Chapitre 19 : retour
Brodway Fox ... 11h45 PM
Assis autour d'une table, trois hommes parlaient affaire. Des verres de whisky étaient éparpillés sur la tablette vitrée tandis que deux hommes de mains, armés, montaient la garde devant la porte.
Capo l'un ,des hommes, fut le premier à se lever, une fois l'affaire conclue. Au même moment, des coups venant de la porte se firent entendre. Mike fit sont entrée et l'homme de main le fouilla minutieusement.
- Bonsoir . Salua celui-ci tout en prenant place lorsqu'on le lui autorisa . Vous m'avez appelé.
- exactement. Répondit capo, qui remplissait son verre.
Lorsqu'il goûta à l'alcool, cela lui fit le même effet; il ressenti des picotements au niveau des avant bras. Rien n'était jamais sûr.
Étant médecin, il n'avait pas l'habitude d'en consommer.
Parmi les trois hommes, un seul lui était inconnu. Il ne l'avait jamais vu au par avant ; cet homme dégageait une aura malfaisante ; le genre de personne contre qui, quand tu la vois, ton instinct te mets en garde. Mike en déduit alors que c'était lui la raison pour laquelle il avait été convoqué.
- j'imagine que vous êtes déjà informé du retour d'Érica? Demanda-t-il.
- oui, la phase deux va pouvoir commencer; répondît l'inconnu, tenez. Il lança une carte que mike n'eut pas de mal à rattraper. Il y'a assez d'argent là dedans pour vous permettre d'aller à L.A, faire un séjour de quelques mois. Mais avant, vous allez d'abord nous rendre un dernier service.
- mais... mais qu'est-ce que vous racontez !? je n'ai pas envie de partir. Ce n'est pas ce dont nous avions parlé .
Devant son refus un silence s'installa, faisant monter la tension dans la salle. L'un des gardes braqua son fusil sur lui. Son cœur se mit soudainement à battre plus qu'à la normale.
- contentez vous d'écouter et d'exécuter. Continua l'inconnu. Maintenant à vous de choisir. Vous avez trente secondes; faites le bon choix mike. Il alluma une cigarette.
Capo, tout sourire, se mit à faire le décompte.
- C'EST BON ! S'il vous plaît, je ferai comme vous voudrez que je fasses.
- c'est bien. Enfin vous êtes raisonnable. Il fit un signe de tête et le garde reprit son poste. Écoutez bien, car je ne me répéterai pas. Après ce que je vous demanderai de faire, vous mènerez la vie qui vous plaira. Vous n'entendrez plus jamais parler de nous, sauf si vous vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas bien évidemment.. Il écrasa le mégot de clope, dans un cendrier, puis il aspira de nouveau. La fumée ne fit qu'augmenter les craintes du médecin; il était bien placé pour savoir que c'était néfaste pour ses poumons. Vous allez l'inviter.
- désolé pour vous, mais elle ne voudra jamais, je la connais.
L'homme terrifiant se mit à rire; ce qui laissa ce dernier perplexe.
- figurez vous que je la connais plus que vous ne pourriez l'imaginer. Elle sera obligé de venir. Voilà ce que vous allez lui dire...
****
Médical hospital...
Cloîtrée dans son bureau, Erica remplissait la paperasserie. Ces documents servaient de confirmation aux rétablissements des patients qui devaient sortir de l'hôpital. Cette tâche n'était pas vraiment la sienne, mais elle préférait le faire car son patient était à présent hors de danger. De plus elle s'ennuyait.
Son téléphone se mît soudain à sonner; c'était la troisième fois depuis le matin. Elle poussa un soupir, déposa son stylo afin de plonger la main dans sa blouse. Lorsqu'elle vérifia l'identité de son interlocuteur, ses soupçons se confirmèrent . C'était Esteban qui appelait. Sans réfléchir, elle raccrocha puis éteint le téléphone, afin de se remettre au boulot.
Cela faisait une semaine qu'elle était rentré. Depuis, elle n'avait plus jamais voulu lui parler. Elle ne savait pas encore ce qu'elle allait faire pour sortir de cette situation, mais en attendant, elle préférait l'éviter, afin de réfléchir. Elle avait encore un peu mal mais l'anti douleur qu'elle prenait faisait effet.
