Chapitre 18 - Gourmandise et Luxure
Villa prés de Melbourne(Australie)
Sunday, mai 6 th
16.00 a.m
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Mon pantalon, et mon boxer finissent sur mes chevilles, tandis que Dustin s'agenouille devant moi. Diable que cette situation est excitante. Je commence déjà à avoir un début d'érection.
- Tu ne veux pas qu'on s'étende dans le lit, ça sera plus confort ?
- C'est très bien ici. dit-il alors qu'il commence à embrasser mes cuisses.
- T'es sur ?
- Oui, maintenant laisse-moi me concentrer sur ce que je fais. Et ne fais pas trop de bruit, Travis pourrait t'entendre.
- Ca, ça dépendra de comment tu t'en sors...
- Tais-toi ou j'arrête.
Je me tais aussitôt et déguste chaque baiser se posant contre ma peau. Sa bouche remonte vers mon bas-ventre, en évitant, ma longueur qui grossit à vue d'oeil. J'ai envie de gémir d'impatience mais de peur qu'il m'en punisse, je préfère attendre sagement. Ses mains viennent s'accrocher à ma taille, et sa langue coquine chatouille mon nombril. Je me mords la lèvre, ma verge à présent au mieux de sa forme, se retrouvant hyper sensible. Son muscle buccal, redescend sensuellement vers elle et effleure mon gland. J'en tressaille, ce qui fait sourire l'homme à mes pieds.
Il lève un instant le regard vers moi, sa bouche enrobant mon sommet, puis se concentre à nouveau sur ses actes. Il joue un petit moment avec mon extrémité, puis ses lèvres s'étirent engloutissant mon sexe. Putain, pensais-je en levant la tête vers le plafond.
Il entame une série de vas-et-viens langoureux, me serrant comme dans un étau, et je commence à gémir bien trop intensément. Je me reprends, canalisant mes vocalises, mais c'est un vrai défi, tant il me fait du bien. Sa main droite vient empoigner fermement mes bourses et je ne peux retenir un grognement de plaisir. Il m'absorbe un peu plus profondément, et ça devient de suite trop à supporter. Je plaque ma paume contre ma bouche, sentant l'orgasme poindre, et de l'autre me soutient à la poignée de la porte. Je me sens pris de spasmes, et mon garde du corps se retire à cet instant. Sa main se referme rapidement autour de mon extrémité, alors que je me laisse aller, le corps tremblant incontrôlablement.
Dustin se redresse, et s'empresse de trouver de quoi se nettoyer avant de me tendre un mouchoir pour que je fasse de même. Il me sourit et lance fier de lui :
- Inutile de te demander si j'ai été bon, il me semble que tu as été assez éloquent.
- A moi de te faire plaisir, maintenant. Dis-je après avoir remis mes vêtements.
- Non, moi je vais aller jeter nos mouchoirs, me laver les mains et on va aller au salon déguster ces délicieux cupcakes.
- Ton pantalon est serré, tu ne vas pas retrouver les autres comme ça.
- Bien sûr que non, je sais comment me calmer.
- Tu ne veux pas que je t'y aide ?
- J'adorerais mais, je me fais désirer. À moins que tu décides de cesser le jeu et de t'offrir à moi. Dans ce cas, tu pourras me toucher autant que tu veux chéri...
- Je te rendrais la pareille à un moment donné, mais rêve pas, tu céderas avant moi. Je prends les gâteaux et j'invite tout le monde à descendre. Rejoins-nous au salon.
- Ça marche. A tout de suite.
Chargé de la boite de gâteaux, je rejoins mon meilleur ami et lui lance :
- La mère de Dustin nous a fait des pâtisseries. On va se régaler.
- Hum, ça à l'air délicieux, répond-t-il lorgnant sur le paquet que je viens d'ouvrir sous ses yeux.
- Je monte chercher les autres en haut.
- Et ton bodyguard?
- Il arrive, il est au téléphone.
J'emprunte les escaliers qui mènent à l'étage et croise Charly, mon chauffeur que j'incite à retrouver Travis.
- Je descendais de toute façon, pour profiter de la bibliothèque.
