Chapitre 2 : Mon nouveau Lycée
Le garçon de belle figure me déposa net devant le lycée.
— Comment... Comment tu as su pour mon lycée ? demandai-je en descendant de la moto.
— Ton uniforme. Regarde ton uniforme, répondit le garçon.
— Ah oui, t'as raison ! Je réfléchirai avant de parler désormais. Désolé pour cette question inutile, dis-je.
— Non, ne t'en fais pas pour ça ! Qu'est-ce qu'il voulait, cet homme ? s'enquit mon sauveur.
— Ce carton ! montrai-je.
— Qu'est-ce qu'il contient ? demanda encore mon sauveur.
— J'en sais absolument rien. Si je te dis quelque chose là tout de suite, c'est que je suis une menteuse. Et puis, c'est une très longue histoire. Peut-être que je t'expliquerai ça plus tard, expliquai-je.
— Ah ! Excuse-moi pour mon manque d'éducation. Je m'appelle Ochio's OMAKI, m'informa le garçon.
— Non, pas besoin de t'excuser... Moi c'est Méliz... MISTUCHI, répondis-je, toute gênée.
— Enchanté alors, Méliz, dit Ochio's d'un air si charmant.
— ...
— Tu es très en retard ! Tu sais ?
— Oui, je le sais, mais je me suis perdue sur la route.
— Je comprends maintenant ! Tu es nouvelle ici ? m'interrogea le charmant.
— Oui ! Je viens de SEJONG, affirmai-je. Et toi ? Tu n'apprends pas ? demandai-je avec curiosité.
— Si ! Je suis inscrit dans ton nouveau lycée mais je n'aime pas venir les premières semaines de cours, répondit Ochio's.
— Mer... Merci ! Si tu n'avais pas été là, je serais sans doute dans une mauvaise posture, le remerciai-je.
— Ne t'en fais pas ! Le plus important c'est que tu es là. Désormais, tu n'as qu'à te dire que c'est un mauvais souvenir, répliqua Ochio's.
— ...
— Bon ! Je dois y aller et tu dois aller en cours en plus, lança Ochio's en démarrant sa moto.
— Merci encore une fois, je t'en serai reconnaissante, dis-je.
— Mais cette année, je ferai une exception pour toi. Je viendrai la première semaine des cours, cria Ochio's car il s'était déjà beaucoup éloigné.
J'attendis qu'il soit assez loin puis je regardai enfin mon nouveau lycée. Dès le premier coup d'œil, je fus émerveillée par la beauté de ce dernier. J'entrai dans le fameux lycée Séoul Daewon. C'est un lycée de ouf ! J'en ai vu des lycées, mais celui-ci est tellement beau, majestueux, fantastique, incroyable mais vrai. Je partis à la réception pour prendre mon emploi du temps puis je cherchai ma classe. Je la trouvai puis j'entrai. Soudainement, une voix familière m'interpella :
— Hey ! Méliz, par ici !
Je vois enfin cette personne : c'est Nzana. Je la rejoignis.
— Salut Nzana, saluai-je.
— Ouais, salut ! Allez, assieds-toi, j'ai gardé cette place pour toi dès que j'ai su qu'on était dans la même classe, répondit-elle.
— Merci, c'est très gentil de ta part ! remerciai-je.
— Tu es super en retard ! Qu'est-ce qui s'est passé ? me demanda Nzana.
— Je me suis perdue sur le chemin, répondis-je.
— Qu'est-ce que tu fais avec ce carton ? s'enquit Nzana. Dépose-le !
— Oui, tu as raison. D'ailleurs, ce carton fait partie de mon retard mais c'est une longue histoire, je t'expliquerai plus tard, expliquai-je.
— En tout cas, tu as de la chance. Les profs de la matinée ne sont pas venus et aucun d'eux n'arrivera de la journée.
— Ah !
— Puisqu'on n'a pas cours, je peux te faire visiter le lycée ? me proposa Nzana.
J'acceptai.
Ensemble, nous parcourûmes les couloirs du lycée, ornés de fresques artistiques et de plantes suspendues qui donnaient une ambiance chaleureuse et accueillante. Les salles de classe étaient spacieuses, dotées de grandes fenêtres laissant entrer une lumière naturelle abondante, et équipées de technologies modernes comme des tableaux interactifs et des ordinateurs de dernière génération.
Nous allâmes au terrain de foot, un vaste espace verdoyant entouré de gradins où les étudiants pouvaient s'asseoir et regarder les matchs. Ensuite, nous visitâmes les terrains de basket, de volley et de handball, chacun ayant des installations de haute qualité et bien entretenues.
Puis nous passâmes à la salle de gymnastique, une immense salle remplie d'équipements de sport dernier cri, des tapis de gymnastique aux barres parallèles, en passant par des zones de cardio et de musculation. Nzana me montra ensuite la cantine, un grand espace lumineux avec des tables et des chaises confortables, où des cuisines variées proposaient des plats savoureux et équilibrés.
Nous terminâmes la visite par le préau, un lieu de détente avec des bancs et des fontaines, où les élèves pouvaient se reposer et discuter entre amis. Il y avait aussi un petit jardin zen, parfait pour ceux qui cherchaient un moment de tranquillité.
— Wouah ! Ce lycée est vraiment grand et sympa ! lançai-je.
— Oui ! Bon, on a déjà fait le tour du lycée. Je pense qu'on doit rentrer, répliqua Nzana.
Nous sortîmes du lycée et cheminâmes ensemble pour rentrer dans nos maisons respectives. Avant de se séparer, je lui demandai comment utiliser l'application pour commander un taxi. Au final, c'est un jeu d'enfant.
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