Chapitre 1

Bonjour à tous.

Après une longue absence dans le domaine de la fanfiction, me voici de retour pour vous proposer une petite histoire sans prise de tête, qui va tourner autour du signe de l'amitié. Il n'y aura pas d'OC, pas de grandes histoires d'amour, et pas de relation BxB pour ceux qui pourraient y croire. C'est une histoire sans grande prétention, que j'écris avec le coeur et mon feeling habituel, sans rédiger de notes de scénario énorme, sans fiches personnages pour être sûr de ne rien oublier. Simplement une petite histoire, pour espérer régaler les lecteurs qui me suivent depuis un moment, et qui savent que je peux écrire sur des thèmes bien spéciaux qui n'ont rien à voir avec l'univers d'Inazuma Eleven.

Nous pouvons aussi remercier qui m'a donné envie de réécrire une petite fanfiction, par pure nostalgie. D'ailleurs instant pub, je vous recommande d'aller lire sa propre fanfiction qui porte sur du Inazuma Eleven pur et dur avec du foot, du drama, des complots, et une bonne dose de plume maîtrisé.

Au moment où je vous écris ces mots, j'ai déjà rédigé 12 chapitres de cette histoire. Je voulais prendre une certaine avance avant de la partager avec vous, pour être sûr de ne pas lâcher en cours de route. Mais loin de là, il se trouve que je suis très motivée et qu'elle avance très très bien ! J'espère donc que cette histoire vous plaira, n'hésitez pas à me laisser des petits avis si le coeur vous en dit, ça fait toujours plaisir de savoir ce que vous en pensez et d'avoir vos retours.

Je précise aussi que la très belle couverture de cette histoire a été dessiné par Vynx, une amie très douée qui n'a plus de compte Wattpad donc je ne peux pas la mentionner, mais c'était important de le dire pour souligner son magnifique travail, donc voilà.

Je vous laisse désormais avec le chapitre 1, quoi de mieux qu'un samedi pour commencer la publication d'une nouvelle histoire ! Bonne lecture à vous, j'espère qu'elle vous plaira !

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C'était un endroit sombre, dénué de bruits, sans personne. Il n'y avait rien qui permettait de laisser entrer ne serait-ce qu'une particule de lumière. La noirceur régnait partout en ce lieu, pourtant il se trouvait capable de voir comme en plein jour. Un sol de marbre sombre, froid, qui faisait résonner ses pas dans un écho lointain. Des arcs au-dessus de sa tête minutieusement sculptés, eux aussi dans une pierre sombre et lisse. Des murs épais, droit, parfait, sombre comme tout le reste. Pas un seul meuble ne venait combler le vide que représentait cet endroit, il n'y avait absolument rien.

Rien, vraiment ? Il aurait pourtant juré qu'au moins une chose se trouvait en ce lieu qui lui faisait penser à un endroit sacré, privé. Un sanctuaire où personne ne devait entrer. Jamais. Entre ces murs, il percevait un bruit, comme un battement.

Boum.

Un son faible, régulier, presque apaisant. Il avait la sensation que ce bruit faisait vibrer l'air ambiant, telle une douce mélodie. Cela lui aurait presque fait oublier l'environnement étrange et sombre dans lequel il errait depuis un moment déjà. Il avait beau avancer, courir, tout tenter, il ne voyait pas la fin. Comme s'il était pris au piège dans un immense labyrinthe, sans indice, sans sortie, avec ses seules pensées comme compagnie.

Boum.

Il n'était pas non plus capable de savoir d'où provenait ce battement récurrent. Il était partout et nulle part à la fois. Près et loin de lui. Impossible de le localiser. Il aurait dû paniquer, avoir peur, crier à l'aide, faire quelque chose contre ça. Pourtant, il restait étrangement calme, comme si son subconscient lui soufflait qu'il ne risquait rien ici, et qu'il finirait par sortir d'une manière ou d'une autre. Il ne tremblait pas, ne transpirait pas, son corps lui obéissait parfaitement et il avait l'esprit clair et lucide. Le seul inconvénient, c'est qu'il n'était pas capable de faire jaillir la lumière qui pourrait lui servir de guide. Comme si son pouvoir était bloqué, ou inhibé par autre chose. Cette information aussi aurait dû l'apeurer, il avait toujours grandis avec ce pouvoir, c'était aussi basique que de respirer pour lui. Mais, encore une fois, il était calme. Entouré dans ce manteau de ténèbres, aux antipodes de son environnement, il ne ressentait aucune oppression comme il aurait dû, aucune frayeur, juste une sérénité qu'il ne serait pas capable d'expliquer.

