Aventure nostalgique + photographies
Voici les photographies - après avoir effectué un voyage rien que pour vous ! - des lieux qui m'eurent inspirés - et j'ai l'espoir que ce format conviendra à chacun.
***************************************************************************************
1. Devant la gare, à la vue d'une tour qui précède un tunnel :
Une tour, cendres du passé, cachée au loin, mais impassible, épie les vomissements d'âmes irréguliers de la gare, apparemment la plus belle de l'Hexagone. La cime de pierre maudit sa différence, la saveur exotique parmi ces grognements, ces crissements sauvages, ces plaintes artificielles de l'ensemble des boîtes mobiles, dont le métal reflète le triste avancement du monde. Tous passent devant la tour, personne ne voit la tour. Invisible, effacée, triste.
2. Découverte, avant le tunnel, d'un arbre et d'un parc à vélo.
Arbre, grisé, balise mon chemin ! Le pont est derrière.Personne, nul âme pour l'instant. Me rapprocher du pont, c'est me rapprocher de la tour. Me rapprocher du pont, c'est me rapprocher de ma destination. Bancs, bicyclettes ornent mon chemin, tâché d'une automobile intrusive.
3. Arrivée au pont
Le pont. Sommeil de vivants, sommeil de bruits. Les affiches attendent, les slogans patientent, et leur tour arrive. L'opéra-théâtre.. Ce visage, au semblant d'impartialité, m'attire et me questionne. Le monochrome reflète bien les rues couleur poussière, cette expression faciale reflète bien la mienne, dans mon idéal insoluble. Il ne faut pas que je m'arrête à cette demoiselle : l'humain est de retour. (Le tunnel fait aussi office de pont)
4. La sortie du tunnel
Au sortir du tunnel, une construction nous épie, du côté, aussi discret qu'un frelon sous un rideau. Le régiment est en pause, les machines sont arrêtées, et mon jugement ne peut que mieux s'en porter ; plus de parasite pour jauger cette cruelle chose. Le bâtiment vit, la beauté en pâtit. La nature décède.
5. Alentours de la construction
De l'autre côté de l'horrible construction, de la tôle. N'est-ce pas le postérieur d'un four à micro-onde géant que ce phénomène qui se veut digne de l'intérêt général ? Une tâche sur une toile serait davantage passée inaperçue ! Si le but est d'attirer l'attention, ils pourront au moins se vanter d'avoir réussi, avec de la tôle froissée et une grue apocalyptique.
6. Le musée
Le centre Pompidou. Chapeau asiatique, exotisme d'ivoire, fraîcheur raccordée à la couleur naturelle, invisible mais si visible, tel une fleur dans un potager, mais ici, ceint de routes cruelles et d'âmes excédées. Ce qui ressort, à force d'être asservi par la constante du regard, n'en devient que plus indifférent. Blanc parmi le blanc, Pompidou, ainsi arrivons-nous enfin.
7. Jardins aux abords du musée
Les jardins. Les jardins, ordinaires, mais différents ! Soit des vagues de gazon, soit des tranchées confortables, des tranchées de concorde, qui évoquent un souvenir en le taisant, qui naturalisent les lieux, discrets. Les murets nous retiennent, les murets ne sont pas assez grand, la folie humaine les rompt, ou du moins peu s'en faut pour cela. Tout du long de mon chemin, la folie et la nostalgie survinrent.
Que reste-t-il de louable sinon la résistante discrétion, et les cendres du passé, qu'elles soient de pierre ou de terre ?
*************
Voilà ma manière de procéder. Vous pouvez vous aussi à partir de ces photos vous amuser si vous le désirez !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top