Après ce qui s'était passé cette nuit là, elle avait éjecté Esteban de la chambre pour s'enfermer ensuite. Le lendemain elle avait fait ses bagages et avait quitté la maison. Pas seulement parce que c'était dans son programme à cause de l'opération à venir; mais parce qu'elle n'aurait pas supporté de vivre là-bas une journée de plus.
La porte s'ouvrît en grand, laissant entrer son amie Olivia. Celle-ci prit place immédiatement. Observatrice qu'elle était, elle savait qu'il se passait quelques chose, mais Erica ne voulait pas en parler. Elle faisait toujours en sorte de détourner son attention en changeant de sujet.
- combien de fois vais-je devoir te dire qu'il faut frapper avant d'entrer ?
- j'ai frappé mais tu n'as pas entendu.
- sans blague !
- ok ok, vielle histoire. Dis moi plus tôt, ce qui te prends à faire le boulot de ta secrétaire.. Et puis c'est ta pause, tu devrais être entrain de déjeuner avec moi.
- je n'ai pas faim.
- si tu n'as pas faim, je peux l'accepter. Mais tu n'es plus seule maintenant alors hors de question que cet enfant innocent souffre de famine . Allez on y va!
- écoutes tu as raison , c'est pourquoi je ferais une commande au resto, en bas. Elle arrivera dans moins de dix minutes, ne t'en fais pas.
Puis la jeune médecin se remit à rédiger . Olivia en resta bouche bée. Elle ne savait plus quoi faire. Partir et la laisser tranquille ou rester ? Son téléphone se mit à sonner et lorsqu'elle vit l'interlocuteur, son regard se posa sur son amie qui rédigeait toujours.
- oh oh! Ça alors, devine qui m'appelle.
allô... bonjour... bien et toi? ... tant mieux alors.... Oui elle est là... érica se cripsa net à cet instant , puis continua comme si de rien n'était.
Même si elle n'en avait pas l'air, Olivia savait que son amie était à l'écoute.
• tu veux que je te la passes ?... d'accord... Erica, c'est pour toi.
- je ne suis pas obligée de répondre, alors je ne le ferai pas.
- tu préférerais peut-être je mettes le haut parleur. Ce serait peut-être mieux en effet.
- non! Pff donne le moi, sorcière.
À contre coeur, la concernée s'empara du combiné.
• Dr. Strange à l'appareil...
• ici mr Cooper, madame.
• je ne vois sûrement pas de qui il s'agit.
• on ne t'as pas apprit à répondre aux appels ? J'accepte que tu sois fâchée. Mais je te préviens, je ne tolérerai pas de rester sans nouvelles. Je veux savoir comment ma femme et mon enfant se portent. Quand tu ne décroches pas je m'inquiètes.
• nous allons bien. Et la raison pour laquelle je n'ai pas répondu à tes appels : je ne suis pas à la maison, je travaille et tu le sais. T'ai-je une fois déjà dérangé pendant tes heures à toi ? Non, je ne crois pas .
• toi et moi, savons très bien que c'est faux, tu veux que je te rafraîchisses la mêm... ?
• Que me veux-tu ? J'ai assez perdu de temps.
• tu ne m'avais jamais parlé aussi froidement.
• c'est pour me dire ça que tu as dérangé Olivia ?
• si tu avais répondu à mes appels, je ne l'aurais pas fais et tu le sais très bien. Il prît une légère pause pour redevenir calme. Je n'ai pas envie de me disputer. Bébé j'ai fais une erreur, peut-être même la pire de toutes. Pardonne moi.
• ce n'est pas le moment d'en parler. J'ai...
• ...du boulot, je sais. Tu as le droit d'être fâchée, je le mérite... je serai de retour demain soir. Prends soin de vous.
• ok. Dit-elle avant de raccrocher.
Olivia récupéra son téléphone lorsque son amie le lui donna.
- après ce qu'il vient de se passer, tu me diras encore qu'il n'y a rien?
- il n'y a rien.
- écoute moi Erica. Tu n'as certes pas envie d'en parler mais je sais qu'il s'est passé quelque chose. Je sais que c'est de ma faute. Stop! La coupa-t-elle du doigt lorsque son amie voulu parler. Je n'aurais jamais dû te demander de m'accompagner. Je sais que tu ne veux pas en parler alors je respecte votre vie privée à tous les deux.
- merci, mais je continue d'affirmer que ce n'est pas de ta faute. Ne te prends pas la tête avec ça, tu veux ? Elle rangea ses affaires, avant de se lever. On y va ? Je crois que j'ai faim finalement.
