HANDIE

Je sortis de la salle de classe en trainant des pieds. Franchement, c'était de l'injustice le fait de mettre un élève dehors parce qu'il dormait. De toute façon je ne suivais pas grand chose puisque je dormais.
J'avais passé une nuit blanche due à l'information que James m'avait donnée. En effet‚ mon père allait être jugé dans deux semaines et je savais même pas si j'aurai la force de le supp-
J'entrai de plein fouet dans quelqu'un me coupant ainsi dans ma réflexion.

--Je suis déso- Encore toi??!

--Comme on se retrouve. On dirait que le destin s'amuse à nous reunir. Un sourire naquit sur son visage.

--Ou plutôt tu t'es donné comme objectif de m'emmerder. Dis moi‚ tu me suis?

--Tu te trompes ma belle‚ je me suis seulement fais virer de mon cours.

--Ta vie ne m'intéresse guère! Maintenant‚ aies l'aimabilité de te barrer de mon chemin.

--Amabilité ? Ce mot ne figure pas dans mon vocabulaire. Qu'est-ce-que tu fais dehors toi?

--Cela ne te regarde aucunement. J'essayai de le contourner deux fois consecutifs mais il me fit obstacle.

--Putain ! Mais qu'est-ce-que tu me veux ? Cachais-je irritée.

--Laisse moi y réfléchir. Il prit un air pensif en grattant son menton.

Je profitai de son moment d'inattention pour m'éclipser.

--Hey ! Mais où vas-tu? Cria-t-il derrière moi.

Je me retournai et lui lançai:

--Loin de toi éspèce d'idiot! Un sourire espiègle prit naissance sur son visage et il se mit à courir. Et en plus il courait vite le batârd.

Je le sentis m'attrapper et me plaquer conte un mur.
Son visage était proche de la mienne‚ trop proche.

--Tu croyais partir où comme ça? Murmura-t-il et une bonne odeur de menthe emplit mes narines. Il avait bonne haleine pour quelqu'un qui fumait.
Nos yeux se verouillèrent. Ils étaient d'une couleur bleue-vert éclatante. Instinctivement je descendis mes yeux sur ses lèvres. Elles étaient charnues et roses. Mon cœur battit follement dans sa cage thoracique.

Bordel ! Qu'est-ce qui t'arrives Handoura Miller. Tu te ramollies ma vieille.

--Qu'est-ce-que tu me veux ? Je murmurai le souffle court.

--Je veux que tu sortes avec moi.

Je pouffai sarcastiquement

--Au fait, tu es le genre de gars qui croient qu'aucune fille ne peut résister à leur beauté. Assurais-je.

--Tu me trouves beau et irrestible alors ? Un sourire illumina son bea-...visage.

--Je n'ai rien dit de la sorte‚ triple andouille, sifflais-je en roulant des yeux.

--Je suis un triple andouille beau et irresistible maintenant ? Il souriait de plus belle.

Ce garçon était un vrai énigme pour moi. Il était trop lunatique, hier encore sur le toît, il se moquait de moi et voilà qu'aujourd'hui il etait d'une humeur joueuse. Mais malheureusement j'allais pas perdre mon temps à élucider le mystère qu'il etait. Si cela était deux années auparavant, je n'aurais pas dit non, mais les choses avait changées maintenant.

Pensant aux règles que je m'étais fixées, je pris la sage decision de me débarrasser de lui.

--Je n'aime pas trop la position dans laquelle on est.

--Tu as peur de succomber à l'envie de m'embrasser?

--Je ne veux surtout plus voir ta salle tête si près de la mienne.

--Tu te mens à toi même poupée.

Il se décolla de moi et ajusta son uniforme ce que je fis aussi.

--Je veux t'inviter quelque part pour passer l'heure, viens avec moi et je te promets que tu ne le regretteras pas.

--Non, je ne suis pas interressée.

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RYAN

--Je te jures que tu ne le regretteras pas.

--Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans: ''non, je ne suis pas interressée'' ?

La sonnerie retentit et dans un laps de temps les couloirs s'emplit de lycéens.

--Ok! Je te-

Je me tus en remarquant qu'elle avait disparue parmi la foule. Elle voulait jouer celle là ? Mais elle ne savait pas que personne n'était aussi bon joueur que l'unique et l'authentique Ryan Clark. Avec elle j'irai lentement et j'arriverai sûrement.

Oh oui! j'allais y arriver.

--Il y a entraînement aujourd'hui Ryan. Me rappela Erick en passant près de moi.

--Ouais je sais.

Tout déboussolé, je suivis mes coéquipiers vers les vestiaires.

* * *

--Tu n'aurais pa dû remballer le prof comme tu l'as fait. Me reprimanda Riley en me tendant la dernière assiette qu'il venait de laver.

--Attends ! C'est vraiment toi qui vient de dire ça ? Toi qui avais envoyé balader Mr Cassidy ? Je le questionnai essuyant l'assiette et la mettant à sa place.

Et oui‚ comme vous le voyez nous faisions la vaisselle.

--Non moi...c'était-

--Tu te défends en plus ? J'arquai un sourcil.

--Et puis‚ tu ne dois pas faire les mêmes bêtises que moi.

--Tu es mon model grand frère, le chariai-je et il roula des yeux.

--Je ne suis pas un bon un model à suivre Ryan, il énonça en prenant une voix grave.

--Ne dit pas ça Riley ! Tu as été un parfait model pour moi, et nos erreurs nous les avons commises tout les deux pas l'un sans l'autre.

--C'est moi qui t'avais conduit à les faire. Si seulement j'étais pas là. En fin de compte j'aurai du y passer comme Thay, ce serait mieux pour tout le monde.

Cette dernière phrase me coupa le souffle et me comprima le cœur instantanément.

--Tu t'es entendu parler?

--J'ai rai-

--TU TE RENDS COMPTE DE LA MERDE QUE TU VIENS DE DIRE? ÇA NE T'ES JAMAIS ARRIVER DE TE DEMANDER COMMENT J'ALLAIS FAIRE SANS TOI ?? ET MAMAN TU AS PENSÉ A ELLE?? Je lui demande en haussant le ton.

--Si j'n'étais pas là ça aurait été mieux pour vous.

--ARRETES AVEC CETTE EXCUSE BIDON RILEY ! TU SORS TOUJOURS CETTE MAUDITE PHRASE TOUT LE TEMPS BORDEL.

--PARCE QUE C'EST UNE FUCKING VERITÉ RYAN‚ QUE TU LE VEUILLES OU NON.

--TU ES PARTI UN AN‚ LOIN DE NOUS, LOIN DE MOI. TU NE T'ES PAS DEMANDÉ COMMENT J'AVAIS VECU TOUT ÇA ? Laisse moi te l'apprendre alors dis-je en me radoucissant, J'ai passé la pire année de toute ma fucking vie. Quand il pleuvait les soirs et que l'orage grondait‚ J'avais peur et j'ai voulu que tu sois là pour que tu me dises-

--Qu'est-ce-qui se passe ici ? Ma mère déboula dans la cuisine.

--C'est rien ! Riley repondit.

--C'est rien ? Je vous ai entendu hurler depuis ma chambre et vous me dîtes que c'est rien.

--Ton fils à raison, c'était rien.

Je quittai la cuisine et me dirigai vers la porte d'entrée, fou de rage.

--Où vas tu Ryan ? Il est trop tard m'informa Riley.

--Tu t'inquiètes pour moi maintenant ? Riais-je nerveusement.

--Dit tout ce que tu veux, mais ne quitte pas cette maison. Il se mit devant moi.

--Je fais comme toi, je fuis.

Sur ce‚ je quittai cette maison sous les protestations de ma mère et de Riley.

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TBH🌟