Chapitre 15 - C'était inscrit

Malgré mon sommeil réparateur, je fus réveillée très tôt par les premiers rayons du soleil. Je jetai un coup d'œil sur mon réveil, qui m'indiqua qu'il était à peine 5h30. Kakashi, dos à moi, dormait profondément, comme en attestait sa respiration lente et profonde. Le drap s'arrêtait sur sa taille et laissait apparaître son corps fin et musclé, marqué par diverses cicatrices plus ou moins récentes. Je détaillai à nouveau ces muscles que j'avais pu apercevoir de très près hier soir et je me sentis rougir à l'évocation de ces pensées. Je secouai brièvement la tête pour les extirper en essayant plutôt de me concentrer sur mon plafond. Je n'arrivai pas à croire que j'avais entrepris de moi-même ce genre de chose avec l'Hatake. Cela devait certainement être sous le coup des émotions que j'avais eu hier. Je m'étais raccroché à la seule personne à qui je m'étais liée et qui avait appris à me connaître sans fioritures. 

Kakashi m'avait vue heureuse. Kakashi m'avait vue triste. Et hier, Kakashi m'avait vue vulnérable. 

C'était la première fois que j'étais ainsi face à lui. Et malgré ça, il ne s'était pas formalisé pour autant et avait été là pour moi. Lorsque je me suis emballée, n'écoutant que les messages que mon corps m'envoyait, je n'avais pas lu une seule émotion négative dans le regard qu'il m'avait fait. J'y avais presque lu du soulagement que ce soit moi qui fasse le premier pas. L'argenté était sans doute trop timide pour entreprendre quoi que ce soit de son côté. Et la spontanéité couplée à la sincérité de nos sentiments avait fait le reste. Je pouvais encore sentir le tracé ardent de ses baisers sur ma peau, et la lignée de ses effleurements de doigts. 

Mes pensées avaient encore dérapé, me faisant secouer la tête plus violemment. Kakashi émit un léger grognement, me faisant stopper net et je retenais mon souffle en espérant ne pas l'avoir réveillé pour quelque chose d'aussi futile que des hormones en effusion. Heureusement, ce dernier se rendormit aussitôt, me faisant soupirer de soulagement.

Le récapitulatif de la journée d'hier m'emmena également à penser à cette entrevue que j'avais eu avec ce que l'on pourrait maintenant qualifier mon moi d'intérieur. Visiblement, j'étais encore loin de savoir tout sur moi, et à la vue de son silence, il s'agissait certainement de choses aussi conséquentes que ma généalogie. Mes pensées m'amenèrent aussitôt sur un indice qui m'avait été laissé. Le parc.

Le parc...

C'était là où tout avait commencé. Là où ma vie avait pris un virage brusque en rencontrant pour la première fois Kakashi Hatake, le ninja copieur que j'admirais grandement. Puis vint son élève impétueux mais tout aussi attachant, Naruto Uzumaki. Quelques temps après, Obito Uchiha faisait son entrée pour finir le soi-disant travail qu'il avait commencé. Effectivement, il n'y avait pas de doute au sujet du caractère tout aussi mystique que mystérieux de ce fameux parc. Mais comment pouvais-je obtenir des indices dessus ? Fallait-il que je m'y rende à la recherche de je ne sais quoi ? Ou peut-être devais demander conseil à quelqu'un ? J'éliminais de suite Naruto dans cette hypothèse car je doutais qu'il puisse m'apporter quelconque réponse là-dessus. Son expérience dans le domaine shinobi n'était pas encore assez étoffée pour m'aider. Restait Kakashi ou bien Masashi Kishimoto. Mais je ne savais pas si je pouvais revoir ce dernier, si j'en étais capable à l'heure actuelle.

À l'évocation de mon passé, de cette révélation aussi violente qu'inattendue, je n'avais rien trouvé d'autre que de partir en courant du bureau, les yeux embués de larmes couplés à une boule grandissante dans ma gorge qui me faisait suffoquer. Après un rapide coup d'œil entre eux, blond et l'argenté m'avaient rapidement suivie et rattrapée, non sans présenter de rapides excuses à leur créateur avant. Quand, au bout de quelques kilomètres de course, mes poumons me supplièrent d'arrêter cette torture, j'avais continué le chemin à pied. Je n'avais pas touché mot de tout le trajet, me contentant de suivre machinalement le chemin menant à mon domicile. Seules nos respirations haletantes rompaient le silence autour de nous. Je n'avais même pas eu le courage de reprendre les transports en commun, tant et si bien que nous mîmes bien deux heures pour arriver à notre destination avant que je n'abandonne mes coéquipiers pour aller me cloîtrer dans ma chambre.