Un large sourire se dessina sur le visage de Olivia . Lorsque celle-ci se leva à son tour, toutes les deux sortirent de la pièce pour aller déjeuner...
***
Le lendemain matin, Esteban arriva à la villa. Il savait qu'elle ne serait pas vide car c'était un samedi. Lorsqu'il gara dans la cour, ses hommes le saluèrent. Ryan son bras droit, congédia les autres.
- Bonjour et soyez le bienvenue Mr.
- nous nous sommes déjà salué. Dit moi plutôt ce qu'il s'est passé ici depuis mon départ. Il jeta un coup d'œil sur la montre à son poignet avant de continuer. Allons y.
Ils se dirigèrent vers l'arrière de la maison, longeant un sentier caché et arrivèrent dans une pièce secrète où il y avait un sous sol bien entendu également , caché. Peu de gens connaissaient l'existence de cet endroit. Même Erica n'était pas au courant.
Lorsqu'ils pénétrèrent dans la pièce, celui qui était de garde les salua. Esteban répondit d'un signe de tête.
Tous les deux s'enfoncèrent un peu plus jusqu'à ce qu'ils virent un second garde qui gardait la deuxième porte . Celui-ci la leurs ouvrit .
Une fois ouverte il put parfaitement voir deux hommes, enchaînés le long d'un mur métallique, mains et chevilles retenues par des chaines faites de la même matière. Ils étaient entièrement nus. Les cicatrices sur leurs corps témoignaient des séances de tortures qu'ils avaient dû subir depuis leur capture.
La salle était assez grande. Sur un mur, trônait différentes armes blanches : couteaux, pinces, fouets, machettes etc. Sur la table à côté, des petites fioles étaient éparpillées. Esteban ne voulut pas savoir ou, du moins, il avait oublié. Cette salle n'avait pas été utilisée depuis un bon bout de temps.
- ils refusent de dire quoi que ce soit. Nous n'avons pas voulu leur infliger plus de dégâts. Nous vous attendions.
Esteban retira sa veste, qu'il tendit à son second, puis retroussa les manches de sa chemise. Il donna l'ordre au garde de les arroser avec de l'eau via un tuyau. Cette eau était très glacée. Alors lorsque les deux prisonniers furent arrosés, ils se réveillèrent en sursaut.
- bien dormi ? Dit-il en s'approchant. Lorsque l'un des hommes le reconnut, ses yeux s'ouvrirent en grand, tellement il avait peur. Maintenant que je suis là, les choses sérieuses vont pouvoir commencer. D'abord j'ai une question : pourquoi avoir cambriolé le palacio ?
- nous ne faisions que suivre les ordres. Ils nous ont demandé de vider et on l'a fait. Affirma l'homme à gauche.
Esteban secoua la tête de gauche à droite. Ce n'est pas ce qu'il avait entendu. Ces gens devaient bien avoir autre chose en tête.
- mauvaise réponse. Peut-être qu'en vous testant avec l'électricité, vous réfléchiriez à deux fois avant de me balancer vos merdes. s'adressant ensuite à Ryan. Vas y.
Celui-ci se contenta d'abaisser un levier; ce qui eut pour effet de faire crier de douleur, les deux prisonniers. Une minute ne passa pas, qu'il le remit en position initiale.
- encore une seule erreur et vous mourrez d'électrocution.
Épuisé par l'effort, l'un des deux hommes, le plus menu, s'évanouit. Ryan l'arrosa et avec difficultés, il revint à lui.
- il... quelqu'un y avait camouflé un sac. Notre boulot consistait juste à le récupérer et empocher quelques billets au passage . Nous ne savions rien je vous le jure ! Implora le plus petit des deux hommes.
- qui vous a donné l'ordre de faire ça !!? QUI!!? hurlât-il devant leur stoïcisme. Vous ne parlez pas; parfait, nous verrons jusqu'où cet entêtement va durer. Ryan laisse tomber, emmène le matériel. Celui-ci se saisit d'un pince et d'un couteau très tranchant. Coupe moi tout ça.
Effrayés à l'idée d'être dépourvu de leurs organes reproducteurs, ils se mirent à crier et à se débattre comme des fous. Ryan voulu commencer par l'homme menu lorsque celui-ci céda.
