13 Novembre 2015

13 Novembre 2015

Pdv Antoine

Je chante la Marseillaise avec mes coéquipiers. Plus d'un an est passé depuis se quart de finale et nous affrontons les champions du monde en titre : l'Allemagne.

J'ai une revanche à prendre sur eux. Je regarde droit devant moi les tribunes pour voir Erika et mes parents ainsi que mon frère. Ma sœur est à un concert sur Paris n'a pas pu venir.

Je regarde notre banc qui comme nous chante notre hymne à plein poumons pour regardez notre sélectionneur. Je sourit discrètement. Je suis toujours sélectionné à chaque liste et un titulaire indiscutable ainsi qu'à sacré buteur et tout ça je le doit à lui.

Comme il me l'avez dit il vient souvent sur Madrid et a chaque fois on se voit on va boire un coup ou on se promène dans les rues tout en discutant de tout et de rien.

Enfin cela a changé il y a un mois. J'ai annoncer en plein match la grossesse d'Erika et depuis il ne vient plus à Madrid. Après il y aussi l'affaire entre Karim et lui qui doit le travailler un peu.

Ça me rend triste parce que j'aime beaucoup être à ses côtés. Je ne pense plus au problème que je peux rencontrer. Avec lui je me sens moi même.

Je reviens très vite à la réalité et nous nous plaçons pour le match. Le coup de sifflet retenti et c'est parti. Durant le premier quart d' heures nous avons la possession et nous marquons le premier but.

Et quelques minute plus tard alors que Patricia a la balle une explosion retenti. Je regarde dans le stade si ce n'est pas un fumigène mais il n'y a rien. C'est alors que quelque minutes plus tard une deuxième explosion retenti.

Je regarde comme certains de mes coéquipiers notre banc et croise le regard de Didier. Je comprends très cité qu'il ne sait pas non plus se qu'il se passe.

La première période se finit et je court vers notre sélectionneur qui parle avec son staff.

Moi : Didier quesquil se passe?

Didier : je n'en sais rien Antoine. Tout ce que je sais c'est que le président vient de quitter le stade on ne m'a rien dit de plus.

Moi : c'est grave alors ?

Didier : pour l'instant on n'en sait rien Grizou aller rentré au vestiaires avec les autres j'arrive.

Je m'exécute même si je commence à avoir un mauvais pressentiment. Nous reprenons le match mais toujours avec se pressentiment. Nous marquons un deuxième but puis le match se termine.

Nous fessons le tour du stade puis nous rentrons dans le tunnel où les télé diffuse en direct des images de Paris.

Moi : quesquil se passe?

Hugo : y a eu des attentats dans Paris. Des restaurants ont était pris pour cible et la y'a une prise d'otage au bataclan.

Didier : et on vient de m'apprendre que deux kamikaze se sont fait exploser près du stade. Personne ne doit sortir du stade.

On se regarde tous sous le choc. Deux kamikaze ont voulu rentre dans le stade ! Et la y a une prise d'otage au bataclan. Bataclan ?!

Ça me dit quelque chose. Oh non pas ça ! Je court dans les vestiaires et prend mon téléphone pour appeler ma mère qui décroché immédiatement.

Conversation téléphonique

Isabelle : allo mon chéri ?

Moi : oui maman je suis désolée de vous déranger mais ou Maud doit aller voir son concert sur Paris ?

Isabelle : ou la je ne sais pas il faut que je demande à ton père et ton frère. Quesquil se passe Antoine on ne peut pas sortir du stade ?

Moi : il y a eu des attentats au abord du stade et dans Paris. Vous me rappelez des que vous savez où elle est ?

Fin de la conversation

Je m'assois à ma place et prend même tête dans mes mains. Je commence doucement à paniquer et envoie un message à Erika pour savoir si elle va bien mais elle ne me répond pas.

Je joue avec mes doigts anxieux quand mon téléphone sonne. C'est ma mère. Je répond vite.

Conversation téléphonique

Moi : maman..

Isabelle : Antoine c'est affreux ta sœur est au bataclan !!

Je le savais. Je commence à trembler. La porte s'ouvre et Didier rentre. Il fronces des sourcils en me voyant ainsi et s'approche de moi.

Moi : et... Et vous avez des nouvelles ?

Isabelle : non aucune. Ton père et ton frère essaie de l'appeler mais c'est sûr messagerie.

Moi : putain !

Isabelle : calme toi mon chéri ton père et ton frère font leur possible pour essayer de la joindre donc reste calme d'accord ?

