Chapitre 12: Dévoilé ?

Point de vue d'Heiji :


Alors que la nuit venait à sa fin, je vis les portes translucides s'ouvrirent et je me levais en même temps que Kazuha et les autres. Je vis avec lassitude, Kogoro-han se réveiller brusquement comme si pendant son sommeil il avait été déconnecter de la réalité.


Je me rapprochais de Ran-Chan et des médecins qui sortirent avec Kudo sur un brancard. Le masque à oxygène n'était plus installé sur son visage. Cela voulait-il dire qu'il allait-mieux ? Je regardais Ran-Chan parler avec inquiétude avec les médecins. Je sentis les mains de Kazuha tenir mon bras avec force me faisant par moment grimacer de douleur. Mais ce n'était rien comparé à la douleur que devait ressentir Kudo et Ran. 


— Alors, comment va Kudo... ? Demandais-je sans m'en rendre compte.

— Shinichi ?

— Euh, je voulais dire Conan-Kun, ma langue à fourché. Hé hé hé...Comment va Conan-Kun? Me rattrapais-je rapidement devant le regard incertain de Ran.


Je vis Ran baisser le regard et mon regard s'assombrit. Je tenais le rebord de ma casquette, la serrant de toutes mes forces et mon regard s'attarda sur le corps endormi de Kudo.


— Eh bien, le jeune garçon a plusieurs côtes cassés...On a dû retirer plusieurs petites balles sur ses hanches, ses jambes et il a inhaler beaucoup de fumée...Nous avons dû arrêter une hémorragie interne au niveau de son ventre crée par deux balles. Mais ne vous inquiétez pas, il va s'en sortir. Il va dormir encore pendant deux à trois jours et lors de son réveil, nous ferons quelques tests pour voir si tout va bien. Après ça, il pourra quitter l'hôpital sans problème. Expliqua le médecin.


— Merci beaucoup. Est-ce qu'on pourra rester avec Conan-Kun ? Demandais Ran.

— Oui évidemment, mais pas longtemps. Il a besoin de repos. Répondit le médecin.


Je vis Ran-Chan hocher la tête et un fin sourire peindre sur son visage baigné d'inquiétude. Je me mordillais la lèvre et j'entendis la petite fille pleurnicher en entendant les propos du médecin. Elle fut vite réconforter par Mitsuhiko-Kun et Genta-Kun.


Je vis pour l'une des rare fois, Kogoro-han arrêter de faire le singe devant tout le monde. Je souris. Il prenait trop à cœur la santé de Kudo.


— Allez, Heiji, dépêche-toi ! Me dit Kazuha.

— Oui oui, j'arrive. Fis-je.


Je me précipitais à la suite de Kazuha et je pénétrais dans la chambre dédiée à Kudo. Je vis Ran se mettre sur le tabouret près du lit et je la vis prendre les mains de Kudo. J'écarquillais légèrement en la voyant se mettre à pleurer. Par la suite, j'entendis les enfants s'y mettre.


Je soupirais. Bon sang, Kudo!


Le soir-même, alors que j'entendis la porte s'ouvrir sur une infirmière, j'entendis des bruits sonores retentirent dans la chambre. Entre temps, les enfants étaient partis contre leur gré avec le professeur Agasa et ne revenait que demain pour prendre des nouvelles de Kudo.


Je me retournais face aux cris de Ran et je vis que les machines qui le reliaient à lui émissaires des bruits assourdissants faisant paniquer Ran.


— Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandais-je sous le ton de la panique.

— Sensei ! Nous avons un problème dans la chambre 543 ! C'est un patient que vous avez opérez la nuit précédente ! Venez vite ! Entendis-je dire l'infirmière au téléphone.


Puis, quelques minutes plus tard, on nous fit sortir à la va-vite. Je serais les poings et les dents, furieux et impuissant. Je vis Ran s'asseoir sur un fauteuil. Elle était légèrement tremblotante.


— Shinichi. L'entendis-je prononcer.


J'écarquillais les yeux en me retournant vers elle. Depuis quand elle le savait ? 

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