- PUTAIN ARRÊTEZ !!! Je vais parler. On l'appelle monsieur Christ... c'est tout ce qu'on sait de lui...
- ET C'EST QUI CE CHRIST ? TU CROIS QU'ON VA GOBER ÇA !? hurla Ryan impatient. Il n'avait pas froid aux yeux. Le prisonnier se mit à crier de plus belle quand il rapprocha l'objet de son sexe. Esteban qui commençait à réfléchir le stoppa.
- il veut sûrement parler de Christian.
- OUI OUI !!! C'EST BIEN ÇA!!! s'il vous plaît. Implora l'autre prisonnier.
- où est ce qu'il se planque?
- JE N'EN SAIS RIEN, JE.. JE VOUS LE JURE!!! PERSONNE NE L'A JAMAIS VU. ON NE REÇOIT QUE DES ORDRES.
Au même moment, le téléphone d'Esteban se met à sonner. C'était le gardien de la première salle.
• boss, madame vient d'apercevoir votre voiture. Elle. Il sembla hésiter. elle fait charger l'arrière de la sienne .
• pourquoi tu me déranges pour ça bon sang !?
• Stéphan ( le gardien ) a chargé deux valises dans cette voiture. Je pensais qu'il serait bon de vous prévenir.
• ok j'arrive.
- Ryan, ajouta-t-il tout en se dirigeant vers la porte, tu sais ce que tu as à faire. Envoie des hommes dans ce night-club. Je veux retrouver Christian.
- et eux ? Il désigna les prisonniers du menton.
- appelle l'inspecteur Ibrahim. S'ils doivent mourir, c'est en prison qu'ils devront l'être ...
Il récupéra rapidement la veste, qui était accrochée, avant de se diriger vers la maison. Lorsqu'il entra, il trouva effectivement sa femme entrain de descendre les escaliers. Celle-ci avait vêtu une robe assez fine qui dévoilait parfaitement son ventre légèrement arrondit. Le parfum de fleur qu'elle dégageait lui rappelait à quel point elle lui avait manqué. Il vit le sac à main noir qu'elle avait en main et se souvint rapidement de la raison que l'avait amené à se dépêcher.
- c'est quoi ces valises dehors ? Il retrouva son calme lorsqu'il toucha son ventre. Il mit un genoux à terre pour déposer un braiser sur celui-ci. Bonjour chérie. Ajouta t-il en se redressant. Il se pencha pour l'embrasser mais elle tourna la tête sur côté; ce qui fit que ses lèvres se posèrent sur sa joue.
- bonjour. Il lui prit le sac des mains et commença à fouiller à l'intérieur . Mais.. rends moi ce sac, qu'est-ce que tu trafiques?
Il vit une trousse de maquillage, une carte d'identité, une carte bancaire ainsi que les clefs de la voiture. Rien de nouveau. Elle a toujours eu l'habitude de sortir avec ces choses. Alors il ne comprenait toujours pas.
- pourquoi avoir demandé à Stefan de charger ces valises ?
- parce que je m'en vais chez...
Il ne lui laissa même pas le temps de finir qu'il le fit à sa place.
- chez personne, tu n'iras nulle part.
- pardon?
- tu as bien entendu.
Tout à coup, une voix familière les interrompit.
- elle ira avec moi et tu n'y pourras rien. C'était une femme assez âgée mais très raffinée malgré ses cheveux grisâtre. Elle avait parlé depuis la cuisine. Lorsqu'elle fit son entrée, La surprise pût se lire parfaitement sur son visage. D'ailleurs tu viendras aussi.
-M..Maman !?
- Surprise!! S'exclamât- elle en lui donnant une bise. Félicitations à tous les deux mes enfants.
Esteban, toujours dans la confusion, se contenta de fixer Erica.
- je suis content de te voir , mais tu aurais pu me prévenir... j'aurais..
- donc pour rendre visite à mon fils, je dois m'annoncer ? Tu entends ça, Erica !?
- mais non, maman ! Il tenta de s'expliquer. J'aurais moi-même organisé une soirée en ton honneur si tu m'avais prévenu.
Convaincue la dame lui caressa la joue avant de se tourner vers Erica.
- Vas et mets la table, nous allons déjeuner. Mon fils doit mourir de faim à l'heure qu'il est.
Esteban resta perplexe.
- et pourquoi ce n'est pas Cécilia qui s'en occupe?