Arrivé sur le palier, j'entends le rire d'Heather qui parvient de sa chambre, au fond du couloir. Je repense immédiatement à la conversation que j'ai eu avec Travis, quand je lui disais que j'étais sûr qu'il y avait quelque chose entre elle et mon agent. Maintenant j'en suis encore plus certain. La porte étant grande ouverte, je me dirige vers elle d'un pas franc, si ce n'est pas fermé, c'est que la voie est libre.
Ma phrase se coince dans ma gorge face à la vue qui s'offre à moi et je ne sors qu'un "merde désolé". Je ferme les yeux pour chasser l'image que je viens de voir, puis fais aussitôt demi-tour, avant de filer en vitesse.
- Eh ben qu'est-ce qui se passe, t'es tout rouge mon pote.
- Je viens de voir un truc horrible, Heather et Marcus, comment je vais pouvoir chasser cette vision de ma tête...
- Oh merde, t'as la tronche d'un mec qui les aurait surpris, dit Dustin
- La porte était grande ouverte, comment j'aurais pu deviner moi aussi.
- Ils ne faisaient pas de bruit ?
- Non j'ai juste entendu Heather rire, rien de suspect. Et quand je suis rentré dans la chambre, elle était assise sur le bureau, totalement dévêtue du haut, et Marcus, le cul et tout le bazar à l'air, c'était horrible. Arrêtez de rire, tous les deux, c'est pas drôle !
- C'est d'avoir vu une paire de seins qui te choque comme ça, se marre Tray
- Je bosse avec eux, comment je vais pouvoir les regarder maintenant ?
- Qu'est-ce que tu peux être prude...renchérit Dustin
- Je ne suis pas prude, c'est malaisant ! Charly tu es d'accord avec moi, toi ?
- Je comprends ton malaise oui, mais il faut rester professionnel.
- Hum James...je suis désolé que tu es assisté à ça...Me lance Marcus qui entre dans le salon.
- Ouais moi aussi, vous auriez pu fermer la porte. Là, j'aurais toqué.
- On se croyait seul, après avoir entendu Charly quitter sa chambre...s'explique mon assistante.
- Quand même, quand on s'adonne à ce genre de plaisir, on s'enferme, c'est une évidence.
- Tu as raison James, ça ne se reproduira pas. Nous sommes désolés de t'avoir choqué...mais tu sais ce que c'est, parfois y'a cette tension entre deux personnes, on se laisse aller. Ne crois pas que je n'ai pas remarqué ce qui se trame entre toi et Dustin. Me dit mon manager
- Pardon ?
- Vous êtes cul et chemise alors que lorsque je te l'ai présenté, tu tirais la gueule. Après son agression, tu étais à ses petits soins, puis y'a les sourires, les clins d'oeil lubrique...
- Oui il se passe des choses entre nous, mais que je sache, tu ne nous as pas surpris en pleine action et je crois que si tu le faisais, tu ne serais pas ravi non plus.
- N'en fais pas autant, tu vas t'en remettre.
- Voir son boss, à moitié à poil, c'est particulièrement dérangeant.
- On s'excuse James, qu'est-ce que tu veux de plus ? interroge Heather
- Que cette image s'efface de ma mémoire.
Sur ces mots, je m'assois prêt de mon garde du corps et leur dit :
- Je venais vous chercher pour vous inviter à prendre un encas avec nous, la mère de Dustin nous a gentiment préparer des cupcakes.
- Oh c'est gentil.
- Elle adore faire plaisir. Régalez-vous.
On se sert tous, et engloutissons rapidement un premier gâteau. J'en prends un deuxième et dit à Marcus :
- Au fait, j'aimerais publier un message à mes fans, je vois que tout et n'importe quoi, se dit sur l'arrêt de la tournée, je voudrais juste rassurer.
- Tu peux, vois ça avec Heather après, mais pas un mot sur ton harcèlement.
- Bien sûr, je ne suis pas idiot.
- James, je n'ai rien contre le fait que tu sois avec Dustin mais il est là pour te protéger. Je ne voudrais pas que des sentiments, des disputes, ou quoi que ce soit, vienne le déconcentrer de sa mission.
- Tu doutes de mon professionnalisme ? Intervient l'intéressé.