Il était maintenant près de 6 heures, et je trépignais de me lever. Je décidais finalement de ne pas attendre que Kakashi se réveille, et de me préparer silencieusement à la lumière de l'aube. Je pris mon téléphone qui était posé sur ma table de chevet, un vieux carnet avec un stylo sur mon bureau, mon sac à dos, puis je sorti en fermant délicatement la porte. Je tendis l'oreille et distinguais de légers ronflements provenant du salon, m'indiquant que le goupil dormait lui aussi profondément. À pas de loups, je me dirigeais dans la cuisine pour me prendre quelques victuailles que j'emportai avec moi et je sorti de la maison aussi discrètement que je le pouvais.

Dehors, le soleil s'était un peu plus manifesté. Néanmoins, les reflets du ciel typiques de l'aurore ne s'étaient pas encore totalement estompés. L'on pouvait y voir un mélange de couleurs douces et chaudes se mêler les unes aux autres, comme estompées dans les vagues de nuages. Des pointes de violet, de rose et de jaune parsemaient ces champs de coton, jouant avec les couleurs chatoyantes de l'astre lumineux. Un rayon se posa progressivement sur mon visage et je fermais les yeux pour apprécier sa chaleur réconfortante contre mon épiderme. Il me fit un bien fou, j'avais l'impression qu'il m'encourageait à sa façon sur ce que je m'apprêtais à faire.

Essayant d'ignorer la boule qui se formait dans mon ventre, je me mis en marche. La ville était encore majoritairement endormie, mais cela ne m'empêcha pas de croiser des personnes, majoritairement des employés qui se rendaient sur leur lieu de travail à la vue de leur tenue. Cela me faisait d'ailleurs penser que la rentrée approchait grandement de mon côté, et que les résultats de mes examens étaient publiés depuis un moment déjà. Peut-être une semaine, voire deux à l'heure qu'il est. Avec tous les événements récents, je n'avais toujours pas trouvé le temps de les consulter, et il serait grand temps que je le fasse dès que je rentre, au cas où j'aurais des épreuves à repasser d'ici peu. Malgré mes efforts conséquents dans mes dernières révisions, le rythme d'examen était tel que personne n'était à l'abri de cela. Lucy, elle, avait tout validé avec succès et nous nous en étions réjouies lors de notre dernière conversation vidéo. À ce propos, je me souvenais qu'elle était rentrée la veille et qu'elle attendait certainement à ce que je passe la voir. Je le ferai dans la journée, mais j'avais d'abord d'autres plans en tête.

Ma connaissance du chemin me fit rapidement arriver sur le lieu que je visais. Peu animé en cette heure matinale, seulement quelques joggeurs s'affairaient sur les chemins qui bordaient l'endroit. Le feuillage d'un vert luxuriant se balançait paresseusement, à la merci des rares brises qui venaient le trouver. Et le lac, cette grande étendue d'eau qui reflétait à la perfection le ciel au-dessus d'elle, était d'un calme saisissant. Quelques canards barbotaient dans l'eau, suivi de quelques petits canetons qui jouaient déjà énergiquement avec leurs compères. De cette scène se reflétait une certaine sérénité, dont je n'arrivais pas à m'imprégner tant mon esprit bouillait. Ce parc, et certainement cet endroit, avait encore quelque chose que je devais découvrir. Pourtant, je ne remarquai rien d'anormal autour de moi. Je regardai aussi précisément que possible le moindre indice qui pouvait éclairer ma lanterne, mais sans savoir quoi chercher, il était très compliqué de savoir sur quoi se focaliser. Ainsi, je décidai de flâner tout autour du lac, à la recherche d'un détail, aussi léger fut-il. 

Je découvris de la sorte une pancarte en bois, plantée dans le sol. Ma curiosité me poussa à lire ce qui était inscrit dessus.

