Chapitre 07: La confrontation

Point de vue de Mouri.

L'homme en noir s'approcha de Conan, il s'accroupit et à côté de lui et il retourna le gamin, mettant son pistolet de calibre vingt sur son front. Je voyais le garnement respirer fort, il était gravement blessé. Je devais faire quelque chose sinon je sens que Ran va m'en vouloir et JE vais m'en vouloir.


Bien que je me moque beaucoup de Conan-Kun, j'ai appris à l'apprécier et je sais que je ne peux en partie pas vivre sans lui. Ce n'est qu'une façon de parler, mais je sens que le gamin m'est précieux.


— Tu veux dire quelque chose, Kudo-Kun, avant de mourir ? Entendis-je l'homme demander à Conan.


J'ai bien entendu ? Il l'a prononcé le nom de famille de ce détective pourri qui est tout le temps au basque de ma fille ? Non, ça ne pouvait pas être vrai. Il se serait moqué de nous pendant tout ce temps, à jouer la comédie ? J'espère qu'il plaisante ! Je serrais de la mâchoire et des poings, ma colère montait en flèche.


— NON! Entendis-je crier Conan.


Je vis juste après ce refus, l'homme en noir lancer Conan contre un arbre, qui, celui-ci cria de douleur. Je le vis se faire projeter plusieurs fois à cause de l'homme en noir, qui le lançait avec son pied comme s'il était un ballon de foot. Il doit avoir les côtes cassées, à présent. L'homme en noir ne semblait pas se préoccuper de nous. Tant mieux, on pourra faire quelque chose pour aider Conan.


Je sentais que les autres membres du groupe était stoïque face à ce drame. Je ne sais pas si je pourrais compter sur eux à ce moment-là. Je dois faire vite, je vois du sang couler de la blessure de Conan.


Je serrais des dents en voyant que Conan-Kun ne se réveillait pas après un dernier coup de cet homme. Je commençais à attaquer lorsque je vis Ran, les enfants, Heiji et Kazuha arriver vers nous, faisant retourner brièvement l'homme en noir.


Je voyais la peur dans leurs yeux.


— Papa !! Cria-t-elle.


Je baissais la tête, honteux de n'avoir rien pu faire avant son arrivé. Elle va m'en vouloir.


— Papa ! Il faut faire quelque chose ! On ne peut pas les laisser faire ça à Conan-Kun ! Papa ! L'entendis-je dire.


Je soupirais et lui fit signe de se taire d'un signe de main. Elle se tut à mon plus grand soulagement. Je regardais furieusement l'homme en noir et m'en approchais. Je le vis pointer son arme tranquillement devant moi et j'entendais les autres me crier d'arrêter d'avancer.


— Tu devrais les écouter. L'entendis-je prononcer.

— Je ne pense pas. Fis-je.

— Pfft. Rigola-t-il.

— Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? Demandais-je, curieux.


Je le vis froncer des sourcils et commençai à appuyer sur la gâchette. Brusquement, je me mis à courir vers lui et sans qu'il ne puisse tirer, face à ses yeux surpris d'effroi, je me baissai avec rapidité et lui fis un croche-pied. Il tomba sous les cris admiratives et heureux des enfants. Cependant, je savais très bien que ce n'était que le commencement du combat.


L'arme était assez éloignée de nous. Je prenais de la distance et le vit se relever faisant taire les exclamations. Je regardais du coin de l'œil, le regard soulagé de Ran. Je souris discrètement et reporta mon attention sur cet homme qui en voulait à Conan-Kun.


Je me braquai lorsque je le vis avancer, enlevant sa veste en noir pour me laisser voir sa chemise blanche et sa musculature comme pour m'intimider. Il me fit avec rapidité des coups de main et des coups de pied, je les bloquais avec facilité. Je pris avec assurance la main en lui faisant un grand coup de jambe qui lui atterrit sur la joue. Il recula seulement de quelques mètres.


