroce ?
– O-oui.
– Très bien... Si on commençait pas ce que tu sais faire.
– Tout... ce que... tu... veux.
– Ah oui... C'est vrai. Il n'y a aucune limite ?
– Ima...gi...nation
– Mon imagination... c'est là la limite ?
– O-oui.
– Je peux absolument tout vouloir et tu le réalisera ?
– O-oui.
– Mais... MAIS C'EST BEAUCOUP TROP SHEATER ! Je peux souhaiter ce que je veux sans limite et sans conséquences.
– Conséquences ! Sa voix était de nouveau grave et métallique se qui me fit sursauter de surprise. C'était comme si le démon m'engueuler.
– Oh... bien. Ça aurait était trop facile. Quelles sont elles ?
– Équi...valent. Petit... Petit... Grand... TOI !
Sa voix redevenu douce s'assombrit sur son dernier mot. Je déglutis, nerveuse. Je ne saisissais pas bien les termes mais j'en conclus que si le souhait était petit, l'impact serait léger tandis que si le souhait impliquait plus grave, j'en payerai le prix. Je me rappellerai alors d'un souvenir funeste. En demandant la mort de mes tortionnaires, les répercussions étaient tombées sur mes frères et sœurs. Ma vue se troubla à cette pensée.
– Moi... protéger toi... moi, vivre pour... toi. Moi, toi...
C'est mots n'avait pas beaucoup de sens pour moi. Que voulait il me dire ? Il répétai inlassablement « Moi. Toi ». Je commençai à sentir ma gorge se nouer, mes mains devenir moites et mon corps se raidir.
J'ouvrai les yeux dans une chambre d'hôpital.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top