Chapitre 9
Le lendemain, enfin le lendemain pendant la même journée qui n'était pas un vrai lendemain mais un simple lever de soleil, Ciel a tenté d'éviter les toilettes.
Pourquoi ?
Parce qu'il s'était réveillé avec un horrible mal de ventre qui lui rappela sa petite escapade culinaire de la veille.
Un bon cachet de sa tante contre l'indigestion, il se recoucha vite fait, avant d'être appelé par les chiottes où il se libéra de sa galère intestinale. Trois bons passages plus tard, il se sentait d'attaque pour une bonne douche avant de finalement, à quatre heures du soir pile poil, se retrouver en face de chez Sebastian. Aka* Maison de son boss. Supposée, Maison de Finnian. Alors autant dire que ce n'était pas la joie.
Rien de nouveau dont nous n'étions pas déjà au courant. On savait tous que Ciel détestait beaucoup de choses, se plaignait à longueur de journée et avait un grand côté sarcastique sur tous les bords.
On l'invita dans le manoir puis dans un autre salon ouvert où il attendit patiemment que son élève vienne le rejoindre. Se rappelant combien en son temps c'était à l'élève d'attendre le professeur et non l'inverse. Notre Ciel avait des coups de vieux récemment. C'était le délire post diarrhée.
La jeunesse d'aujourd'hui vraiment !
Il n'eut pas le temps d'approfondir ses pensées pour fusionner avec son papy intérieur que le majordome réapparu.
- Monsieur vous attend dans sa chambre.
Encore un autre défilé non improvisé dans ce dédale de couloir, ils arrivèrent en face de l'immense porte de la chambre de Sebastian, qui l'ouvrit en grand, un sourire étrange sur les lèvres.
- Ciel, quel plaisir ! dit-il enjoué, Entre.
Euh... Rêvait-il ? Un Ciel hésitant pénétra la pièce mais garda tout de même ces distances, surtout suite à la manière dont Sebastian avait subitement rabattu la porte. Ce changement de comportement était anormal. Ciel pouvait comprendre que pour la reconversion d'un voleur on pourrait passer de grandes doses à petite dose. Comme voler une vache, puis un mouton, puis une poule... Puis plus rien. Excusez l'exemple de la ferme mais pour en revenir à l'essentiel, On ne pouvait pas arrêter aussi radicalement d'être méchant. Im-po-ssi-ble.
- On fait quoi ?, demanda-t-il en s'éloignant un peu plus.
- C'est toi le professeur. C'est à toi de décider.
Sebastian se laissa tomber sur la chaise.
- On va commencer par les premières leçons alors, dit Ciel agacé .
Mais histoire de rajouter une couche de méchanceté, il continua :
- Ça ne te fera pas de mal vu comment tu es nul.
Sebastian poussa la chaise voisine à la sienne, tapotant dessus, affichant ce sourire niais qui faisait peur à Ciel. Celui-ci éloigna la chaise avant de s'asseoir dessus. Mais avant qu'il ne puisse plonger la main dans son sac, la chaise fut tirée par une force incroyable par Sebastian et il se retrouva coincé face à lui.
- Qu'est-ce.... Qu'est-ce que tu veux Michaelis ?
- Rien. Je me disais juste que vu qu'on fera Biologie, il serait mieux qu'on soit assez proches l'un de l'autre. T'étais trop loin pour que je puisse capter quelque chose.
Ciel le dévisagea longuement à l'affût de la moindre irrégularité dans les gestes de Sebastian.
- Alors, on s'y met ?
- Oui. Mais je te préviens Michaelis, si tu tentes quoi que ce soit.
- Comme ?
- Me frapper, me torturer, j'hurle tout de suite.
- C'est compris, sourit-il.
Ils se mettent doucement au travail, Ciel s'étonnant de la rapidité avec laquelle Sebastian captait tout ce qu'il l'enseignait. Le sérieux du moment surprenait même Ciel. Il s'était attendu à tout aujourd'hui, sauf à bosser. En vrai. Sérieusement quoi.
- C'est bon, dit Ciel après une heure de dur labeur. Et si on faisait une pause ? J'ai soif.
