Chapitre 18: Le kidnapping
PDV Heiji
Je courrais dans les rues de Tokyo à la recherche de Kudo tandis que les odeurs des restaurants parvenaient à mes narines. Le soleil me frappait le front et m'essoufflait rapidement à cause de sa chaleur. Je m'arrêtais devant un petit dépanneur et regardais autour de moi, le souffle haletant. Kudo est parti aussi loin ? Ça m'inquiète.
J'empruntais la rue qui m'amena au Tokyo Midtown, le centre commercial. Peut-être était-il là-bas ? Je m'éloignais des petites rues qui formaient presqu'un labyrinthe où des stands de marchants et de petits magasins classiques séjournaient pour m'aventurer dans la plus grande rue marchande. De chaque côté de la rue, je pouvais voir des devantures de magasins pratiques et de divertissement. Des petits bancs étaient installés sur les côtés et des arbres pas plus que trois pommes faisaient d'office de décoration et rendait l'espace plus chaleureux. Je marchais sur les dédalles de pierre pour m'arrêter en plein milieu de l'allée et je vis le grand bâtiment du centre commerciale qui surplombait l'espace communautaire de Tokyo Midtown.
Alors que je regardais la devanture du grand centre commerciale qui composaient de nombreux autres magasins particuliers à l'intérieur, je vis à droite un terrain vaste occupé par des grues.
Un champ de construction ? Ils prévoient de faire une extension ? pensais-je.
Je souris en voyant que sur l'un des murs de la devanture de l'édifice, un poster d'une vieille série d'animation japonaise « Rise Of The Red Comet ».
Fin PDV D'Heiji
PDV Omniscient
Le bâtiment avait une légère rondeur au niveau du corps centrale de l'édifice et le reste de la tour se levait fièrement vers le ciel comme pour l'atteindre à son apogée. On pouvait voir un pont du côté droit auquel on pouvait avoir accès à des grandes marches juste à côté de l'espace publique. Le pont menait sûrement à d'autres étages du bâtiment du centre commerciale ou à différent restaurant qu'on pouvait retrouver sur le pont dans un espace vert créée pour rendre l'endroit plus paysagiste et confort. Le sol avait des motifs en forme de grandes étoiles un peu déformées de couleur turquoise faisant référence aux reflets que l'on pouvait retrouver sur l'édifice.
Retour sur le PDV HEIJI
Je montais les marches du pont après ma longue contemplation des lieux et j'arrivais à l'intérieur du grand centre commerciale. Des boutiques étaient ouvertes, bondés de monde et certains avaient même une longue file d'attente à la caisse. Je pouvais entendre certaines clientes s'impatienter et râler à cause de la longue attente. Je passais devant un petit restaurant végétarien et me laissa emporter par les escaliers roulants.
Je montais à un étage où je pourrais avoir une vue d'ensemble de l'intérieur. Une fois montée, je marchais sur les petites plateformes en carré et montais un à un, les autres escaliers plus stables que les premiers. Je montais assez vite et arrivais à un point culminant où je pouvais tout apercevoir. Je m'accotais à la rambarde, les bras croisés vers l'avant et regardais en bas depuis le haut. Je plissais mes yeux et scrutais les gens qui se baladaient dans les couloirs géants du centre. J'attendis plusieurs heures avant de pouvoir apercevoir celui que je cherchais.
Je descendis rapidement tous les escaliers et regardais de nouveau autour de moi une fois rendu dans le corps central au premier étage. Je me retournais plusieurs fois sur moi-même, le regard agité et hagard.
— Bon sang, où a-t-il bien pu se cacher ? me dis-je.
Brusquement, j'entendis au loin des petits cris d'enfant que reconnus immédiatement même s'ils étaient minimes et me retourna pour voir au loin, Conan-Kun se faire emmener vers une voiture bleu clair par une dame. J'écarquillais les yeux.
— Il ne va pas se faire kidnapper ? Pas dans une si grande espace publique ? me demandais-je, sceptique.
Je décidais quand même de me rapprocher tandis que j'aperçus une dame aux longs cheveux noirs et en costard noirs s'approcher de la dame et de Conan-Kun, alertée par les cris de l'enfant.
— Est-ce que tout va bien, madame ? Avez-vous besoin d'aide ? demanda-t-elle, craintivement.
