Chapitre 11: Malaise

À l'extérieur, on pouvait voir des individus se précipiter vers l'hôpital d'Osaka et on entendait des voitures s'arrêter brusquement en grinçant les pneus devant, faisant tourner les têtes de certains passants. Une jeune femme aux courts cheveux d'or bouclé se tourna faisant virevolter le pan de sa jupe bleue-marine et tendit son micro de journaliste. Elle sourit et hocha la tête devant son cameraman.


— Bien ! Bonsoir cher téléspectateur, je m'appelle Fujiki Kuhoda. On se retrouve devant l'hôpital d'Osaka pour quelque chose de spéciale. Aujourd'hui, un jeune garçon de sept ans vient de se faire tirer dessus et emmener en urgence à l'hôpital qui est juste derrière moi. Qui et pourquoi a-t-on tirer sur ce jeune garçon ? Nous allons bientôt le savoir ! S'exclama-t-elle tout en gravissant les marches une à une.


Elle se faufila à travers l'hôpital et se positionna devant les amis de Conan-Kun qui regardèrent offusquée la jeune journaliste faire son travail.


— On est à présent devant la salle d'opération où l'on peut retrouver les amis de ce garçon attendre eux aussi les nouvelles. Que s'est-il réellement passé ? Nous allons le demander à Mouri Kogoro, le célèbre détective de Tokyo !


La journaliste se rapprocha vers Kogoro qui se sentait extrêmement gêné et abattu par les propos de la journaliste.


— Euh, excusez-moi, avez-vous le droit de filmer ici ? Demanda Kogoro.

— Mr le détective, pouvez-vous nous dire ce qu'il s'est passé dans le parc ? Demanda Kuhoda ignorant la question.

— Je...Je...Bégaya Mori-San.


Il ne savait pas quoi répondre et il fut soulagé en voyant une infirmière se diriger vers eux, le regard furieux.


— Excusez-moi, madame, vous n'avez pas le droit de filmer ici. C'est interdit ! Seul la famille et les proches de la victime, on le droit de rester ici. Vous n'avez rien à faire ! S'exclama-t-elle.

— Oh ! Excusez-moi, je ne faisais que mon travail ! Riposta Kuhoda.

— Faites-le ailleurs ! S'écria l'infirmière, vous déranger nos visiteurs !

— Mais...C'est pour le bien de l'émission !

— Excusez-moi, madame. Je pense qu'il y a plus importance que votre émission. Intervint Mouri-San reprenant confiance en lui.


Kuhoda hoqueta et vit l'infirmière sourire. Elle souffla d'exaspération et s'éloigna furieusement de l'hôpital avec son cameraman sous les yeux soulagé des autres.


— Merci, madame. Remercia Ran-Chan.

— Ce n'est rien, je ne fais que mon travail. Elle n'avait pas le droit de vous filmer comme ça. C'est vraiment irresponsable de sa part. Surtout sur ce qu'il vient de se passer. J'espère que vous n'aviez pas été grandement déranger par cela. Fit l'infirmière.

— Non, c'était plus gênant qu'autres choses. Déclara Ran-Chan.


L'infirmière hocha la tête et écarquilla les yeux en voyant les blessures qu'il y avait sur Kogoro.


— Vous ! Vous n'avez pas besoin de vous faire soigner ? Vous êtes blessé ! S'écria-t-elle.

— Oh ! Non, ça va aller. Je m'inquiète pour le gamin.

— Papa...Va te faire soigner. Tu en as déjà assez fait comme ça. Et Conan-Kun ne te pardonnera pas si tu restes comme ça. Déclara Ran-Chan.

— Bien... Allons-y. Capitula Kogoro-San.


Il ne pouvait rien refuser à sa seule fille qui le liait encore à son ex-femme. Il suivit l'infirmière, les mains dans les poches faisant relever les pans de sa veste. Ran-Chan soupira et s'assit.


— Vous croyez que Conan-Kun s'en sortira ? Demanda Ayumi-Chan.

— Qu'est-ce que tu racontes ? Bien sûr ! Il fait partie des détectives boys, il ne peut pas nous abandonner ! S'exclama Genta-Kun.


Mitsuhiko-Kun se rapprocha d'Ayumi-Chan et la réconforta avec Genta-Kun. Ils allaient rester groupé et soudé comme à chaque fois. Mitsuhiko-Kun regarda les portes translucides et l'écriteau qui indiquait d'une couleur verte fluorescente que l'opération était toujours en cours. Il détourna le regard vers Haibara-Chan qui ne faisait que tenir ses mains entre elles et regarder intensément les portes pour qu'elles s'ouvrent à tout instant. Mitsuhiko-Kun souffla et baissa les yeux. Son cœur battant tristement.


À la police d'Osaka, les policiers étaient attablés à une table dans une pièce fermée et regardaient la télévision. Ils avaient tous vu la scène de ménage de la journaliste Kuhoda et Heizo, le père d'Heiji, cogna son poing contre la table faisant sursauter ses collègues.


— Ils ne peuvent pas s'empêcher de tout savoir ! Qu'elle impolitesse cette journaliste ! S'exclama-t-il, furieux.

— C'est vrai, il faut tout le temps que la presse se mêle de tout et qui ne fasse qu'à leur tête ! S'exclama un autre.

— Mais quand même, quel pauvre gamin. Dit un autre.

— Ouais...C'est pour cela qu'Heiji m'a contacté. Il veut qu'on enquête sur ce qu'il vient de se passer. Heiji m'a dit qu'il passerait pour nous expliquer plus en détail ce qu'il s'est passé lorsque Conan-Kun sera réveillé. Il ne reviendrait pas avant qu'il le voie. Expliqua Heizo Hattori.

— Pourquoi doit-on attendre ? Nous devons trouver ces agresseurs ! C'est impardonnable !

— C'est une affaire de la plus haute importance. Heiji m'a clairement dit de ne pas s'en mêler avant qu'il n'arrive. Il a l'air d'être au courant de certaines choses que nous ignorons peut-être que depuis le début. Il faut être vigilent. C'est mon fils, je crois en lui. Déclara Heizo Hattori d'une voix dure et grave.


Les policiers hochèrent la tête et restèrent impassible. Anxieux, ils tournèrent la tête vers la télévision qui montrait toujours l'hôpital d'Osaka. 

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