- Je sais que tu es très bon dans ce que tu fais, mais tout le monde sait que lorsque l'amour s'en mêle, ça peut altérer le jugement, les réflexes.
- Pas chez moi, au contraire, ça ne pourrait que me rendre meilleur si je tiens à lui.
- Et si une dispute survient, que tu lui en veux ? Tu pourrais perdre de tes capacités.
- Dustin saura très bien faire la part des choses. C'est son boulot de me protéger dans n'importe quelles circonstances, de garder la tête froide. Quoi qu'il arrive. Et si tu as ton mot à dire, sur à peu près tout ce que je fais, ma vie privée, ce n'est pas le cas. Que je sache, je ne dis rien sur la tienne alors que je viens de te voir en plein adultère.
- J'émettais seulement mes réserves pour que vous en teniez compte et que tout se passe au mieux pour vous.
- Le message est passé. Pas de problème. Allez maintenant mangez, ma mère n'a pas fait ces gourmandises pour que vous les regardiez.
- Tu as raison, faisons honneur à sa cuisine, et détendons-nous. Acquiesce mon manager.
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Les pâtisseries avalées, je me suis isolé dans ma chambre avec Heather pour rédiger un communiqué :
- Qu'est-ce que tu voudrais dire exactement ? M'interroge -t-elle
- Que je ne souffre d'aucune maladie, que ma santé va très bien surtout. Puis on pourrait expliquer que j'ai dû arrêter la tournée pour des raisons indépendantes de ma volonté, et de celle de Marcus. Des désagréments nous ont contraint malheureusement à stopper les concerts, mais nous espérons très vite pouvoir rependre les représentations.
- Ca me semble bien, je vais tout de suite mettre ça par écrit.
- Dis-moi, tu craques vraiment pour Marcus?
- Pour l'instant nous deux c'est récent, il m'attire mais on n'a pas vraiment parlé sentiment.
- Je te demande ça, parce que le rôle de la maitresse, ça risque de te faire souffrir à la longue. Tu sais qu'il est marié.
- J'ai que vingt-quatre ans, je ne cherche pas vraiment à me caser. Je vais voir comment ça se présente et puis on verra. Je sais que tu dois nous trouver dégueulasse, mais il se sent seul et quand il retrouve sa femme, c'est à peine si elle le touche. Parfois on a juste besoin de chaleur humaine. Tu dois comprendre ça mieux que tout le monde...
- Je ne pense pas que Marcus soit un sale type et toi une garce, bien sûr que je vous comprends. Je comprends qu'on puisse aller voir ailleurs quand la situation est compliquée dans son couple, mais ce n'est pas dans mes principes. Je m'en fiche de ce vous faites, ça ne me regarde pas, je ne vous juge pas, je m'inquiète juste que ça te fasse de la peine à un moment donné.
- Je suis totalement consciente du rôle que j'ai, j'en ai parlé avec lui. On a convenu que si nous tombions amoureux, il devrait faire un choix. Ni sa femme, ni moi, ne méritons d'avoir un homme qui joue sur les deux tableaux.
- Je vois, mais de son côté à elle, le mal sera fait...
- S'il l'a choisie, elle n'en saura rien. Parfois il y a des vérités qu'il vaut mieux taire. Quand ce n'est que du sexe, ça ne vaut pas la peine de faire souffrir quelqu'un. Qu'il couche avec moi ne veut pas dire qu'il ne l'aime pas.
- Désolé mais ça, ça reste incompréhensible pour moi, je ne juge pas, j'essaie d'être ouvert, mais ça ne s'adaptera jamais à moi.
- Je te comprends, j'étais comme ça avant, mais quand tu te retrouves à être dans le rôle de la maitresse, ta façon de voir les choses changent. Tu éprouves de l'empathie pour le trompeur, tu comprends mieux pourquoi il fait ça et que ceux qui trompent ne sont pas juste des salauds. Après ceux qui font juste pour se taper des jolies des filles, de beaux mecs, pour juste le plaisir physique, ça je suis d'accord, c'est dégueulasse. Marcus lui le fait parce qu'il à besoin de se sentir désiré, de sentir un corps chaud contre le sien, sentir une présence, pour combler un vide. C'est juste sexuel, mais pas que, tout en étant sans amour, tu vois.