Lac Henka

Lac créé artificiellement afin de stocker le surplus d'eau de la ville de Tokyo, suite à de nombreuses inondations ayant frappé la ville. Par sa grandeur et sa situation idéale, il sert également de réserve naturelle à la faune et à la flore qui y ont été introduits afin de protéger les espèces sensibles. 

Début des travaux: le 29 mai 2001.
Fin des travaux: le 27 novembre 2001.

Merci à la commune de Tokyo et au Gouverneur, M. Aoshima Yoki, et aux différents partenaires affichés ci-dessous d'avoir permis le financement des travaux. 

Baignade, activités nautiques et pêche interdites. Il est interdit de nourrir les animaux sauvages.

Un panneau tout simple en somme. Mais une brève réflexion me fit réaliser que j'avais là un indice fulgurant. En le réalisant, je senti mon cœur s'emballer d'avoir un semblant de réponse. En effet, la date de début des travaux coïncidait étrangement à mon arrivée ici, d'après les dires de Kishimoto. Si je m'étais vraiment extirpée du monde des shinobis à dix-huit mois, cela correspondait aux alentours d'avril. Mais dans ce cas-là, pourquoi avoir construit un lac peu de temps après ? Les inondations qu'avaient eu la ville en étaient-elles vraiment la cause ?

Pour le vérifier, je savais où aller. En effet, la médiathèque municipale avait effectué il y a quelques années un événement pour fêter les 20 ans de la création du lac. À cet effet, différents ouvrages avaient été mis en rayon. Il était certain que je pourrai trouver là des informations précieuses sur mon interrogation. C'est ainsi que je couru précipitamment vers ce lieu qui pourrait changer la donne, non sans prendre le soin de prendre une photo du précieux affichage avec mon téléphone.

Malheureusement, dans ma précipitation, j'avais oublié de regarder l'heure. Même si j'avais trainé quelques temps au parc, il était toujours assez tôt. Mon téléphone indiquait 8 heures 37 et le bâtiment fermé devant moi n'ouvrait ses portes qu'à 9 heures. Poussant un profond soupir malgré moi, je pris place sur un banc situé non loin, et attendis patiemment en pianotant sur mon téléphone, me perdant sur les réseaux sociaux et rattrapant les conversations non lues depuis plusieurs semaines maintenant. Si je comptais bien, j'avais loupé pas moins d'une vingtaine de soirée en l'espace d'un peu plus d'un mois. Il faut dire que le rythme de ces dernières s'était considérablement accéléré depuis la connaissance des résultats des partiels. 

Un passage d'ombre devant moi me fit machinalement relever la tête. Une jeune femme s'était avancée vers la bibliothèque, et s'apprêtait enfin à ouvrir la porte. Je rassemblai aussitôt mes affaires pour la rejoindre, impatiente. Lorsqu'elle me vit dans son sillage, ses grands yeux bleus s'écarquillèrent de stupeur, avant qu'elle ne soupire légèrement en portant une main sur son thorax.

- Vous m'avez surprise, dit-elle dans un souffle en replaçant une mèche blonde derrière son oreille.
- Excusez-moi, répondis-je. Je suis plutôt matinale, mais je souhaitais à tout prix connaître un peu plus le lac Henka.
- Oh, et bien, je vous en prie, fit-elle non sans étonnement en me faisant signe d'entrer. À cette heure-ci, la bibliothèque est tout à vous ! 

Je comprenais sa réaction, cela devait être peu commun de croiser une personne comme moi qui montrait autant d'entrain face à une étendue d'eau de la ville. Je n'avais pas trouvé de quoi justifier ma demande, et après réflexion cela m'aurait certainement plus fait passer pour une personne louche qu'autre chose. Faisant fis de mon embarras grandissant, je la remerciai vivement puis m'introduis dans les locaux encore plongés dans l'obscurité. Lorsque la femme appuya sur l'interrupteur, une multitude d'ouvrages, de toute taille et de tout âge s'offraient à moi. Une odeur typique de papier usé par les années m'arrivait au nez, une fragrance que j'appréciais particulièrement. 

