X
La journée de lundi fut longue. C'était presque une torture de devoir attendre le soir, d'être arrivé chez lui pour Lucas.
Une fois qu'il sortit enfin du bus scolaire, il poussa un soupir de soulagement.
La journée était terminée. Il n'avait plus qu'à déposer son sa avant d'aller toquer chez les voisins.
Une fois que ce fut fait, il sortit de sa maison, angoissé.
En respirant un grand coup, il franchi le portail menant à la cour de ses voisins et se posta devant la porte.
Une fois les trois coups donné, il osa enfin relâcher sa respiration.
La première étape était réussie. Il ne manquait plus que le courage d'aller parler à Enora. Jusqu'à ce que quelqu'un ouvre la porte, il pouvait toujours détaler comme une biche et ne plus jamais revenir.
Mais le stress avait beau l'envahir un peu plus à chaque seconde, il restait planté là, à attendre.
Puis, au bout d'un temps qui lui paru interminable, la porte s'ouvrit enfin, tout doucement.
- Bonjour. C'est pour quoi, monsieur ? demanda une femme ressemblant à Enora, sûrement sa mère.
- Je, hum... Suis un ami de votre fille, et je voulait lui passer le bonjour.
- Je ne savais pas qu'elle avait des amis. Sa chambre est la première porte à droite quand tu monte, mon petit.
En remerciant la femme, il entra dans la maison sans prendre le temps d'en observer l'intérieur. Il monte les marche rapidement, manquant de tomber à plusieurs reprises.
Puis, il arriva devant la porte, et toqua encore une fois trois coups.
Pas de réponse.
Le peu de courage qui lui restait vacilla, mais il se décida tout de même à pousser la porte. Là, il trouva une Enora penchée sur son bureau, un casque sur les oreilles.
- Euh... Salut..., bredouilla-t-il, intimidé.
Sa voix, pourtant pas particulièrement faible, fit sursauter la brune.
Elle se retourna, et resta bouche bée devant l'arrivée - qui n'avait rien de particulier - de Lucas. Mais ne dit rien.
- Tu veux pas me parler ?
Toujours aucune réponse, juste la jeune fille qui s'était retournée et semblait griffonner quelque chose sur un bout de papier.
Elle le lui tendit, après avoir fini d'écrire.
"Je suis muette."
Il ne sut quoi dire devant cette phrase.
Mais en voyant qu'une larme roulait lentement sur la joue d'Enora, il se rendit compte que l'on avait qu'une vie, et qu'il fallait profiter. Autant essayer.
Alors, en s'approchant il peu plus d'elle, il dit :
- Et moi, je suis amoureux.
Puis, il déposa un baiser maladroit sur ses lèvres.
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