Boum.

Il continua d'avancer, ses pas étant le seul bruit qui venait parasiter les lieux à chaque mètre qu'il gagnait dans cet immense couloir. Il voulait savoir ce qu'il allait trouver au bout, le secret que cachait cet endroit lugubre. Il ne pouvait pas marcher indéfiniment, chaque chose était vouée à avoir une fin, il le savait. Alors, ne se démoralisant pas, il préféra afficher un grand sourire et positiver sur la situation.

Boum.

Le son lui paraissait plus fort, après avoir passé, lui semblait-il, des heures à parcourir le marbre noir sans une once de lumière. Le cœur était de plus en plus proche. Il avait même l'impression que ses propres battements se calaient à l'unisson sur celui qu'il percevait, pour battre en même temps, d'un même rythme. Cette sensation le galvanisait, faisant déborder en lui une énergie nouvelle qui fit accélérer ses pas. Son cœur accélérait, l'autre aussi. Son cœur battait plus fort, l'autre aussi. Sa circulation sanguine se fit plus vive, ses sens plus aiguisés, son impatience s'accrut et ses jambes se mirent à courir. Il ne sentait pas la fatigue, car l'adrénaline se déversait dans son corps et lui donnait des ailes. Il n'entendait même plus le son de ses pas sur le sol, car la symphonie des deux cœurs battait à ses oreilles et l'entouraient intégralement. Il voulait savoir. Il avait besoin de savoir.

Il ne saurait dire le temps qu'il avait perdu à courir, ni le nombre de kilomètres qu'il avait avalé depuis le début. Mais ses efforts payaient enfin, car une grande voûte se dessinait au loin, et une faible lumière s'en échappait, lui donnant espoir d'arriver enfin à destination. Un étrange voile sombre semblait recouvrir l'entièreté du passage, donnant une apparence intangible à cette entrée. Il puisa un peu plus dans son énergie, ordonna à ses muscles d'aller encore plus vite, et engloutit les derniers mètres qui le séparaient de cette destination finale. Sans se poser la moindre question, il traversa le voile noir, sentant un frisson glacer le saisir jusqu'à la moelle et le paralyser pendant un court instant. Ses jambes se figèrent sur place et il dégringola en avant, venant s'affaler lourdement sur le sol tout aussi froid que ce qu'il venait de traverser. Il lâcha un juron alors qu'un goût métallique se répandait dans sa bouche et qu'une source de chaleur se développait sous son menton. Pour ne pas se précipiter, il attendit quelques minutes, même si cela lui sembla être une éternité. Il sentait que la réponse se trouvait là, dans cet espace, et qu'il lui suffisait de se lever pour tout comprendre.

Une fois que ses jambes acceptèrent de bouger de nouveau, il se releva et passa une main sur son menton, qui s'était un peu ouvert suite à sa chute. Mis à part ça et la lèvre qu'il s'était mordue, il ne souffrait d'aucune autres blessures. Et, de toute façon, il pensait à bien des choses autres que ça. Ici, dans cette vaste pièce circulaire qui semblait ne pas avoir de plafond, il trouva des ornements bien atypiques. Tout autour de lui, le long des murs corbeau, s'élevait d'immenses statues, fière et élégante, l'une ne pouvait surpasser les autres. Il aurait pu croire se trouver face à de véritables êtres humains tant le doigté du sculpteur était précis et net. Chaque courbe, chaque ligne, chaque plis transpirait la vie et l'énergie. Elles étaient teintés de couleur sobres, ajoutant un point supplémentaire à cette réalité. Il avait la sensation qu'elles pouvaient se mouvoir à tout moment, descendre de leur grand socle et se diriger vers lui. Pour la première fois depuis qu'il avait atterris en ce lieu, il sentit l'anxiété le saisir directement à la gorge, faisant accélérer son cœur et suer sa peau. Lui, petit être, était au centre de ces regards qui pouvaient bouger à tout instant pour le transpercer et lui faire regretter sa venue. Néanmoins, malgré cette sensation omniprésente qui le tenaillait, rien ne se passa, permettant à sa pression de redescendre et à sa respiration emballée de se calmer. Il en profita pour étudier de plus près ce qui l'entourait, et il se rendit bien vite compte qu'il était incapable de mettre le moindre nom sur ces statues. Pourtant, elles avaient toutes un goût de familiarité. Cette impression que ce n'étaient pas des inconnus vibrait jusque dans son âme, dans un coin reculé qu'il n'explorait lui-même jamais. Encore un mystère supplémentaire de ce lieu qu'il ne pourrait pas comprendre, ou tout du moins pas tout de suite. En plus de ça, son attention fut attirée à la suite des statues. Elles étaient toutes alignées, à distance égale, et après venaient des grands blocs gris, totalement nue, grotesque. C'était en total contraste avec la magnificence des statues qui trônaient ici. Et plus étrange encore, entre la dernière statue et un bloc ordinaire, il semblait y avoir un entre deux. Un bloc avec une forme humanoïde, des couleurs à certains endroits, et des traits quelque peu masculin. A croire que l'œuvre n'était pas achevée, mais le serait-elle un jour ? Ou alors y avait-il une force au dessus qui le dépassait complètement et qu'il ne pouvait comprendre ? Il pourrait se poser mille questions, mais un énième mystère vint s'ajouter à tout ça, et son regard se projeta enfin vers le cœur de la pièce, le centre, là où tout semblait se jouer. Sur un socle opaque et noirâtre, se trouvait une chose indescriptible. Ce n'était pas en contact direct avec le support, flottant à quelques centimètres au-dessus, tournant sur lui-même très lentement.