Seb se leva sans demander à son interlocuteur ce qu'il voulait et se dirigea vers un téléphone mural. Il passa commande d'un thé glacé pour lui et imposa un verre de jus d'orange à Ciel. Et surprise, l'estomac de Ciel refaisait à nouveau des sciènes.
- Ça va ?, lui demanda-t-il.
- Oui.
Et il fallait lutter. Car faire la grosse commission chez son pire ennemi avait du bon, car il boucherait ces toilettes. Mais aussi du très mauvais ( et il ne parlait pas que de l'odeur) , car c'était la honte que d'aller aux toilettes chez les autres. Ce qui a toujours été un problème pour Ciel. Il faisait partie de ses personnes qui détestaient baisser leur pantalon en dehors de chez eux. Bon, le mot était mal choisi. pas baisser son pantalon dans le sens de baisser son pantalon, hein? Mais baisser son pantalon dans l'autre sens que le baisser. Il ne comprenait plus ces propres explications. Et pourquoi essayait-il de se justifier au juste ? Je parie que vous avez déjà deviné le sens qu'il voulait employer, sales coquins de lecteurs. ^^
En Deux ans au Victoria London, jamais, ô grand jamais n'était-il allé aux toilettes. Et il en était fier quand il pensait aux PQ, qui jonchait le sol, ou à l'odeur qui pourrait dare-dare réveiller un comateux.
Rien qu'y repenser lui retournait le ventre mais avait le mérite de faire remonter les merdes dans son colon- si c'était humainement possible. N'empêche que toute envie avait disparu.
- Je ne pense pas que ça aille, s'approcha Sebastian face à un Ciel dégoulinant de sueur.
- Je suis juste fatigué par la nuit précédente. Je peux te poser une question ?
- Vas-y, je t'écoute.
Peut-être que la bonne humeur de Sebastian le laisserait répondre à des questions.
- De quelle façon connais-tu les Rivers ? Surtout Finnian.
- Finnian est le neveu de Bard. Et Bard m'a adopté suite à la mort de mes parents.
Ciel ne s'est pas attendu à cette réponse et aussi directe en plus. L'atmosphère devint immédiatement plus lourde. Et le jeune Emo remercia le ciel quand il entendit cogner à la porte. Au lieu du majordome qu'ils attendaient, c'était un jeune blond, les cheveux en pagaille avec un regard de soumis qui fit son apparition. Quand on parlait du loup.
L'incroyable Finnian Rivers.
Voilà un autre qu'il ne rêvait pas de voir.
Il discuta un petit moment avec Sebastian à l'entrée qui demanda plus tard d'après Ciel, comme quoi Finnian voulait lui causer.
Ils se retrouvèrent donc au beau milieu du couloir, Sebastian ayant fermé la porte derrière lui. Et par la même occasion la bouche de Finnian car jusque-là, il n'avait pipé aucun mot, fixant ces Dr Martens.
Ciel s'adossa au mur, les bras croisés.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- M'excuser pour hier. Je sais que j'étais...
- Totalement torché ?
Il se mit à triturer ces doigts machinalement puis ses yeux se levèrent subitement, plongeant directement dans ceux bleus de Ciel.
- Je m'excuse. Je... j'ai dit trop de bêtises hier... Je ne me rappelle pas de la plupart des choses que j'ai dite, mais je sais que j'ai merdé.
- Tu penses ?, souleva Ciel un sourcil, pour bien appuyer sur le fait que Merder était un bien petit mot.
- Oui, je sais. Et je m'excuse. Je ne voulais pas. Je n'arrive pas à me contrôler quand je bois. Et tu sais combien Maylinn a insisté.
Oui, l'excuse parfaite. Maylinn, le petit démon aux cheveux roses. C'était une excuse minable vue que ce n'était pas elle qui contrôlait le débit de parole de Finnian. Mais n'empêche que l'excuse tenait la route. Maylinn était du genre persuasif.
- Tu te rappelles de quoi au juste ?, lui demanda Ciel.
Finnian regarda ailleurs à nouveau ; et Ciel fut un peu déçu que ses yeux verts ne soient plus sur lui.
- pas grand-chose... Juste que j'ai dit des bêtises.
