Chapitre 09: Sauvetage
Point de vue de Ran :
Alors que Gin allait tirer à nouveau, je le vis s'enfuir dans les bois suivis de son acolyte qui est venu le rejoindre quelques minutes avant que la police ne soit arrivée. Je grognais de mécontentement, je voulais les suivre, mais un regard à Conan-Kun et le bras d'Heiji qui me coupa la route m'arrêta immédiatement.
Je me précipitais vers Conan-Kun et Ai-Chan qui essayait de parler à Conan-Kun afin qu'il reste éveillé. Je m'accroupis pour être devant Ai-Chan et souleva Conan-Kun pour l'installer confortablement sur mes cuisses. Je balayais de mes doigts sa franche, je pris mon mouchoir blanc et essuya la sueur qui en dégoulinait.
Je le vis respirer fortement et Ai-Chan avait ses mains sur le ventre de Conan-Kun pour empêcher l'hémorragie de s'étendre. Je me mordis la lèvre inférieure et j'enlevais les lunettes de Conan-Kun vu qu'elles étaient cassé par tout ces événements. Je vis de la suie posée un peu partout sur le corps et les vêtements de Conan-Kun.
— Conan-Kun...Appelais-je désespérément.
Je lui serais sa petite main dans la mienne et je le vis ouvrir à peine les yeux qu'il les referma, serrant la mienne à mon contact. Je souris faiblement et regardait Ai-Chan qui me regardais étrangement. Je percevais de la jalousie ? Je n'étais pas sûre. Je n'ai jamais compris le comportement d'Ai-Chan. Elle est quelqu'un de froide et solitaire comme elle peut être chaleureuse et souriante d'un autre côté.
Je soupirais et je vis l'inspecteur Megure s'avancer avec Sato-San et Takagi-Kun, un visage inquiet était posé sur le leur. Ils s'accroupissent auprès de nous comme les enfants, Hattori-Kun, Kazuha-Chan, mon père et le professeur Agasa. On était tous en train de regarder Conan-Kun. Tandis que Chiba-Kun et Shiratori-Kun appelaient les ambulances pour sortir Conan-Kun de ce pétrin.
— Il va s'en sortir, inspecteur ? Demandais-je.
— Je ne sais pas, Ran-Chan. J'espère positivement qu'il va s'en sortir et que les ambulanciers arriveront à temps. On n'est jamais trop sûre avec la route, en ce moment, il y a beaucoup d'embouteillage. Expliqua Megure-Keibu.
J'hochais la tête et regardais tristement Conan-Kun. Je ne voulais pas qu'il parte et qu'il me laisse seule comme l'a fait Shinichi. Je ne veux plus ressentir cette douleur qui oppresse mon cœur au fil du temps qui passe. Ça ne suffit plus d'entendre juste sa voix au téléphone. Je veux le voir. Terriblement.
Je sentais une pression sur mon épaule droite et tournais ma tête pour voir mon père me regarder tristement, lui aussi. Malgré qu'il taquinât beaucoup Conan-Kun et qu'il ne le ménageait pas, je savais très bien que mon père tenait beaucoup à lui. C'était comme un fils qu'il n'avait jamais eu comme moi je ressentais beaucoup de sentiment fraternel envers Conan-Kun. Je le voyais comme mon petit-frère.
À peine que j'ai eu cette pensée, que j'entendis les sirènes d'ambulance arriver près de nous et de nous éclairer avec leurs gyrophares. Je les vis transporter Conan-Kun sur un brancard et faire les premiers soins dans l'ambulance.
Je m'approchais prudemment de l'ambulance sous le regard des autres et je leur demandais si je pouvais monter avec eux. Ils m'accordèrent cette chance et avec l'aide de l'un d'eux, je montai afin de m'asseoir sur le banc de gauche. Devant les petites machines entreposées de l'autre côté. Conan-Kun avait un masque respiratoire qui lui avait été mis sur son visage et il était habillé d'une tunique d'hôpital. Du sang imbibait toujours les draps blancs qui étaient posé sur son petit corps.
Je soupirais tristement et l'ambulance s'éloigna de la scène du crime. Nous emmenant sain et sauf à l'hôpital le plus proche. Derrière nous, je vis les voitures de police nous suivre. Pour le moment, on était sorti d'affaire.
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