Moi : ok maman.

Isabelle : bon je te rappelle des qu'on a des nouvelles.

Fin de la conversation.

Je repose mon téléphone et souffle pour retenir mes larmes.

Didier : Antoine..

Moi : ma sœur et au bataclan.

Il vient s'assoie près de moi et me prend la main pour me rassurer.

Didier : je ne sais pas quoi dire dans se genre de situation.

Moi : j'ai peur. Je veux pas la perdre.

Didier : je te comprend. J'ai... J'ai perdu mon grand frère.

Je le regarde surpris. Je ne savais pas qu'il avait eu un frère.

Moi : je ne savais pas que tu avais eu un frère.

Didier : j'en parle très peu et a presque personne. Je n'avais que 19 ans quand il est mort dans un crash d'avion avant les fêtes de Noël.

Moi : je suis désolé Didier vraiment.

Il me sourit doucement et je sert sa main plus fort. On se regarde droit dans les yeux et sans savoir pourquoi je lui fais un câlin.

Il semble un peu surpris mais passe ses bras autour de ma taille et me sert contre lui comme il la fait l'année dernière après le quart de finale perdu.

On se regarde tout les deux un long moment et s'en m'en rendre compte mon visage s'approche du sien. Nos lèvres ne sont qu'à quelque centimètre. Et c'est lui qui réduit l'espace qui les séparé en posant ses lèvres sur les miennes.

Mon dieu ses lèvres elles sont si douce encore plus douce que celles d'Erika. Erika merde je trompe ma copine avec mon sélectionneur alors qu'elle est enceinte mais en même temps elle ne m'a pas donné de nouvelles et a l'air de s'en foutre de moi à se moment là.

Alors que Didier lui est toujours présent pour moi. Il est là quand j'ai besoin d'être rassuré réconforté et aimé. Alors quand il se sépare par manque d'air je répond à son baiser parce que j'ai besoin de ses lèvres.

Je sens qu'il sourit et sa me fait plaisir. On se sépare à contrecœur par manque d'air. On se sourit tout les deux quand mon téléphone vibre. Je le prend et découvre que c'est ma sœur.

De sista :
Je vais bien Antoine j'ai réussi à sortir. Je retourne chez moi et je t'appelle après. Je t'aime petit frère.

A sista :
Ouf merci ! On était tous inquiet !
On avait pas de nouvelles de toi.

De sista :
J'ai prévenu maman papa et Theo. Il pourront sortir d'ici une heure.

A sista :
OK je t'aime sœurette.

De sista :

Moi aussi petit frère.

Moi : ma sœur va bien. Elle a réussi à sortir.

Didier : ouf qu'elle soulagement.

Moi : oui.

On se regarde sans savoir quoi dire.

Didier : je vais voir si les allemands ont trouver un avion.

Moi : d'accord.

Il se lève et s'apprête à sortir.

Moi : Didier.

Il se retourne.

Didier : oui Antoine?

Moi : se baiser. C'est pour ça que tu ne viens plus à Madrid. Tu... Tu m'aime ?

Didier : je.. Oui...

Moi : ouah.

Didier : depuis se premier regard qu'on a eu à Clairefontaine à ta première convocation je.. Je t'aime.

Je sourit doucement me lève, m'approche de lui et l'embrasse chastement.

Moi : et je crois que moi aussi. Mais j'ai besoin d'un peu de temps.

Didier : d'accord. Il n'y a pas de soucis.

Moi : je le sais bien avec toi.

On se sourit et il sort. Je me rassoit à ma place avec un sourire bête sur le visage. Les autres joueurs arrivent et je me dépêche de ne plus sourire vu le contexte actuel.

Finalement on quitte le stade vers 3h du matin. Ma sœur m'a appelé pour me dire qu'elle était bien rentrée et c'était laver. Sûrement qu'elle avait du sang sur elle.

Nous rentrons à Clairefontaine et tous se précipité sur la télévision du salon. Je ne préfère pas voir plus d'horreur et monte me coucher.

Je m'allonge après m'être déshabille et regarde mon téléphone sur mon fond d'écran il y a une photo de moi et Erika. Bizarrement je ne ressent aucune culpabilité d'avoir embrasse quelqu'un d'autre qu'elle. Surtout un homme plus âgée que moi.

Je m'endors en me souvenant de se baiser si doux et rempli d'amour pour moi. C'est la première fois que je ressent ça. Et sûrement pas la dernière.

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