- Du genre ?
Il n'allait pas pouvoir s'échapper ainsi. Ciel savait qu'il se rappelait bien plus qu'il ne voulait lui faire croire.
- Du genre ?, Insista-t-il.
- Que tu m'as soutenu sur le trottoir ?
Il regarda à nouveau Ciel qui d'un hochement de tête l'obligeait à continuer.
- Que j'ai dit certains trucs pas très gentils. Mais je ne me rappelle pas exactement quoi.
- Laisse-moi te rafraîchir la mémoire alors. Tu as dit, je cite'' Tu as les cheveux tout lisse et moche'', '' Tu as très mauvais caractère''. Et pour bien foutre la honte à Finnian qui rougissait comme un malade devant ces propos, Ciel un sourire machiavélique aux lèvres rajouta :
- Et tu as dit que tu me trouvais mignon.
Encore une autre couche de rouge. Pourvu qu'il ne s'étouffe pas.
- Tu as également dit que tu me désirais et que tu voulais m'embrasser.
- Ce n'est pas vrai, s'enflamma-t-il.
- Alors tu t'en rappelles maintenant ?
- Non, Hésita-t-il à continuer. Mais jamais je n'aurais dit cela.
- Michaelis est à côté, on peut l'appeler si tu veux. Il a été témoin de tout... Si.. tu es même rentré dans certains détails sur comment tu me jetterais sur le comptoir du café si tu le pouvais. Comment tu me déshabillerais et me caresserais.
La vengeance est un plat qui se mangeait glacé. Ou chaud bouillant dans le cas de Ciel. N'empêche qu'il adorait voir ce qu'il faisait subir à Finnian qui s'empourprait comme un dingue. Cinquante nuances de rouges n'était rien à côté.
- Et combien tu me ferais monter au ciel. C'était un peu drôle sur le coup, vu que mon prénom est ciel.
Et Le brun rigola de sa propre allusion. Il était très fier de lui. Il ne se connaissait pas ces talents de menteur.
Finnian se prit la tête entre les mains totalement honteux.
- Ô Mon Dieu... C'est vrai que tu me plais. Mais jamais je n'ai pensé à toi de cette façon.
C'était autour de Ciel de se sentir surpris. Avait-il bien entendu ?
- Je suis sincèrement désolé. Je ne voulais pas. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je... je... Je...
Il commençait par sérieusement paniquer et Ciel s'est senti obligé de se rapprocher de lui et de poser une main sur son épaule.
- Hey, Du calme ! Ce n'est pas grave.
- Je suis désolé.
- Tu oublies que je suis gay. Et quand un mec dit cela sur moi, je suis plus flatté qu'autre chose. Il faudrait beaucoup pour me choquer. Je ne suis pas une petite nature et tu devrais le savoir.
Et c'était peu de le dire.
Il se calma enfin, mais Ciel n'enleva pas sa main. Histoire de plus le rassurer, même si intérieurement, il rigolait un peu face à cette réaction démesurée. Mais c'était de Finnian dont on parlait.
- Ce n'est vraiment pas grave.
Il sourit un peu gêné comme pour dire qu'il avait compris.
Après s'être confondu en excuses, très gêné, il s'échappa comme il pouvait, Ciel trouvant la situation très amusante.
Il agita sa tête dans tous les sens et pénétra la chambre à nouveau.
- Était-ce si intéressant que ça, cette conversation ?
Il sursauta quand il sentit Sebastian dans son dos. Un peu trop près, alors qu'il refermait la porte derrière lui. Mais cela ne démonta pas Ciel qui fit vite de s'éloigner de lui.
- Non, pourquoi ?
- Tu devrais voir le sourire niais que tu affichais en arrivant.
Sebastian quant à lui avait perdu son sourire hypocrite de la soirée, lui et son sempiternel caractère revenant à la surface. C'était trop beau pour être vrai.
*Changement de conversation.
- Je... C'est bon pour aujourd'hui je crois. On continuera la semaine prochaine.
- Pourquoi ? La leçon est pour 1h30 minutes et à ma montre il nous reste encore dix minutes.
- Tu veux qu'on fasse quoi alors ?
