Chapitre 29: Le sifflet final

PDV Kazuha

Alors que je tenais fermement le bras musclé de cet homme ignoble, je me sentis surélever du sol. Je criais de peur et me sentis transporter par cet individu. Il m'agrippa la taille et me fit surélever sur sa tête avant de me faire propulser vers les étagères de livre. Je me cognais l'arrière-tête contre le rebord d'une étagère et sentit un liquide couler le long de mes cheveux bruns, tâchant mon ruban orange. J'entendis la voix d'Heiji et je ne vis que le regard effaré de celui-ci me regarder sombrer, avant que je ne ferme les yeux. Le trou noir m'envahie. Mon corps s'affaissa. Mon corps tomba légèrement vers la droite.


PDV Heiji


Mon souffle se coupa lorsque je vis les yeux de Kazuha se fermer. Non...Non...NON ! Furieux, je brandis mon shinai vers Gin et le frappa, cassant le shinai en deux par la force de frappe. Mince ! Je reculais et évitais les coups de pied, de main que me lançaient mon adversaire pour me diriger vers Kazuha. Elle a besoin de moi. J'ai besoin d'elle.


PDV Extérieur


Déconcentré par ce qu'il venait de se passer, Heiji ne faisait plus attention à son adversaire qui souriait machiavéliquement. Il donna un coup de pied ferme au ventre d'Heiji qui se fit propulser contre le mur, à côté de Kazuha. Il geint de douleur par le choc que sa tête venait de subir. Des livres tombaient de l'étagère par la deuxième secousse, tombant sur le corps d'Heiji.


Le corps d'Heiji était rempli d'égratignure, d'éraflures et de courbature. Il se redressa tant bien que mal et tendit sa main vers l'épaule de Kazuha afin de la secouer.


— Kazuha, Kazuha, Kazuha, répéta-t-il inlassablement.


La respiration d'Heiji se coupa lorsqu'il comprit que Kazuha ne lui répondait pas et qu'un liquide rouge ressemblant à du sang coulait derrière son crâne. Il geint, il écarquillait les yeux. Son corps tressautait par la douleur qui monta en lui.


— KAZUHA !!


Je me tournais vers Gin et Vodka en entendant un bruit métallique que je reconnus immédiatement. Mon regard était froid et hurlant de douleur, je les regardais sévèrement. J'écarquilla les yeux lorsque je vis Gin appuyer progressivement et lentement sur la détente. Fusil qui pointait sur Kazuha. Avec rapidité, je m'avachis sur le corps de ma bien-aimée —que je n'avais toujours pas pu lui avouer mes véritables sentiments— et j'entendis un sifflement, une détonation et un cri. Deux précisément.


Je sursautais lorsque je sentis une main se poser sur mon omoplate et me retournais vers l'inspecteur Megure qui souriait.


— La situation est prise en charge, Heiji. Nous emmenons Kazuha à l'hôpital. Tu en as besoin toi aussi.


Sauvé. Nous étions sauvées. Je soupirais de soulagement.


— Ce n'est pas encore fini ! Je n'ai pas dit mon dernier mot ! s'écria Gin, se débattant de l'emprise de Takagi-San et de Shiratori-San.

— Ça suffit, vous êtes en état d'arrestation pour entrave à la justice, possession de drogue et enlèvement ! Vous ne pouvez plus rien à faire ! Mais vous avez le droit de garder le silence ! Sachez juste que des brigands comme toi seront bien traité à la prison de Tokyo ! déblatéra Shiratori-San sur le coup de la colère.


Je vis Shiratori-San se tenir le nez qui coulait du sang tandis que Gin pointait à nouveau une nouvelle arme de défense. Il avait réussi à se défaire de l'emprise des deux policiers. Je me tournais vers la cible et écarquillais en voyant, Kudo et Ran sans défense.


Mais je vis une nouvelle forme dans le regard de Conan-Kun. J'écarquillais les yeux en le voyant tenir une arme. L'arme de Vodka. Celle que Kazuha avait désarmé. Conan-Kun le tenait à deux mains sous les yeux effarés des inspecteurs et de Ran. Il le tenait comme s'il savait la manier. C'était assez délirant, improbable et effrayant pour un enfant de 7 ans, mais Conan n'était pas comme les autres. C'était Shinichi Kudo. Détective amateur de l'est.


PDV Conan


Je maintenais ma nouvelle acquisition et tenait en joute Gin. Je le regardais avec toute ma haine, toute ma douleur et toute ma frayeur que j'ai eue le concernant jusqu'à maintenant. Il a volé toute mon adolescence, ma vie. Plus rien ne sera pareil, rien ne l'a été. Tout était bizarre dans ce corps d'enfant. Je n'avais plus le même regard que Ran me lançait. Ran me regardait différemment depuis que j'étais un enfant. C'était insupportable ! Je ne pouvais plus lui prodiguer de la peine. C'était insoutenable ! J'en avais marre ! JE voulais redevenir Shinichi Kudo !


Pour elle. Pour moi.

Je dois la protéger. Je la protégerais. 


Je sentis des bras me soutenir les épaules. Une odeur familière envahie mes narines. Je la sentais contre mon dos. Je souris.


Je finis par tirer. Le coup de fusil me fit reculer légèrement et je fis lâcher l'arme tandis que la balle toucha le corps de Gin, maintenant inerte. Mort. Il était mort. Je me sentis revivre. Je me sentis libre. Moins entravé par des chaînes qui me retenaient. Mon esprit rempli de noirceur vit enfin la lumière percée celle-ci. Je soupirais de soulagement tandis que je sentais les bras chauds de Ran m'encercler.


— Shinichi...Murmura-t-elle, nichant son visage contre le cou de Conan.


J'écarquillais les yeux tandis que je relevais brusquement la tête vers son regard noisette perçant le mien. Le souffle court, je l'observais. Elle savait ? Un souvenir vague me revint.


Flash-Back


— Nous n'avons plus de sang pour ce gamin, Monsieur ! s'écria une voix d'infirmière avec effarement.

— Quoi ?

— Attendez ! Prenez mon sang ! J'ai le même groupe sanguin que Conan. Laissez-moi vous aidez, déclara Ran.


La voix de Ran me fit ouvrir les yeux. Je pouvais la voir, les yeux stupéfier et le souffle haletant, tendant son bras vers les médecins qui retenaient mon brancard. Je soufflais dans le masque à oxygène fébrilement. Le corps alourdie, sale et sanguinaire, je fermis à nouveau les yeux tandis qu'on m'emmena en salle d'opération.


Fin du Flash-Back.


Elle savait.

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