Boum.

Il aurait pu le parier, c'est de là que venait ce battement qu'il percevait depuis le tout début. En face de lui, au cœur de la pièce, il ne pouvait que contempler un étrange organisme qu'il jugeait vivant. Entièrement noir, il pourrait tenir dans la paume de sa main. La forme était irrégulière, indécise, et à chaque battement il avait la sensation qu'elle évoluait et se contorsionnait doucement. A chaque battement, la membrane noire se soulevait d'un mouvement rapide et fluide, comme le ferait un véritable cœur. Fasciné, il fut incapable de décrocher son regard, d'autant plus qu'elle éméttait une étrange lueur interne. Ce n'était pas vraiment de la lumière, mais quelque chose lui permettait de briller et de lui donner un air quasiment divin. Il ne savait pas du tout ce qu'il avait sous les yeux, mais une fois encore son propre cœur se cala sur les battements et il s'approcha lentement du centre. Pouvait-il le saisir ? Que se passerait-il si ça devenait sien ? La raison ne lui parvenait plus, subjugué par le spectacle incroyable qu'il avait sous les yeux. Sa main droite se tendit alors que ses doigts se dépliaient pour venir au-dessus de cette forme de vie particulière et anormale. Il avait envie de la toucher.

– Je te déconseille de faire ça.

Une main saisit brutalement son bras droit au niveau du poignet, et une douleur vive le traversa. Il avait la sensation qu'on venait de le brûler avec un fer chaud, et il recula de plusieurs pas en se tenant le bras, retenant un gémissement de douleur. Les larmes montèrent à ses yeux tandis qu'il serrait son bras endoloris contre lui, mais il redressa la tête pour voir qui venait de l'interrompre, et surtout de lui infliger cette douleur ardente.

– Tu n'as rien à faire ici.

Une voix calme, posée, un regard onyx comme le reste de la pièce, une chevelure claire qui venait percer la noirceur de cet endroit. Il voulut ouvrir la bouche pour protester, dire qu'il n'avait jamais désiré être ici de base, mais tout son refusa de sortir. Soudain, le sol s'ouvrit sous ses pieds, comme une trappe dérobée qu'il n'avait su percevoir jusqu'à présent. Il flotta un très court instant, avant que la sensation de chute ne le saisisse et qu'un hurlement s'échappe de sa gorge. Le visage de l'inconnu disparu de son champ de vision aussi vite qu'il était venu, et le noir l'encercla totalement, alors que sa descente ne semblait jamais vouloir s'achever.

Quand son dos toucha enfin le sol, son corps hurla de douleur. Plus aucun muscle ne lui répondait. Il était paralysé, la souffrance prit possession de lui alors qu'une sanglante chaleur se répandait autour de lui. Il saignait abondamment. Sa vue était trouble, il ne sentait plus rien, que ce soit au niveau du touché ou de l'odorat, et c'est à peine si ses oreilles captaient quelque chose.

– Je t'avais pourtant mis en garde.

Une voix qu'il ne pouvait pas identifier, une silhouette intangible, instable, qui se penchait au-dessus de lui. C'est alors qu'il vit le feu, un immense brasier qui l'entourait et consumait tout son environnement. L'odeur âcre brûlait sa gorge en même temps que les cendres se faufilaient dans ses poumons. Incapable de bouger ou même de parler, il ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre son funeste destin. Il allait périr comme ça ? Sans même savoir pourquoi ni comment ? Non, il ne voulait pas mourir, pas maintenant. Il y avait encore tant de choses qu'il désirait voir dans le monde. Il voulait vivre. La terreur embourba son cœur et sa conscience, alors que des larmes chaudes s'échappaient de ses paupières, lui brouillant encore plus la vue. Il ne savait même pas si l'inconnu était encore là. Et puis, il ne le sauverait certainement pas.

