Chapitre 17: Souvenir de printemps

PDV Heiji


Je parcourrais Osaka depuis plusieurs heures déjà, chaque recoin que je traversais de la ville me faisait penser à Kazuha. Lorsque je voyais le Château d'Osaka surplomber la ville, je me sentis rougir en me rappelant de ce qu'elle m'avait dit.


Flash-Back 


Il faisait beau, très chaud et le détective de l'Ouest attendait Kazuha depuis quelques minutes devant une grande horloge sur l'une des places publiques de la ville. Les mains dans les poches, il scruta les passants le dépasser, pressé pour aller au travail ou d'autres, rires avec leur compatriote. Je soufflais d'exaspération et se redressa lorsqu'il vit son amie d'enfance venir vers lui en courant, essoufflée.


Je remis sa casquette beige en place, la tournant légèrement vers la droite et  regarda Kazuha.


— Tu en as mis du temps, Kazuha ! répliqua Heiji.

— Excuse-moi, j'étais pris au club par Tamaki-Chan, répondit Kazuha.

— Hum, allons-y.


Je dépassa Kazuhaqui finit par suivre son meilleur ami d'enfance. Ils arrivèrent devant le Château d'Osaka très rapidement. Le Château était bâti sur deux plates-formes soutenus par des murs de pierre qui donnaient sur un fossé. Il comportait cinq niveaux extérieurs et huit étages. Il est majestueux.


Je marchais dans le parc du Château en compagnie de Kazuha et un silence régnait entre eux. On finit par se diriger vers la cour intérieure où l'on pouvait voir une statue surplombée la place publique. Kazuha et  moi pénétrâmes à l'intérieur du Château d'Osaka. On parcourûmes les étages par les escaliers pour arriver au dernier, à l'observatoire. Kazuha s'excita en voyant la ville surplomber de toute sa hauteur. Des jumelles étaient disposées sur chaque point de vue qu'on pouvait avoir. Kazuha alla vers l'un d'eux, tourné vers les jardins de l'est et entra une petite somme d'argent pour pouvoir bouger la jumelle.


— Oh ! Heiji ! Regarde dans les jumelles, on voit très bien le pont, les cerisiers et le lac ! Les pétales se déposent dans le lac, c'est trop beau ! Ça rend l'endroit tellement romantique ! s'extasia Kazuha-Chan.

— Oh !


Kazuha s'était poussée pour me laisser voir ce qu'elle montrait avec les jumelles. Kazuha avait raison. C'était tellement magnifique ! Surtout avec le contraste qu'il y avait autour d'eux. D'un côté on pouvait voir le reste de la ville d'Osaka, de l'autre, les douves, les tourelles et les remparts. D'un autre, on voit l'arrière du Château d'Osaka avec ces nombreux cerisiers, les jardins entretenues avec soin et le lac.


— Heiji !


Je me retourna vers Kazuha qui semblait, tout à coup, excitée. Je fronça les sourcils et n'eut le temps de faire quoi que ce soit, que Kazuha m'emporta par la main afin de descendre les escaliers qu'on avaient gravit, à peine quelques heures plutôt. Je sentis l'air frais sur mon visage et le vent fouetter mes cheveux. Je rabaissa de sa main libre sa casquette fétiche afin que le vent ne l'emporte pas.


Kazuha m'emporta vers un kiosque où ils louaient des robes d'antan, c'est-à-dire des Kimonos de toutes les couleurs et de tous motifs possibles.


— Allez, Heiji ! S'il-te-plaît, essaye-s'en un pour moi ! implora timidement Kazuha tandis qu'elle se sentait rougir.


Je soupira et acheta deux Kimonos. Kazuha alla dans la cabine d'essayage et Je la suivis dès qu'elle en sortit. C'est ainsi qu'ils finirent par marcher dans le jardin du Château d'Osaka en Kimonos. J'avais un Kimono rayé vert et Kazuha en avait un de couleur jaune à fleur rouge. Il regardait discrètement, le rouge aux joues, la jeune fille qui regardait une pellicule de photos qu'ils avaient préalablement prises avant de retourner au Château d'Osaka. Kazuha ne la lâchait pas des yeux depuis.


— Pourquoi tu n'arrêtes pas de fixer cette photo, Kazuha ? C'est embarrassant, tout le monde nous regarde. Et arrête de glousser ! m'exclamais-je en prenant la photo, gêné.

— Mais, Heiji ! Redonne-la moi !


Kazuha réussie à reprendre la photo après maintes reprises et sourit avant de la tendre à nouveau vers moi.


— Je l'aime beaucoup car on est mignon ensemble et on est...on est comme un c-couple dessus, ça me fait plaisir. Avoua-t-elle le rouge aux joues.


Je faillis m'étouffer en entendant ces propos et regarda avec surprise et timidité ma meilleure amie d'enfance. Mon visage devint rouge comme une tomate.


Fin du Flash-back


Je sentis mes joues redevenir rouges face à ce souvenir. Depuis, notre complexité c'est éloigné un petit peu, sûrement car Kazuha est gênée depuis qu'elle a avouée à demi ses sentiments rien qu'à cette phrase.

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