— Oh ne vous en faites pas, merci de votre aide ! C'est un garnement plein de ressource et il est assez hyperactive. Pour un rien, il s'énerve et s'agite. Oh mon pauvre garçon...s'alarma la dame qui tenait Conan-Kun.
— Oh! Je comprends. *cherche dans son sac-à-main* Tenez, il vous aidera sûrement. Mon mari s'occupe de ce genre de turbulent. Je vous assure, il vous fera un très bon prix pour ses services. C'est cadeau, Rajouta la dame en costard noir.
La dame prit gentiment la carte et regarda froidement la jeune femme s'éloigner. Je criais pour que la femme ne s'éloigne pas, mon cri alerta les autres passants sur moi.
— Arrêtez-là ! C'est un kidnappeur !
La femme en costard me regarda hébétée et inquiète, la main devant sa fine bouche tandis que l'autre tenait une mallette. Je m'arrêtais de courir lorsque je vis la kidnappeuse s'éloigner en vitesse par la voiture, démarrant celle-ci en trombe.
— Mince ! Râlais-je, furieux.
— É-Était-ce vr-vraiment quelqu'un qui emmenait un enfant ? me demanda la femme de travail, sûrement une journaliste.
— Évidemment ! Bon sang, à cause de votre bêtise je l'ai perdu ! J'y étais presque ! KUSO ! Rageais-je.
Dans l'élan, je pris ma casquette et l'abattit au sol, furieux. Je baissais la tête afin de voir ma casquette beige, elle se redressa par la main frêle de ladite journaliste qui me regarda peinée.
— J-je suis désolée...Je me sens vraiment comme une idiote...Voulez-vous que j'alerte la police pour vous afin de me faire pardonner ? demanda-t-elle me mettant en rogne.
— Ça ne servira à rien ! Qui plus est, cela fera qu'aggraver les choses. Réfléchissez bon sang ! S'il lui arrive quoi que ce soit de mauvais, vous vous sentirez coupable tout le reste de votre vie. Menaçais-je, assez lourdement et le regard froid.
La journaliste déglutit et s'éloigna, le cœur tambourinant de peur. J'entendis ses pas s'éloigner rapidement et reprit ma casquette en sifflant. Je l'époussetai pour enlever la poussière émise par les grues dans le chantier à côté du centre commerciale. Je remis ma casquette fétiche et m'éloigna pour retourner voir Ran-Chan pour lui expliquer la mauvaise nouvelle.
Arrivé à l'agence, j'ouvris la porte grise tandis que l'écriteau blanc faite par Kogoro lui-même se cacha contre le mur. Je pénétrais à l'intérieur et je vis que tout le monde était là sauf les Détective Boys, professeur Agasa et le principal concerné. Seul dans la pièce se trouvait, Kazuha, Sonoko, Kogoro et les policiers Shiratori-keibu, Takagi-keiji et Sato-keiji.
— Oh, Heiji ! Entendis-je prononcer la voix de Kazuha.
Je la regardais et me mit à observer Ran qui releva la tête, sûrement lorsqu'elle se rendit compte que je la fixais depuis un bon moment. Je vis du coin de l'œil Kazuha se mordre sa lèvre inférieure et le regard fuyant de colère, sûrement en train de se retenir de faire une crise de jalousie. Je vis Sato-keiji se rapprocher de moi.
— J'aurais besoin de ta déposition concernant l'accident de la forêt, Heiji, dit-elle.
J'hochais la tête.
— Vous aurez besoin de quelque chose d'autre que cette déposition, dis-je en bégayant légèrement.
Je la vis froncer les yeux tandis que je vis Shiratori-keibu me parler. Je le fixai.
— Quelle déposition ? Nous vous demandons que celle qui s'est passé dans la forêt, Heiji.
— Comment dire...*me frotte l'arrière crâne, chatouillant mes cheveux noirs* Conan-Kun...Je l'ai perdu de vue...Je l'ai cherché partout dans Tokyo et une femme la... Une femme la kidnappé, prononçais-je enfin.
Je vis Ran se relever le cœur sur les épaules, le corps tremblotant et la bouche ouverte tout comme les autres. Je baissais la tête, un sentiment inconnu hanta mon torse. Le sentiment de la honte me prit. Comment ai-je pu revenir comme ça ? J'aurais dû chercher plus longtemps Conan-Kun...
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