- Et si tu me disais pourquoi tu t'intéressais à ma famille ?
Il avançait doucement vers Ciel qui à chacun de ces pas , reculait à son tour. Il n'aimait pas du tout cette situation.
- Ça s'appelle de la curiosité.
- Ok !
- C'est tout ?
Ciel s'attendait à plus d'intimidations d'un Michaelis.
- Oui. Tu voudrais que je te fasse quelque chose ?, sourit-il mesquinement.
- Non, ça ira, rougit-il.
Ciel s'empressa de ranger ses cahiers, pas le moins du monde tenter de réveiller le côté diabolique de Sebastian Michaelis. Peu importe la mouche qui l'avait piqué, pourvue qu'elle continusse par le piquer encore longtemps.
Alors qu'ils traversaient les couloirs, Ciel à l'affut d'un geste suspect, le gros chien de la maison sauta sur le petit bout d'homme. Le faisant tomber... à nouveau.
- Tel maître, tel chien.
Quand il se releva, étrangement l'énorme matou est venu frotter sa tête contre sa jambe. Et en pure réflexe, Ciel se mit à le caresser derrière les oreilles.
- Tu aimes les chiens ?, lui demanda Sebastian.
- J'avais un chien également. Il se nommait... Bon bref, il a fini par mourir un jour.
Son chien se nommait également Sebastian. Et Ciel assumait que Sebastian n'avait pas besoin d'apprendre qu'il portait le nom d'un animal. Cela gâcherait tout le schéma amical de la soirée.
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Quand Finnian vu Ciel enfilant son uniforme dans les vestiaires qu'il venait d'entrer, il s'est figé sur place, a rougi et est sorti aussi vite qu'il était rentré. Ciel fixa la porte se refermer, et Maylinn se mit à rire, fermant son casier.
- Qu'as-tu fait enc... ?
Bien fait pour elle, pas le temps de finir sa phrase qu'elle se tenait la tête. Une migraine horrible rongeant surement ce mauvais côté noir à l'intérieur d'elle.
Finnian était revenu à son ancien lui, murmurant et chevrotant sur ses mots. Même si Ciel était sûr à deux mille pour cent que celui-ci l'observait quand il regardait ailleurs. Mais Ciel n'était pas assez rapide pour l'attraper sur le fait.
Ciel n'était déjà pas content de venir au travail suite à la soirée de la veille. Alors se retrouver avec un Finnian qui l'évitait le touchait plus qu'il ne l'imagianait. Il pensait avoir réglé tous leurs différents. Vu qu'il avait découvert en Finnian bien plus qu'un soumis dépressif.
Ciel en ayant marre lui demanda du tac-au-tac :
- Tu me détestes à nouveau ?
- Non, au contraire.
- C'est bien. Parce que je ne veux plus retourner à la case départ avec toi. Je suis un peu fatiguée de tout ça Finnian.
Et celui-ci écarquilla les yeux comme deux soucoupes. Ciel en réponse fronça les sourcils.
- Y'a un problème?
- Non... Juste, tu m'as appelé par mon prénom.
Ô finnian!
- En même temps, je ne vois pas pourquoi je t'appellerai par le prénom d'un autre.
Le blond sourit face à cette remarque et le brun en fit de même.
C'était plus facile après ça. Le sourire de Finnian qui n'était toujours pas adressé à Ciel mais aux clients refit au moins surface. Même si ce n'était pas comme la veille, c'était mieux d'une certaine façon. Juste un peu mieux.
A la fin de la soirée, Finnian a même dit au revoir à Ciel. Ce qui l'étonna franchement et il hocha la tête, ne sachant pas trop quoi répondre à ça.
- On peut faire un bout de chemin ensemble ?, demanda-t-il par la suite.
Il était entreprenant, le bougre !
Finnian le suivit à la trace. Un petit sourire sur les lèvres que Ciel ne voulait même pas balayer. Quand ils arrivèrent enfin à l'arrêt de bus, Finnian regarda entre les différents immeubles un peu trop longuement, avant de se mettre à observer ailleurs que Ciel.
- Est-ce que tu veux qu'on aille se prendre un café ?
