Chapitre 4 et 5 : je te veux et Flash Back
Chapitre 4 : Je veux te voir
Trois semaines passèrent durant lesquelles je m'étais persuadée de l'oublier, d'oublier ses yeux, son regard, son sourire, ses muscles, sa peau ... Tout. Je n'était pas retournée à l'hôpital. J'étais beaucoup trop impressionnée par mes sentiments et par Randy pour le faire. Je savais pourtant qu'au plus profond de moi, j'espérais encore le revoir.
La fin des cours du lundi venait d'arriver, Lucia et moi sortions du lycée. On parlait de tout et de rien. Elle sortit une cigarette, m'en proposa une, même si elle savait que je ne fumais pas. Je refusais, comme toute les fois, catégoriquement .
"Pourquoi ? Demanda-t-elle
- Tu le sais très bien que je ne fumes pas. M'exclamai-je
- Ah oui, bon on s'est jamais .. Au fait tu ne m'as plus parler de ce bo goss que tu as sauvé ? Questionna-t-elle ?
- Je ne suis pas retourné le voir a l'hôpital ... Marmonnai-je
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas , je ne le connais pas et puis ... J'en sais rien !
- Et puis tu es amoureuse de lui ! Rigola-t-elle
- Quoi ? N'importe quoi toi ! Tu es complètement folle !
- Oh! Tu ne me l'as fait pas à moi celle là ! J'ai bien vu ton regard quand tu parles de lui, et la façon dont tu réagis quand on en parle, c'est comme si c'était une affirmation! Roucoula-t-elle"
Je me mis a rire a mon tour.
"Bon je dois y aller !
- Très bien, mais ne croit pas que je vais te lâcher avec ça ! A demain, me dit-elle"
Je marchai à l'opposé de Lucia, repassai devant le lycée, pour ensuite prendre la grande route pour rentrer.
Deux garçons qui étaient là, adossés sur un muret, m'interpellèrent :
"Et ma jolie, ça te dis de venir boire un verre ? Dit l'un d'entre eux en me prenant le bras
- lâche moi stp ! M'écriai-je
- allez, juste un petit moment ! S'amusa-t-il
- lâche moi ! Répétai-je
Je me dégageai mais il repris sa prise autour de mon bras, en serrant plus fort que la première fois.
"Je crois qu'elle t'a dit de la lâcher, c'est pas clair ?"
Cette voix, je l'aurai reconnu n'importe où, avec un accent anglais, allemand, espagnol, japonais ou brésilien ...
C'était Randy. Mais que faisait-il ici ?
Le garçon me lâcha le bras , et s'en alla avec son pote vers les grilles du lycée.
" Merci, dis-je intimidée, qu'est ce que tu fais ici ?
- Je suis venu te voir ...
- ...
- Tu n'es plus repassée à l'hôpital, expliqua-t-il, j'espère que mes frères ne sont pas la cause de cela...
- Oh ! Non j'étais occupée, j'avais beaucoup de travail et je devais m'occuper de mon cheval et de ma sœur.
- D'accord, pas de problème! Tu as un cheval ?
- oui, il s'appelle opium. Répondis-je surprise par sa question.
- moi aussi, elle s'appelle Pica. Bref, ça te dirait qu'on aille se balader au parc ? J'aimerais te parler de moi, si tu le veux bien! Vu que tu m'as expliqué toute ta vie, ça serait injuste que je ne fasse pas de même! Dit-il tout sourire."
Comment résister !
Je souris, et nous partimes vers le parc du centre ville.
On choisit un petit banc, légèrement éclaire par le soleil, et on se mît à discuter. Il me raconta son enfance, et de sa famille .
Il avait 19ans, il était en fac de droit de la ville, il avait 3 frères et vivait dans une petite maison avec eux et ses parents. Il passait la plus part de ces week-ends à la réserve, un endroit au bord de la plage où vivait, plusieurs familles de gitans dont faisait parti sa famille. Il me parla de ses ex -copines sans ciller.
"Et toi alors ? Demanda-t-il
Je ne pouvais esquiver cette question une deuxième fois.
"J'ai eu quelques copains par ci par là, mais ça n'a jamais beaucoup durer, le maximum je crois ça été deux semaines ! M'exclamai-je
- Pourquoi ? Questionna-t-il.
- Ils ne voulaient qu'une chose, c'était coucher avec moi, c'était pas de l'amour.
- Oh, je vois. Et tes parents ? Qu'est ce qu'ils font ?
- mon père est un grand PDG, il a plusieurs entreprise en France et dans le monde. Répondis-je
- Et ta mère ?
- ..... elle est morte. Finis-je par répondre, tristement
- je suis désolé ! Dit-il, la voix grave, je n'aurai jamais du posé cette question! Quel idiot!
- c'est pas grave ! Répondis-je, en souriant.
- ..... Comment s'est arrivé ? Si ce n'est pas indiscret, hein, j'accepterai que tu ne me dises rien! Continua-t-il"
On ne m'avait jamais posé une telle question. Jamais. Même mes amis proches tel que Lucia, même si je soupçonnais qu'elle connaissait la vérité.
"C'est long !
- J'ai tout mon temps, dit-il, tristement.
- D'accord, alors accroche ta ceinture on va décoller .... "
Chapitre 5 : Flash Back
L'avion était suspendu dans les airs. j'étais assise, moi Mélanie Beto, 12ans, dans un fauteuil à côté de ma mère clémence. Je regardai par la fenêtre les nuages d'un blanc douillet aux formes féeriques. J'avais envie de sauter sur les nuages, de m'endormir dessus tellement ils avaient l'air doux.