Du coin de l'œil, je voyais les détectives juniors imiter avec maladresse mes mouvements de karaté, excité comme ils sont. À peine me suis-je retourné que je sentis un coup de pied contre me visage qui me fit tomber lourdement au sol.


— Papa ! J'entendis-je.


Je me relevais et vit les enfants tout comme ma fille me regarder avec des regards inquiets. Je leur souris et en me relevant, je donnais à mon adversaire un grand coup de jambe, qui me fait propulser dans les airs. J'en profitais pour lui donner une rafale de coup de jambe et je fusse bloquer par ses coups de main. Je me reculais et reprit mon souffle, ramenant ma main droite contre ma bouche, pour effacer le sang qui venait de couler à l'extérieur.


— Tchit...

— Je vois que tu as du cran. Je t'ai peut-être sous-estimé.

— À qui le dis-tu ! Dis-je, reconnaissant d'avoir au moins de la valeur à ses yeux.


Je regardais brièvement si Conan-Kun allait bien. Je le vis tressauter. Il se réveil. Je l'entendis légèrement rire. Je plissai les yeux.


— J'en ai marre. Pousse-toi, maintenant. J'ai d'autres affaires qui m'attendent. Déclara-t-il.


Je le vis sortir une nouvelle arme de sa poche de pantalon. Je restais sur mes gardes et je criais de douleur lorsqu'il tira. La balle atterrit dans ma cuisse. Je tombais et maintenait ma cuisse pour amoindrir la douleur qu'elle engendrait. Je vis le sang s'envenimer et imbiber rapidement contre mes mains, passant à travers et tombant sur le sol rocailleux du parc d'Osaka.


— Papa ! J'entendis-je.

— Tout va bien, Ran ! Lui dis-je.


Je sais que cette phrase n'était rien comparé à la douleur que je ressentais et encore, cette douleur n'était rien comparé à ce que pouvait ressentir Conan-Kun.


— Maintenant à toi, Sherry. Dit-it.

« Sherry ? » Pensais-je.


Nous n'avions personne qui s'appelle comme ça. Je me tournais difficilement vers les enfants pour voir qui pointait-il avec son arme et vit les yeux horrifiés d'Haibara. Elle tremblait comme une feuille. Il fallait que je la sorte de là.


— Elle ne s'appelle pas, Sherry ! Riposta Mitsuhiko.


« Crétin ! Tu vas t'attirer des ennuis ! » Pensais-je.


— RESTE où tu es ! TU NE COMPRENDS PAS ? Si tu fais un geste de plus, tu mourras, Tsuburaya-Kun! Cria Haibara.


Je sursautais à chaque fois qu'elle haussait la voix. Ce n'était pas dans ses habitudes et je l'ai toujours vu très calme, voir éloigné des autres. Je comprends maintenant. Comment on a pu faire pour ne rien voir ? Depuis combien de temps Conan et Haibaira supportaient ce fardeau ? Je me sens lâche, sale. J'étais juste à côté et je n'ai rien vu venir. Quel détective pourri je fais comparer à Kudo. Je me fou la honte tout seul.


Je grimaçais de douleur.


— Tu nous as trahi, Sherry, tu sais très bien que tu dois en payer le prix fort. Le boss nous a demander de te tuer et c'est ce que l'on va faire. Déclara-t-il d'une voix glaciale.

— Comme vous l'aviez fait avec ma sœur ? Demanda-t-elle d'une voix mature et plus naturelle, moins enfantine.

— Tu...tu es avec eux, Haibara ? Entendis-je la petite Ayumi demander.

— Non...plus maintenant.


J'entendis le ravisseur rire.


— Oui, vas-y, explique-leur ce que tu as fait, Hai-ba-ra. Rigola-t-il.

— Alors tu as...Commença Ran.

— Oui, j'ai quitté l'organisation. Et ce n'est pas pour en mourir.


Je souris face à la détermination que je peux retrouver sur le visage de la petite rousse. Elle a du cran.


— Maintenant, meurs !


Je me relevai et sous les yeux furieux de l'homme, je le désarmai et lui refit un coup de pied tandis que je l'entendis tirer. 

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