Chapitre 3 : Rencontre

Je ne pouvais me résoudre à rentrer, mais je n'étais tout de même pas venu pour rester devant une porte close.

Une infirmière sortit de la chambre subitement. "Bonjour me dit-elle , vous venez voir Randy ? Il est réveillé , vous pouvez rentrer .

- merci "

Je rentrai dans la chambre d'hôpital, déterminée à ne pas reculer.

J'appercus alors le Randy , l'homme que j'avais sauvais assis à regarder un match de football a la Tv. Il me dévisagea surpris et souris .

"Bonjour dis je intimidée

- salut

- je suis Mélanie , ton frère radouane m'a dit que tu souhaitais me rencontrer alors ..

- ah Mélanie , c'est toi ! Je ne t'imaginais pas si jolie ... Enfin , approche , je mors pas !

Je souris presque malgré moi et le même sentiment que j'avais ressenti lorsque je l'avais rencontré la première fois , revint à l'assaut.

" raconte moi alors ce que tu as vu , c'est super bizarre pour moi , je ne me souviens de rien , je me revois juste rouler et tourner a droite puis plus rien ."

Je lui fit un récit détailler de ce que j'avais fait , vu , en émettant de lui dire les sentiments que j'avais ressenti lorsque je l'avais regardé.

" je te trouve courageuse , je sais pas si j'aurais été capable de faire ça a ta place .

- j'ai agis selon mon instinct , je l'ai fait parce que je pense que j'aurai aimé qu'on le fasse pour moi

- en tout cas , je te remercie . Si tu veux bien , je voudrais en apprendre plus sur toi.

- sur moi ?

- oui .. "

Je me suis assise sur une chaise à côté de son lit et je lui ai parlé de moi . Il me posait des questions je répondais sans réfléchir . C'était si bon de pouvoir se livrer comme ça à un inconnu . Pourtant, d'habitude, je ne racontais pas facilement ma vie, surtout à des inconnus, même si Randy n'en était plus vraiment un. Il buvait mes paroles et je continuais a parler parler. Les questions s'enfilaient des plus banales aux plus osées ..

"- tu as un petit ami ?

-non

- sérieux ? Belle comme tu es ?

- oui "

Voyant ma quasi absence de réponse , il changea de sujet et je lui en fus reconnaissante.

On continua à parler de tout et de rien. Il était si beau. En attendant ces questions, j'avais tout le loisir de l'observer. Ses yeux étaient d'un marron praliné comme je l'avais imaginé, avec des reflets verts. Ses cheveux étaient cette fois-ci coiffés et à travers sa tenue d'hôpital à manche courte on pouvait voir les muscles de ses bras .. Indescriptible.

Pourtant il n'était pas magnifique, mais il me faisait plus d'effet qu'aucun garçon que j'avais rencontré ou du lycée .

Pendant que je l'examinais et répondais à ses questions, la porte s'ouvrit à la volée sur deux garçons d'une quinzaine d'année se ressemblant comme deux gouttes d'eau , et ressemblant inévitablement à Randy .

" oh le frère , comment ça ... ?"

Il s'arrêta net en me voyant , sûrement surpris .

"Bonjour

- salut bella !

- Kevin ...

- oh cava !

- bon je vais te laisser en famille ..

- très bien , mais promets moi de repasser !

- j'essayerais , au revoir "

Je sortis de la chambre , tombant nez a nez avec une femme assez forte, sûrement sa mère . Avant de m'éloigner dans le couloir, j'eus juste le temps d'entendre un des deux garçons d'une quinzaine d'année s'écriait :

" et Ben , si j'avais su que le filles qui font du bouche à bouche sont aussi jolies , je crois que je voudrais avoir des accidents tous les jours ..."

Je fonçais vers la sortie sans me retourner.

Comme souvent le soir , je me retrouvais dans le box d'Opium et je méditais , en le brossant. il hennissait de plaisir.

Entre mes cours et mes récentes aventures , j'avais eu très peu de temps à lui accorder. Je décidais que je consacrerais mon mercredi après midi à Opium , Nora , et mes devoirs qui s'empilaient de plus en plus sur mon bureau. opium renifla , je lui offrais une carotte et une pomme , tout en lui caressant la tête. Après cela , il s'allongea dans son box et j'en profitais pour me caler contre son encolure. Je n'avais pas vraiment de meilleure amie , il y avait Lucia bien sur , mais c'était plus une amie qu'autre chose. Alors , sans tristesse , je confiais mes doutes à opium , qui lui semblait me comprendre.

Quand j'étais triste il posait sa tête sur mes épaules , quand j'étais joyeuse il hennissait de bonheur et qu'en je pensais , il attendait la fin de ma méditation pour s'endormir.

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