Point de vue de Conan

Je continuais à courir pour m'échapper de ces hommes vicieux et à chaque fois je tombais à cause de la blessure qui me coupaient ma respiration de plus en plus.

J'essayais de me cacher dans les bois, mais Gin me retrouvait tout le temps donc pour Gin, c'était comme un jeu de chat-et-de-la-souris.

— C'est comme si c'est moi la souris, Gin le chat et que lui il devait m'éliminer. Constata Conan à lui-même.

Je recrachais du sang qui s'étala sur les gravillons et les branches cassées. Je courrais encore et encore. Ma tête commençait à tourner, je ne pouvais plus tenir longtemps. J'allais bientôt m'évanouir. En même temps, je m'étonne de rester aussi longtemps éveillé. 

Sûrement l'adrénaline qui ralenti les effets de la blessure. Je pense que l'adrénaline pourrait me faire gagner assez de temps pour arranger cette histoire avant de m'évanouir complètement, pensa Conan.

Je ne pouvais tout simplement pas m'arrêter, sinon Gin le tuerait lui et tous ses amis. 

Tout mes efforts pour m'éloigner de Ran et des autres afin de les protéger n'auraient servi à rien. Je ne veux pas les perdre, pensa Conan.

Je me demande comment vont Heji, Kazuha, Agasa et Mouri. Est-ce qu'ils vont bien ? S'en sont-ils sortis ?

S'il arrivait quelque chose à tout le monde, je ne l'accepterais pas. Je m'inquiétais beaucoup trop, surtout pour Ran et les autres que je n'ai pas eu de nouvelle...Je sens l'air devenir plus frais et j'entendis au loin les pompiers arriver pour éteindre le feu de la cabane. Heureusement, je m'étais suffisamment éloigné pour ne pas être impliqué. Par ailleurs, dès que je repense maintenant à Ran, je repense au baiser donné par Haibara. Que lui a-t-elle passé par la tête ? Elle sait très bien que j'aime Ran...Pourquoi avait-elle fait ça ? Je grimaçais de douleur et vit au loin le deuxième groupe. Je voyais le professeur Agasa, Heiji Hattori avec Kazuha Toyoma et Kogoro Mouri.

— Oji-Sa... Commença à crier Conan mais il tomba.

Point de vue de Mouri

Dans notre groupe on courrait depuis la séparation avec les autres. Je n'ai jamais été très endurant pour les courses, je m'essoufflais vite et je n'avais plus la carrure de ma jeunesse et l'alcool y jouait certainement aussi.

— Ah, qu'est-ce que je ne ferais pas pour avoir une bière d'alcool en ce moment ! Râlais-je avec une voix presque mielleuse.

— Du nerf Mouri, il ne faut pas désespérer. Nous devons essayer de rejoindre les autres le plus vite possible ! S'exclama le vieux professeur Agasa.

— À qui le dites-vous ! Vous paraissez plus essoufflé que moi, professeur Agasa ! Lui répondis-je.

— Humpfr, ne me faites pas la morale ! J'ai déjà la petite Ai pour cela !

— Et moi j'ai Ran !

Je lui répondis d'un ton provocateur et énervé. Rah, j'aurais aimé rester être à Beika, à rien foutre de la journée et boire devant une émission de Yoko et de l'admirer et de me dandiner contre son poster.

« YOKO-CHAN !!! » Hurlais-je dans mon esprit.

On arrivait à l'orée de la forêt lorsque j'eus cru que ce gamin cria mon nom ''Oji-sa— '' s'était-il arrêté car on avait entendu un coup de feu courir. On se retourna d'un même homme avec les jeunes et on vit avec horreur le garnement allongé par terre baignant dans son propre sang qui s'étalais progressivement sous lui. Puis on vit l'homme en noir, avec de longs cheveux argentés, son pistolet noir devant lui était encore fumant. Il venait tout juste de tirer. Le gamin essaya de se lever mais il retomba à terre, il semblait épuisé comme si toute son énergie avait disparu en chutant.

J'avais vu qu'il était pâle et qu'il saignait beaucoup au niveau du ventre alors ce salopard avait déjà tirer sur ce stupide gamin ?! Il n'avait pas honte ? Je pris mon air sérieux que je cachais et regardais l'homme en noir se rapprocher de nous. Conan-Kun étant entre nous, faisant le rempart.