Chapitre 14: Le réveil de Conan
Quelques minutes plus tard, ils étaient de retour dans la chambre avec Conan-Kun endormi dans le lit immaculé de l'hôpital d'Osaka.
PDV d'Heiji :
— Ran, il serait temps de rentrez à la maison. Entendis-je dire son père en voyant que l'après-midi était bien avancé.
— Non ! Je reste ici ! Je ne veux pas m'en aller tant que je n'ai pas vu Conan-Kun réveillé ! S'écriais Ran-Chan en se retournant vers son père.
— Ran...Soufflait son père.
La jeune femme baissa les yeux vers le sol et tenait son bras, à l'endroit où elle a été piquée pour qu'on puisse lui prendre son sang afin que l'opération de Conan-Kun soit un succès. Elle toucha le coton et se mordit la lèvre inférieure.
— Va te reposer à la maison, Ran-Chan. Je vais m'occuper de Ku-Conan-Kun. Préviens-je.
— Mais...Commença à riposter la jeune brune.
— Non, ne riposte pas. Va avec ton père et je resterais ici. Je t'appellerais quand Conan-Kun sera réveillé. Fis-je.
— Heiji ! Je reste avec toi ! S'exclama Kazuha-Chan.
Je levais les yeux au ciel et regardais intensément mon amie d'enfance.
— Non, va te reposer toi aussi. Il y a eu assez d'émotion comme ça dans la journée. Je vais également essayer d'enquêter sur ces hommes qui nous ont attaqué au parc. Dis-je.
— Heiji ! Répliqua Kazuha-Chan en colère.
Je sentais que Kuzuha était frustré que je ne veux jamais d'elle, l'éloignant peu importe le sujet de l'enquête.
Je réussis à faire sortir Ran-Chan, Kazuha et Kogoro de la chambre. Je soupirais et me tourna vers Kudo.
— Imbécile. Dis-je en m'asseyant sur le tabouret près du lit.
Fin du pdv d'Heiji
Narration omniscient
*Ellipse de plusieurs semaines*
Cela fait maintenant un mois que Conan-Kun était dans la chambre d'hôpital, dans le coma artificiel que les médecins d'Osaka l'avaient plongé. Conan-Kun faisait la une des journaux depuis l'attaque. Plus les jours avançaient sans un signe de vie de la part du gamin, plus Ran-Chan s'inquiétait de son réveil et de l'état de santé de celui-ci, aggravant le sien à force de rester au chevet de Conan-Kun.
En effet, Ran ne mangeait presque plus et n'allait plus au lycée de Tokyo, restant à Osaka auprès de Kazuha, Hattori-Kun et Conan-Kun. Son père avait été contre l'idée que sa fille reste dans la ville, mais avait finalement accepté le caprice de sa fille. Étant retourné à Tokyo, pour continuer d'enquêter sur ces hommes en noirs de son côté avec la police métropolitaine de Tokyo ; réintégrant la police temporairement.
Ran-Chan se retourna en entendant la porte de la chambre s'ouvrir et sourit en voyant Hattori en compagnie de son amie d'enfance, Kazuha et de Sonoko-Chan. Sonoko-Chan avança précipitamment vers Ran-Chan et l'enlaça, pleurant à chaude larmes.
PDV Heiji:
Je levais les yeux au ciel et vis Ran prendre le bouquet de fleur que lui présentais enfin Sonoko-Chan et elle le prit afin de le mettre dans le vase pour remplacer les anciennes. Je l'entendis remercier sa meilleure amie.
— Comment va Conan-Kun ? Entendis-je Sonoko-Chan demander, inquiète.
— Il va bien...Il est encore endormi. Entendis-je répondre Ran-Chan.
— Et ses parents, est-ce qu'ils sont venus ? Entendis-je demander Kazuha, intervenant dans la conversation.
— Hélas, non...Souffla Ran-Chan.
Je sursautais face à la tournure que prenait la conversation entre les trois jeunes femmes. Je torturais mes doigts entre eux, me demanda toujours ce que je devais répondre face au questionnement insistant de Sonoko-Chan depuis qu'elle était arrivée à Osaka, inquiète pour Ran-Chan et Conan-Kun ainsi que de la demande de Kazuha.
— Rah ! Jamais là quand on a besoin d'eux ! D'ailleurs, ça me fait penser qu'on ne les a jamais vu ! entendis-je s'écrier-t-elle.
— Hé hé, c'est normal ! Ils sont en voyage d'affaire avec les parents de Kudo! M'écriais-je, précipitamment.
— Heiji ? Tu connais les parents de Conan-Kun ? Entendis-je Kazuha-Chan s'écrier, surprise.
Je sursautais et me retournais vers mon amie d'enfance qui me regardait suspicieusement, les bras installés sur ses hanches, son corps penché à l'avant. Je déglutis face à sa prestance assez imposante.
Je soufflais et regardais les deux jeunes filles au côté de Conan-Kun. Je secouais la tête.
— J'ai vu beaucoup de fois les parents de Conan-Kun. Le destin a fait en sorte que nos chemins se croisent souvent avec le boulot de mon père. Ce sont des avocats d'affaire très important pour nous. Et notamment, je les ai vu il y a quelques semaines demandant des nouvelles de Conan-Kun avant de repartir. Ils sont sûrement venus le voir quand il faisait nuit, ne voulant surtout pas qu'on les reconnaisse de jour, sûrement. Mentis-je.
Je me surprenais moi-même pour ce long mensonge, mais c'était le seul moyen que j'avais trouvé pour garder encore l'identité secrète de Conan-Kun aux filles qui me regardèrent suspicieusement.
— On ne t'en demandait pas autant. Fit Sonoko-Chan.
— Vous me l'aurez quand même demandé des détails. Je préfère vous le dire maintenant. Déclarais-je en haussant les épaules.
Alors que je vis Kazuha qui allait prendre la parole, sûrement pour qu'on s'énerve encore une fois, j'entendis un léger bip sonore s'activer et s'accentuer progressivement jusqu'à en venir insupportable.
Ran-Chan se tourna rapidement vers Conan-Kun, se levant et appelant le gamin aussi vite que possible, le souffle court. Sonoko-Chan regardant la scène avec impuissance et inquiétude tout comme moi et Kuzuha. Les médecins arrivèrent précipitamment à l'entente de l'alarme. Ils arrivèrent avec le défibrillateur et nous nous fîmes jeter dehors de la chambre. J'entendis Ran-Chan pleurer et je la vis tomber à genoux, Sonoko-Chan la maintenant par les épaules, regardant la chambre avec les yeux écarquillés, rempli de frayeur.
À la suite de cela, après que la crise de Conan-Kun soit passé, les médecins sont venus nous rejoindre et nous a appris que Conan-Kun n'allait pas tarder à se réveiller. À cette entente, Ran-Chan s'était précipité aux chevets de Kudo et je me rapprochais d'elle après avoir remercier les médecins.
En fin d'après-midi, Sonoko-Chan et Kazuha-Chan rentrèrent à notre suite dans la chambre. Je restais stoïque face au spectacle que je voyais. Ran-Chan encerclais le corps frêle de Conan-Kun qui avait les bras autour des hanches de la brune et celle-ci pleurait à chaude larmes. Conan-Kun venait de se réveiller.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top