- Un peu mieux, mais ça ne change pas mes principes.
- Je le conçois. Et toi alors, Dustin ?
- Ouais, ce mec à une attraction sur moi, c'en est dingue.
- Travis m'a dit que tu avais aussi été approché, par le très sexy Riley Johnson...
- C'est vrai mais il n'assume pas sa bisexualité, puis quand il m'a accosté, j'avais déjà craqué pour mon bodyguard et depuis aucun homme ne peut lui faire de l'ombre. Il m'a pris dans ses filets, et je compte bien y rester.
- Je suis ravi d'entendre ça. Désolé de vous interrompre, je peux vous déranger ? Interroge l'homme dans l'entrebâillement de la porte.
- J'ai tout ce qu'il me faut, je vous laisse. Fermez bien la porte derrière moi, les tourtereaux. Répond Heather en quittant la chambre :
Mon garde du corps s'exécute et je lui demande me levant du lit pour venir vers lui.
- Tu voulais me dire quelque chose ? Ou juste épier mes confidences ?
- J'ai entendu ta conversation parce que j'arrivais, je venais te voir parce que je m'ennuyais de toi.
- On s'est à peine éclipsé cinq minutes.
- Comme dit Marcus, on est comme cul et chemise, on se colle partout...dit-il ses mains venant s'accrocher à ma taille.
- En parlant de se coller partout...ajouté-je en enroulant mes bras autour de sa nuque.
- Hum ?
- J'aimerais que tu dormes avec moi ce soir.
- Et moi j'aimerais que ce soit toutes les nuits...
- Deux semaines et tu peux déjà plus te passer de moi...
- Je suis juste très pro, je prends mon rôle de garde du corps au sérieux. D'ailleurs, c'était adorable de te voir me défendre.
- Il avait tort, puis je n'ai pas supporté qu'il se mêle de ce qui ne le regarde, en aucun cas.
- Tu es sa star, il veut que tu sois bien protégé, surtout ces temps-ci, notre relation l'a inquiété, c'est tout.
- Je suis aussi un simple être humain qui a envie d'être aimé. Tu vois avant la tournée, on a passé six mois à s'occuper de l'album, donc c'est à peu près le laps de temps qu'il a passé loin de sa femme et il est déjà en manque affectif. Est-ce qu'il s'est demandé une seconde comment moi j'allais ? Moi ce n'est pas six mois, c'est cinq ans de solitude. C'est vrai que je ne l'ai pas montré au début, mais je suis tellement heureux depuis que t'es là. J'avais ce putain de gouffre dans le coeur, puis t'es arrivé et dès lors je me suis mis à revivre. Tu m'as regardé, tu m'as dragué...t'as remis du peps dans ma vie. Je me sens beau, sexy et désiré. Avant je me sentais juste seul...J'ai enfin espoir d'une nouvelle relation et tout ce que Marcus trouve à dire, c'est que ça pourrait nuire à ma sécurité ?
- Je ne pense pas qu'il ait voulu te blesser, il à été maladroit...
Je me suis prêt à rétorquer quelques chose, quand sa bouche m'interrompt. Ses lèvres s'échouent sur les miennes et m'embrasse avec tendresse. Lorsqu'on se sépare, après un long baiser, il me murmure :
- Pense plus à lui, calme-toi...
- Quand tu m'embrasses comme ça, je suis aussi détendu qu'après l'amour. Décidément ta bouche fait des merveilles.
- Et c'est que ma bouche...tu veux tester le reste?
- Non voyons chéri, tu sais bien que je suis trop prude pour le reste...Dis-je en m'extirpant de son étreinte.
- J'étais sur que ça t'avait piqué au vif...
- Je suis pas vexé, je te connais, je sais très bien que tu as dis ça pour me chercher, et ça me sert à mon tour. Cette fin de journée et cette nuit, sera sage...mais demain est un autre jour. Je vais de ce pas rejoindre Tray au salon. Reluque bien mon petit cul pendant que je m'éloigne...t'es pas prêt de t'y glisser.
- James...tu me rends dingue.
- Je sais chéri. J'adore ça.
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