L'avion était calme, sans un bruit. Une Stewart passa et nous proposa de la nourriture et des boissons. C'était si bon de rentrer à la maison après ses sept jours à Paris! Nous avions été visiter le Louvre, j'avais vu la Joconde, mais aussi le château de Versailles, la tour effel, les rues commerciales et les jardins. Je me languissais le sud, et de retrouver Nora, opium et papa . Maman, assise à mes cotes, lisait tranquillement nouveau bouquin qu'elle avait acheté intitulé "dans le silence de l'aube" de Françoise Bourdin. Ça parlait de chevaux.
Ma mère, moi et les chevaux c'était plus qu'une passion. Enfin, c'était plutôt elle qui m'avait transmise sa passion. Quand elle était enceinte, elle continuait de galoper sur les sentiers et les chemins de campagne. Comme on dit, j'avais ça dans le sang. C'était pour mes douzes ans, il y a cinq mois, que maman m'avait offert opium, il était si beau et grand. J'étais impressionnée. Il était magnifique avec son pelage caramel aux reflets dorés.
Plus qu'une demi-heure et nous serions rentrés. Tout se passait bien. Quelques passagers parlaient tranquillement, d'autres écoutaient de la musique ou tapaient sur leur ordinateur.
Mais d'un seul coup, une bourrasque de vent énorme était venu s'écraser sur l'avion qui avait tangué et bougé de tout part. L'avion tremblait. Maman avait vérifié ma ceinture et m'avait dit que ce n'était rien juste une petite perturbation, rien de grave. Mais ça avait recommencé plusieurs fois de suite, de plus en plus fort. Ce n'était pas rien, c'était plus fort que le vent. Ce n'étaient pas le ou les pilotes qui faisaient tanguer l'avion. Les stewarts affolés vérifièrent les ceintures des passagers et que tout le monde était bien assis dans son siège.
Il y eu un énorme bruit, puis l'avion avait commencé à tomber en pic vers le sol. Je me souvins d'avoir entendu ma mère me dire que tout irait bien, que cela n'était qu'une mauvaise passe et que l'avion allait remonter, mais aussi d'avoir pleurer. J'avais tellement peur. On espérait à tout moment que le pilote reprendrait la main sur l'appareil, combattrait le vent et ferait remonté l'avion. Mais ce n'était jamais arrivé. Ma mère et moi nous nous regardâmes dans les yeux. J'avais peur, ma mère cachait la sienne en essayant tant bien que mal de me rassurer.
"Je t'aime ma chérie " m-avait t-elle dit
"N'aie pas peur" avait-elle rajoutée
"Moi aussi, je t'aime maman"
Puis, l'avion avait heurté le sol dans un grand fracas et j'avais perdu connaissance.
Quand je m'étais réveillée, l'avion ne bougeait plus . J'entendais des voix. J'avais ouvert les yeux. J'avais regardé ma mère et et je l'avais touchée : elle était froide. J'avais vu quelle ne bougeait pas, qu'elle ne bougerait plus et j'avais su. J'avais su quelle était déjà parti. J'ai su que ma vie ne serait plus jamais la même. Que tout aller changer. Et j'avais crié .
J'avais appelé à l'aide.
Une voix que j'avais entendu s'était dirigé vers moi . J'avais continué à crier. Un homme s'était approché de moi. J'étais maintenant en larmes. Il m'avait demandé mon nom et avec qui j'étais. Je me rappelle avoir pointer un doigt tremblant vers ma mère. Il avait alors coupé ma ceinture de sécurité à l'aide de ciseaux et m'avait extirpé de mon siège en me soulevant. Avant qu'il m'emmène en-dehors de l'avion , j'avais jeté un dernier regard à ma mère. Le dernier. Mon dernier souvenir de son visage et des ses cheveux blonds dorés.
Puis, ça était la lumière, une lumière aveuglante. Du bruit, énormément de bruits. Des sirènes. Des pompiers. Des policiers. L'homme m'avait emmené vers un camion, où une femme m'avait fait passé des examens et m'avait proposé de m'assoir. Elle m'avait fait boire de l'eau. Je ne savais plus. Ma mère était morte. Mais je ne pouvais pleurer. Les larmes ne sortaient pas. Le choc avait été trop violent. L'impact. Autour de moi des gens s'activaient sur des survivants, ils devaient être une dizaine.
J'avais ensuite entendu une voix criait , parmi la cohut de familles qui s'étaient formés derrière la barrière de police : " où est ma femme ? Ma fille ?"
J'étais sortie du camion et j'avais couru jusqu'à la barrière. Mon père m'avait aperçu, il avait sauté par dessus la barrière malgré l'ordre des policiers et m'avait rejoint. Il m'avait prise dans ses bras, et c'était la que les larmes avaient fait surface. Et n'avaient jamais cessé de couler...
# deux chapitres en un ! Voilà. Que pensez-vous du comportement de Randy envers Mélanie ? De Randy, lui-même ?
Que pensez-vous de son passé ?
#Commenter, Donner vos avis, voter !!! 😃
#merci à ceux qui votent, et me lisent ! 😁
Je vous invite à découvrir les deux autres histoires :
-Dance, love and Success : danse, spectacle, chant, amour,amitié ..
-l'histoire de Rébécca : surnaturel, amour, amitié, pouvoirs ..
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