Enfant, j'adorais passer mes journées, et une grande partie de mes nuits à m'évader au fil des pages de romans fantastiques qui alimentaient avec soin mon esprit rêveur. L'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte m'en avaient malheureusement éloigné, mais cela ne m'empêchait pas de replonger dans un bon bouquin lorsque je trouvais suffisamment de temps libre.

Les ouvrages étaient soigneusement rangés par thématique puis par auteur, je ne tardais pas à trouver la zone qui m'intéressait tout particulièrement. Je fis parcourir mes doigts tremblants sur les tranches, détaillant soigneusement les titres. 

Lac Henka sous toutes ses formes – reportage photographie.

Comment le lac Henka a changé la ville de Tokyo.

Quelles activités faire un lac Henka?

En somme, des titres qui ne m'arrangeait pas vraiment. Je poussai un profond soupir en continuant mes recherches, essayant de ne pas désespérer si vite.

- Je peux peut-être vous aider ?

Un hoquet de surprise s'échappa de ma bouche alors que je me retournais rapidement vers sa source. Je reconnu les deux yeux bleus que j'avais observé quelques minutes plus tôt, sur un visage arrondi mais aux pommes saillantes. La femme semblait avoir un peu plus de mon âge, peut être un début de trentaine. Ses longs cheveux ondulés étaient regroupés en une queue de cheval haute et élégante, à l'image de sa tenue. Elle portait des boucles d'oreilles fines assorties à son collier, une tunique bleu marine et un tailleur noir qui mettait parfaitement en valeur sa silhouette. Des sandales compensées couleur café complétait son habillement. 

Me remettant de mon étonnement, je pris une profonde inspiration puis finis par hocher légèrement la tête.

- En fait, je suis à la recherche d'informations concernant l'histoire du lac. 
- Oh. Nous avons pourtant une publication à ce sujet, cela m'étonne de ne pas la voir ci.

Elle se tût un instant, en proie à la réflexion. Ses doigts fins et vernis caressèrent distraitement son menton.

- Je me souviens ! Se rappela-t-elle. Un monsieur est passé il y a quelques jours pour l'emprunter... Je suis navrée.

Je ne pus me retenir d'afficher ma déception certaine. J'avais l'impression que chaque piste potentielle que j'avais m'éloignais toujours plus des réponses que j'attendais. Je m'apprêtais à saluer la blonde, quand elle m'interpella.

- Attendez ! Si vous avez un moment, toutes nos œuvres sont intégralement scannées et disponibles sur nos ordinateurs.
- Oh, c'est génial. Avec plaisir, m'enjouai-je, emprunte à une nouvelle joie. 
- Suivez-moi, je vais vous montrer comment faire.

La bibliothécaire alluma un poste de travail, et après quelques coups de souris et avoir tapé le titre de l'ouvrage en question, je vis enfin ce dernier apparaître devant moi, prêt à être découvert.

- Et voilà, me lança la femme, tout sourire. Je vous laisse le consulter, et si vous avez besoin d'un quelconque renseignement, n'hésitez pas à faire appel à moi !
- Je vous remercie, répondis-je en m'installant, en lui rendant la pareille tout en déballant mes affaires.

Je sorti mon carnet, dans lequel j'avais pris soin de noter le nom du lac et les dates qui y étaient associées. J'en étais sûre, cela ne pouvait pas être un hasard. J'inscris aussitôt les références du livre :

Le lac d'Henka – L'histoire détaillée du plus grand lac de la ville de Tokyo. Par Hiro Miru, février 2023.

La main tremblante, je fis défiler une à une les pages. Tous les noms des personnes attenantes au projet y étaient mentionnés, parmi lesquels l'ingénieur des travaux, les paysagistes, les ouvriers, également des scientifiques. Des photos d'époques montraient le parc avant, où l'on pouvait voir une magnifique allée, bordée d'arbres soigneusement taillés. Mon attention se porta sur un titre prometteur. « Des circonstances troublantes ».

Mais ce lac semble avant tout regorger de secrets qui lui sont propres. Plusieurs témoignages témoignent en effet l'apparition d'une vive lumière en plein milieu de la nuit qui sépare le 11 et le 12 avril 2001. Nul ni personne ne savait d'où pouvait provenir ce phénomène, encore inexplicable de nos jours malgré l'intérêt croissant des scientifiques. Le lendemain, une enfant à peine âgée de 18 mois est retrouvée, complètement perdue, par un promeneur. Malgré de multiples recherches, il n'a pas été possible de retrouver l'identité de la petite fille. Cette dernière a finalement été placée dans un orphelinat dont le nom, comme l'identité de cette dernière, resteront secrets.