Finnian le demanda de but en blanc. Un peu trop rapidement. Alors il a fallu à Ciel un temps d'adaptation avant d'assimiler chacun des mots. Il ne voulait franchement pas y aller, surtout qu'il avait autre chose de prévu pour ce soir.
- Je n'aime pas le café, finit-il par répondre. Mais à la tête de Finnian il n'a pas pu éviter de rajouter. Par contre, J'aime le chocolat chaud.
Ciel aurait juré qu'il n'avait jamais vu l'expression de quelqu'un virée aussi vite. Un coup il était triste à pleurer et maintenant il sautillait presque, tout sourire. Et Ciel ne put se retenir de lui rendre ce fameux sourire.
- Sérieux ? Je connais cet incroyable café qui est ouvert toute la nuit.
- Donc tu manges chez la concurrence maintenant Finnian ?
- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, rougit-il.
Ils arrivèrent après une dizaine de minutes de marche à un petit café qui n'avait rien à voir avec le leur. Le reverso faisait plus classe, plus salon, avec ces tables couleur chocolat et vanille. Alors que ce café, avec ces tables rouges et or disposées le long des murs, faisaient plus penser à un restaurant familial.
Suite à une double dose de crème chantilly et une inondation de sucre dans son café, Ciel prit trois longues bouchées d'orgasmes gustatifs, léchant de sa langue ses lèvres, pour ne laisser passer aucune goutte.
- C'est quand même drôle qu'un mec comme toi boive du chocolat chaud.
- Un mec comme moi ?
- Je ne sais pas. Je t'ai toujours imaginé boire un café noir. Amer, vu ta personnalité. Réfléchissant dans ton coin. C'est mignon quand tu le fais derrière le comptoir au Reverso.
Ciel pour la première fois en face de Finnian Rivers s'empourpra, et d'une tape sur l'épaule le poussa légèrement, lui réclamant mollement de la fermer. Ce qui fit rire Finnian.
- Je n'ai jamais pensé que je discuterais avec toi simplement comme ça.
- Pourquoi ?
- Mon oncle m'a un peu parlé de toi dans une de nos conversations. Pas qu'on parle de toi tout le temps, ne te méprends pas. C'est juste que le soir où j'ai fait cette bourde où tu as nettoyé à ma place, il m'a parlé un peu de toi. De prendre exemple sur toi. Que tu étais travailleur, brillant et que tu bossais pour payer tes études universitaires. Que tu n'abandonnais jamais. En fait c'était plus pour me conseiller vu que j'avais abandonné le lycée...
Puis il souffla un peu triste.
- Regarde-moi, j'ai un oncle milliardaire qui me sort de tout mauvais pas. Je suis pathétique. C'est ce qui a fait que j'ai commencé par t'observer petit à petit et sans savoir tu as commencé par me plaire, rougit-il à nouveau souriant.
- Euh... Merci pour tous ses compliments.
Ciel rougit à son tour. Et c'était un peu trop pour lui en une soirée. Que pouvait-il répondre à ça?
Il finit vite fait sa tasse et prétexta vouloir se coucher tôt à cause des cours le lendemain. Plus le temps passait et plus Finnian le surprenait. Il était si innocent, si doux que cela en devenait alarmant. Ciel ne risquerait-il pas de le briser ?
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AN: Bon là, je commence par me rendre compte que mon Ciel est bien loin du Ciel du mangas. Mais je m'en fiche un peu. Ma fanfiction est en grande partie inspirée d'un mangas de 5 ou 6 chapitres que j'avais lu. Alors je me demande si certains d'entre vous ont finit par faire le rapport. Je tenais à le préciser. Le titre c'est Kombini-kun, je crois. Je ne m'en rappelle plus trop.
Ceci est le chapitre le plus long que je n'ai jamais écrit de ''Entre Amour et Haine'', et j'espère qu'il sera compris de tous. Si vous avez des remarques ou des suggestions à me faire, n'hésitez surtout pas. Surtout que je ne l'ai pas encore corrigé. J'ai très envie d'écrire plusieurs chapitres en une fois, alors ne vous étonnez pas si vous tombez sur une autre notif de mise à jour dans la même journée.
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