Dire, ressentir, exprimer, vivre.
Mettre de l'ordre dans nos pensées discousues

Fendre l'air quand il aurait fallu des décennies de rationalité pour entrevoir une réalité distordu
Une éclaboussure et tout notre être y est, plus que l'on ne l'a jamais vu
Un seul mot et l'essence est tenue

Qui je suis, qui on est, qui vous êtes

J'ai su le dire avec ces mots que Dieu m'offre en guise d'ordre, d'or

Une résilience patiente, une patience sobre

Sans cris, sans crier gare notre esprit est rangé,
En paix. Et bientôt j'ai su te dire, te montrer, te faire comprendre
Ce qui m'aurait pourtant valu plus d'un mimique d'incompris plus d'un soubresaut de damné

À quel temps se situ notre imaginaire

Mes démons, je les vus à la lumière de ces mots qui m'ont forgé
Sacre saint du parfait
Puis bientôt bien tard et après ça, c'etait mes mots que je traçais
Pour une confession que je ne lirais qu'à vous

Un guide du chaos, un joyaux de la couronne des exilés, bohémien d'un poème tracé par deux plumes : la vie et le poète, scribe en symbiose

Dites-moi, dites-nous, ne comprenez même pas

Mais vivez avec moi cet instant que j'ai si bien su vivre seule

Ces mots ne me montreront jamais tout, mais je vous ai vu vous, je me suis vu moi, vous aussi avez été dessiné au bout de ma plume
Et me voilà dans ces contrées qui n'ont jamais été ne serait-ce qu'imaginé

Je me suis sentie et jusqu'à mon âme

Domaine de l'incertain rendu boussole, une plenitude qui passe de maxime

Une art qui n'as pas besoin d'être lu, vu, entendu ou compris

Juste vécu suffit, mon Dieu me l'a offert en don

Ce n'est pas tant l'ordre que le calme
Il n'y a plus de tempête pour ravager mon esprit quand je prie, quand j'écris
Mon Dieu me l'a offert en don

Et cette lumière qu'il me suffit de dégager et de sortir des décombres de mon esprit qui fut si durement torturé autre fois

Et aujourd'hui le soleil brille mieux avec elle

Elle n'éclaire aujourd'hui que moi et vous si vous l'osez