Cependant, le mystère ne s'arrête pas là. Peu de temps après ce mystérieux événement, des choses étranges se sont produites dans les environs. En effet, différentes personnes affirmaient régulièrement aux forces de l'ordre la présence d'un homme suspect, vêtu d'une longue cape noire aux motifs étranges, semblant être des nuages rouges entourés de blanc. Le visage de ce dernier était simplement caché derrière un masque orange, et il semblait attendre quelque chose ou quelqu'un, avant de finir par repartir. De même, des événements météorologiques peu communs frappaient régulièrement la zone, comme des coups de foudre ou des pluies de feu. De ce fait, la zone était fréquemment incendiée, menant à mal le travail des pompiers de la ville de Tokyo. C'est aussi pour cette raison qu'un rayon de deux kilomètres a été complètement rasé, afin d'y installer un lac. Bien sûr, les figures du pays ne voulaient pas ébruiter les réelles raisons, que l'on pourrait presque qualifier de paranormales, de cette nouvelle installation. Ainsi, l'argument des précédentes inondations qui avaient frappé le pays a été adopté comme raison principale, ayant même été retranscrite sur le panneau d'information du lac fortement énigmatique. Mais qu'en est-il réellement ? En saurons-nous plus un jour ?

J'étais consternée. Je ne m'attendais pas à trouver autant de réponses dans un seul ouvrage, et j'étais à la fois soulagé que cela soit le cas, mais un autre sentiment prenait le dessus : la peur.

J'apprenais qu'Obito était déjà venu ici plusieurs fois, semblant attendre de me voir apparaître. Avait-il délibérément envoyé Kakashi et Naruto dans l'espoir de m'appâter, tel un vulgaire poisson qui attraperait un ver à la ligne ? Je me mordis toutefois la langue en réalisant que si c'était effectivement son plan, ce dernier avait marché à la perfection. Hormis le détail auquel il ne s'attendait pas : à l'inverse de mes compagnons, j'étais bel et bien capable de générer du châkra dans ce monde.

Une vague de froid glacial s'empara soudainement de moi, me figeant instantanément. Malgré la chaleur estivale, mes mains étaient désormais gelées et moites.

Il savait. 

Oui, c'est ça. Obito savait pour ma véritable identité. En faisant mine d'attaquer les deux shinobis, il voulait certainement vérifier mes pouvoirs et ce dont j'étais capable. Il voulait analyser mon comportement et ma force. Quand je pensais à l'attrait qu'il avait pour les bijû, il était fortement probable qu'il en soit de même pour moi, car il était à la recherche de pouvoir. Après tout, Kaguya était à l'origine du chakra, et sa puissance était inégalable. Il était évident qu'une descendante directe devait regorger de potentiel, et il devait attendre de moi que je lui confirme sa théorie avant de me capturer. Après tout, si cette dernière se révélait fausse, le balafré n'avait pas besoin de se donner du mal à prévoir une stratégie spéciale, ou que sais-je d'autre.

Tout était clair, désormais. À la vue de ces éléments, nous étions bien plus en danger que nous nous en doutions. Il fallait à tout prix que j'en informe Kakashi et Naruto. Lucy devra encore attendre pour avoir de mes nouvelles.


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Coucou vous ! 👋

Comme promis, j'ai pas mal avancé sur cette histoire, donc j'en profite pour vous sortir un nouveau chapitre ! 😜

En espérant qu'il soit à la hauteur de vos espérances ! J'ai déjà bien avancé sur le prochain qui devrait être terminé d'ici peu si j'arrive à tout bien structurer. 💪

Je ne le répéterai jamais assez, mais n'hésitez pas à réagir sur l'histoire, ce que vous aimez, ce que vous en pensez, si vous avez des conseils ou tout autre. Et merci aussi à tous ceux qui prennent le temps de lire mon travail, quand je vois le nombre de lecture qui augmente à chaque fois, ça me motive encore plus ! 🫶

A très bientôt ! 👋

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