– Dé...so...lé...

Tient, pourquoi s'excusait-il d'ailleurs ? Il n'avait rien fait de mal après tout. C'est comme si ses lèvres s'étaient mues sans son autorisation. Jusqu'au bout, il n'aurait rien compris. Jusqu'au bout, tout aurait été nimbé de mystères et de secrets. Il sentit son corps le lâcher, son énergie partir par chaques pores, et il ne parvenait plus à garder les yeux ouverts. Lentement, la chaleur du sang se dispersa, ne laissant qu'un froid glacial, celui de la mort. Les yeux clos, il rendit son dernier soupir. La mort était une bien étrange sensation, c'est comme s'il flottait sur un délicat nuage, sous un duvet chaud. Finalement, ce n'était pas si mal que ça...

Alors qu'il se laissait emporter, un bruit strident perça ses tympans, et il avait beau essayer de se boucher les oreilles, rien ne le faisait taire. Que diable avait-il fait pour ne même pas pouvoir être tranquille une fois dans la mort ? Il essaya d'ignorer le son perçant, se recroquevillant sur lui-même. Puis, un frappement sourd se superposa, comme si l'on frappait à une porte.

– Mamoru ! Ton réveil !

Cette fois, il connaissait cette voix, c'était celle de sa mère. Il sortit de sa position foetale et se frotta les yeux, alors qu'un nouveau bruit sourd le faisait sursauter. La lumière s'imposa à lui, un plafond blanc, sobre, avec des traces de peintures qui s'écaillent légèrement. Une couette bleue, chaude, sur lui. Un matelas doux et confortable contre son dos. Et un réveil qui hurlait à sa droite sans s'arrêter. D'un geste mécanique il abattit sa main dessus pour le faire taire, et calmer sa mère qui s'impatientait.

– C'est bon, maman.

- Dépêche-toi, tu vas être en retard pour l'école !

Puis elle s'éloigna de la porte, les bruits de pas se faisant de moins en moins bruyants. Un rêve ? Tout ça n'avait été qu'un rêve ? Il resta prostré dans son lit un moment, incapable de bouger, faisant le point sur son propre corps. Il ne ressentait plus aucune douleur, ni brûlure, ni même de larmes sur ses joues. Il était en parfaite santé, comme au moment de se coucher 8h plus tôt, la veille. Pourtant, il en était certain, il avait ressenti la moindre sensation de ce rêve, au point de le confondre avec la réalité. Il avait vu la mort tomber sur lui et l'emporter dans ses bras.

– Endou Mamoru ! Il est temps de se lever ! scanda sa mère qui venait de faire subitement irruption dans sa chambre.

Elle avait ouvert la porte d'un geste vif, sans se demander si son fils était apte à recevoir du monde. Elle était légèrement énervée, mais son visage changea immédiatement d'expression quand elle vit le teint pâle de son enfant et le fait qu'il n'avait toujours pas bougé.

– Qu'est ce qui t'arrive ? Tu es malade ? S'inquiéta-t-elle en se précipitant à son chevet.

Il est vrai que ce n'était pas dans ses habitudes de traîner au lit. Habituellement, il sautait dans son uniforme pour aller se remplir l'estomac, et rejoindre ses amis par la suite.

– Désolé, j'ai juste fait un mauvais rêve.

Il se redressa et lui offrit un sourire, qu'il espéra le moins crispé possible. Cela ne sembla pas suffire, car l'inquiétude ne disparut pas du regard de sa mère, qui posa une main sur son front pour vérifier qu'il n'avait pas de fièvre.

– Hum, ça semble aller. Tu es sûr que ce n'est que ça ?

– Oui oui, je t'assure ! Juste un cauchemar très réaliste !

Elle fit une moue dubitative, mais devant l'insistance de son fils elle lui laissa le bénéfice du doute et se redressa.

– Bien, mais n'hésite pas à me le dire si tu ne te sens pas bien.

– Promis !