- je lui ai donné des congés. Il jeta à nouveau un coup d'œil en direction de son épouse qui se contenta de hausser les épaules. Vas te débarbouiller un peu et rejoins nous. En attendant je vais regarder si je n'ai pas oublié quelques affaires là haut.
Il attendît qu'elle ne soit plus en vue avant de suivre Erica dans la cuisine.
- tu mêles ma mère à nos problèmes ?
- si elle avait été au courant de quoi que ce soit, elle t'aurait déjà passé un savon et tu le sais.
Il l'aida à prendre des plats dans l'armoire.
- tu l'as fait exprès.
- quoi? Elle est venu sans prévenir et ça fait déjà quatre jours. Tu aurais voulu que je la chasse !?
- attention avec ce couteau! Elle avait en effet brandi un couteau dans sa direction. Elle le rangea alors immédiatement.
La table fut mise en quelques minutes.
- ce n'est pas ce que j'ai voulu dire...
Il lui prit la main lorsqu'elle déposa la carafe d'eau. Tu veux me dire qu'elle est venu par hasard ?
- et pourquoi pas ? Tu vois le mal partout. Elle tenta de se défaire de sa prise mais en vain. Il la ramena plus près de lui, emprisonnant sa taille à l'aide de son bras libre. Les mains d'Érica se retrouvèrent à plat sur son torse.
- je vais m'excuser combien de fois pour que tu puisses me...
- hum! HUM! Les interrompis la dame qui était de retour. Tu ne t'es pas encore changé, toi? Vas y !
- oui chef ! Il fit la salutation des soldats avant de sortir. Ce qui fit légèrement rire Erica.
- désolée Andréa... s'excusa Erica. Sa belle mère sourit en la prenant dans ses bras.
- je sais que ce n'est pas de ta faute mon enfant. Esteban est mon fils, tu oublies que je le connais très bien. Elle marqua une pause le temps de souffler. C'est aussi pourquoi je m'inquiète un peu pour ce soir. J'ai peur de sa réaction.
- vous savez, il peut être impulsif mais il sait aussi se calmer. Vous n'avez pas à vous en faire, il ne fera rien s'il sait que vous serez malheureuse. Et vous m'oubliez moi. Elle lui fit une bise pour la rassurer. Tout se passera bien...
- merci, Erica. Merci de bien prendre soin de mon fils. Tu sais, il t'aime beaucoup.
- je sais. Et je le répète, tout se passera bien.
Quelques minutes plus tard Esteban s'était changé et les avait rejoint. Au milieu du repas, Andrea déclara :
« les valises dans la voiture, sont à vous deux. Je suis venue vous informer que ce soir, une fête sera organisée en votre honneur. Ce n'est pas tous les jours qu'on apprend qu'on va devenir mamie. »
Tout s'éclairait à présent dans sa tête. Il but un peu de jus.
- je comprends mieux. Mais désolé pour vous, je viens de rentrer et beaucoup de boulots m'attendent et il faut bien quelqu'un pour s'en occuper. Ce sera sans moi les filles. Je..
Sa mère l'interrompit net en braquant devant lui une cuillère à café. Elle ne voulait rien entendre.
- stop, c'est un repas de famille. Tout le monde sera présent. Tu n'as pas le droit de protester.
- mais...
- il n'y a pas de mais! Rien de ce que tu diras ne me fera changer d'avis. La famille après les affaires, mon garçon. Ne l'oublie jamais.
- eh bah... voilà d'où te viens ce côté dictateur. Répliqua Son épouse amusée de le voir sans mot. Il la fusilla du regard.
- tes affaires sont déjà dans la voiture. Car vous passez la nuit à la maison. Remercie ta femme, elle a tout arrangé.
- merci Erica. Ranger mes affaires sans même m'en informer.
- mais de rien! C'était avec plaisir.
Cette fois-ci ce fut au tour de sa mère de rigoler.
C'est ainsi que le déjeuné se fit dans une bonne ambiance. Vers 14h ils avaient quitté Brackford Hills, direction la maison familiale ...
*****
Merci à vous qui prenez la peine de lire cette histoire. Les aventures de notre couple préféré seront toujours pleines de rebondissements. À bientôt dans le prochain chapitre.
J'aimerais principalement remercier deux personnes en particulier pour la force et le courage qu'elles me donnent à travers leurs encouragements et engouements pour découvrir la suite. ❤️
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