Elle lui lança un dernier regard, avant de quitter la chambre et fermer la porte pour lui laisser un peu d'intimité. Le jeune homme passa une main dans sa chevelure brune et en profita pour chercher le bandeau orange qu'il arborait toujours dès qu'il sortait de son lit. Il l'enfila et se regarda vite fait dans le miroir, mais en effet il comprenait pourquoi sa mère s'était tout de suite inquiétée. Il était blafard, son teint revenait à peine à la normale, et des cernes noires soulignaient ses yeux avec bien trop d'insistance pour faire croire qu'il avait bien dormi. Il se doutait que sa mère ne serait pas la seule à se poser des questions, mais il dirait simplement qu'il avait fait un mauvais rêve. Ce n'était pas un mensonge après tout. Ca avait été un rêve réaliste comme jamais auparavant, mais il était bien vivant et bien portant. Peut-être devrait-il l'oublier et ne plus y penser, tout était derrière lui désormais.

– Allez, on se reprend !

Il se frappa les joues avec énergie et retira son pyjama pour s'habiller. Il revêtit son uniforme de classe et quitta sa chambre avec son sac pour descendre à la cuisine et retrouver ses parents. Son père buvait un café en lisant le journal, tandis que sa mère s'occupait de faire un brin de vaisselle. Dès qu'il posa un pied dans la pièce, elle se tourna vers lui et le détailla de haut en bas, comme pour s'assurer que tout allait bien et qu'il n'y avait aucun risque d'effondrement.

– Je vais bien, maman, sourit-il en venant s'asseoir en face de son père.

Elle ne répondit rien, hochant juste de la tête avant de terminer sa tâche. Endou prit le petit déjeuner préparé par sa mère, et le devora avec appétit. Ce mauvais rêve n'avait en rien entamé son appétit en tout cas, son estomac hurlait de famine, comme s'il avait dépensé une énorme quantité d'énergie. Comme s'il avait parcouru des kilomètres à n'en plus finir dans un immense couloir sombre pour ensuite faire une chute libre et mourir.

Il secoua vivement la tête, ce n'était pas le moment de repenser à ça. Il devait vivre dans la réalité et avancer en laissant le passé derrière. Après avoir fait disparaître lait et céréales, il sortit de table, effectua sa toilette en quelques minutes, et salua ses parents avant de filer de la maison.

– Passe une bonne journée mon chéri ! fit sa mère avant qu'il ne ferme la porte.

Il traversa les trois mètres d'allée qui le séparaient du portail vert de la maison et arriva rapidement dans la rue. L'air frais pénétrant ses poumons lui fit un bien fou, et il s'en donna à cœur joie de prendre plusieurs grandes inspirations, comme pour se rassurer et se conforter dans cette idée qu'il était bien vivant. Il allait se rendre au lycée, comme à son habitude, s'endormir en classe car il ne comprenait rien, puis rejoindre son club de foot favori pour s'entraîner avec ses amis. Il n'y avait que ça de vrai dans la vie ! Avec énergie, il avança gaiement sur le chemin le menant à l'école, il n'était qu'à quelques minutes à pied de son établissement. Sur le trajet, il passait par un petit parc bien entretenu. Les arbres étaient pleins de vie, des fleurs parsemaient le sol un peu partout, l'herbe fraîchement coupée dégageait une odeur douce et agréable qui venait titiller ses narines. Il ralentit un peu le mouvement pour profiter de ce moment de calme et de plénitude, jusqu'à ce qu'il remarque une personne allongée dans cette même herbe. Qui donc s'amusait à faire la sieste ici ? Il s'approcha, un peu curieux, et découvrit un garçon dans ses âges. Il ne portait pas d'uniforme, juste un jean sombre et une chemise blanche entrouverte avec une veste noire par-dessus. Il semblait détendu, endormi, ne se souciant pas du monde autour de lui ou du fait qu'il était en plein milieu d'un parc public. Endou sentit alors un frisson le traverser. Les traits de ce garçon lui étaient terriblement familier. Il lui fallut un court instant pour comprendre et réaliser que cette personne avait le même visage et la même chevelure que lui. Que ce garçon qu'il avait vu dans son rêve, et qui avait tout fait basculer.

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Bonjour tout le monde ! Après une longue, très longue absence du milieu de la Fanfiction, je reviens un peu dedans avec une toute nouvelle histoire. Comme vous l'aurez compris, elle sera conté par notre cher Endou Mamoru, qui va avancer peu à peu dans un monde alternatif à ce que vous connaissez d'Inazuma Eleven. Mais avec moi, vous devez être habitué je pense...

En tout cas, je ne vous en dévoile pas trop, je vous laisse découvrir l'intrigue au fur et à mesure, et j'espère que cette lecture vous plaira. N'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour donner votre avis si le cœur vous en dit. 

A très bientôt pour la suite ! 

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