Chapitre 1 : Changement de vie
Hey guys !!! Me revoilà avec un nouveau projet de fou !! Je sais, je sais.. J'ai trente six mille projets à la fois.. Je vais commencer à écrire ce chapitre mais je sais que je risque de le publier parce que je ne PEUX PAS m'en empêcher, c'est plus fort que moi.. T^T..
Je ne vais pas écrire en priorité cette histoire parce qu'il faut absolument que j'arrive à finir La fille de la Lune tome III, Un séjour à Baker Street et Gwenaëlle sur la glace. Mais bon.. c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'en empêcher. #jesuisclairementuneécrivainecompulsivetjassumepas
Fans de l'univers Marvel, je compte sur vous.. Je voudrais avoir votre avis ! S'il vous plaît ? Que pensez-vous de l'héroïne ? De la trame ?
***
Londres, 29 mai 20XX
Eloïse Barton roulait tranquillement au volant de sa voiture, une petite Citroën blanche tout ce qu'il y a de plus classique.
La circulation n'était pas excessivement dense, même plutôt calme pour un lundi à 18h16. Quelques ralentissement par ci par là mais rien d'impressionnant.
Les mains sur le volant, elle tapotait doucement des doigts le cuir en rythme avec la musique qui tournait en boucle dans sa tête.
La voiture devant s'immobilisa et la jeune femme pressa le pied droit sur le frein pour arrêter son véhicule. Là, ça n'avançait plus. Eloïse soupira, s'appuyant sur le dossier en rassemblant ses cheveux bruns un peu ondulés entre ses mains, avant de les entortiller légèrement et de les jeter entre ses omoplates.
Elle fixa ses yeux vert-gris-bleu sur la Tamise qu'elle apercevait à travers la fenêtre de sa voiture. La jeune femme était un peu fatiguée par sa journée de travail. Quand elle avait quitté le lycée, à l'âge de 15 ans et demie, six ans auparavant, elle était passionnée par les sciences, et plus particulièrement par la chimie. Après un master en sciences physiques et chimiques, option chimie renforcée, elle avait intégré, comme cela avait toujours été son rêve, la police scientifique. Son niveau d'expertise et son efficacité lui ont rapidement valu le poste de chef de laboratoire, poste qu'elle occupe depuis maintenant deux ans révolus.
Elle adorait son métier, gagnait assez bien sa vie, avait des parents merveilleux. Son père était un cardiologue brillant et sa mère un ingénieur en mathématiques appliquées qui travaillait avec l'agence spatiale de Londres. Fille unique, elle n'avait jamais manqué de rien et ses parents avaient toujours pu lui offrir tout ce qu'il y avait de mieux. Eloïse avait une amie, une seule. Lilith Richard. Elles se connaissaient depuis le primaire et avait toujours été toutes les deux ensemble. Elle étaient l'une pour l'autre, des sœurs.
Eloïse était sûre d'elle dans certains domaines, surtout dans le cadre de son travail. Mais en ce qui concernait sa vie privée, elle se montrait timide et parfois carrément associable. Elle n'aimait pas beaucoup les foules, le bruit et les cris. Elle appréciait, une fois rentrée chez elle, s'échouer sur le tabouret de son piano pour jouer un moment. La jeune femme se débrouillait très bien à cet instrument..
— C'était sur notre antenne ! Et maintenant, place à la demi-heure musique !
L'anglaise monta doucement le son de sa radio, constatant avec plaisir que quelques voitures à l'avant semblaient avancer.
— C'est reparti ! Se dit-elle en passant la première avant de relâcher légèrement la pédale de l'embrayage.
Quand elle quitta une des grandes allées de circulation, elle pu rouler plus vite. Entrant sans grande précaution dans une zone limitée à 30km/h, elle ne prit pas la peine de ralentir. Et.. C'est là qu'elle le vit. Ce garçon. Cet enfant de six ans maximum qui traversait la rue à toute vitesse, poursuivant son ballon qui s'était envolé par dessus le muret de son école.
Dans une tentative inespérée pour ne pas l'écraser, Eloïse donna un brusque coup de volant vers la gauche, fonçant droit vers le mur de ladite école.
Le choc, le bruit et la secousse. Tout fut tel que les airbags se déployèrent et la jeune femme sentit son esprit se déconnecter de son corps.
Les ténèbres l'entourèrent et elle sombra.
***
Bip bip bip..
C'est ce son régulier qui la réveilla. Un plafond blanc, des draps aseptisés et un odeur de désinfectant. Mais que faisait-elle à l'hôpital ?
Elle se redressa vivement et sa tête lui tourna. Elle se sentait si faible !
Tremblante, elle leva le bras sur lequel était installée la perfusion. Sa main tremblait et elle ne parvenait pas à se souvenir de comment elle était arrivée ici.
En un effort, elle tendit le bras vers la manette et appela quelqu'un en appuyant sur le bouton. Une infirmière blonde aux yeux noisettes entra, écarquillant les yeux.
— Vous êtes réveillée !! C'est fantastique !
Eloïse acquiesça doucement avant de demander, la gorge sèche et la voix pâteuse :
— Qu'est-ce que je fais ici ?
L'infirmière, Marina Oslites, comme l'indiquait son badge sur sa poitrine, répondit :
— Vous avez eu un accident, vous avez foncé en voiture dans le mur d'une école. Vous vous en êtes sortie avec une commotion cérébrale et une foulure du coude gauche.
— J'ai.. foncé dans une école ?? Il n'y a pas eu de blessés ? Demanda t-elle soudain, paniquée.
— Non.. reprit la blonde, pas de blessés. Mais deux morts. Une petite fille un petit garçon qui sont morts écrasés par le mur.
Eloïse sentit son visage se décomposer. Bon sang ! Elle était responsable de la mort de ces enfants !! L'infirmière s'inquiéta en entendant les sons du cardioscope devenir plus proches. Marina vit le visage de la convalescente se décomposer et l'entendit murmurer :
— Mon Dieu.. qu'ai-je fait ??
La jeune anglaise n'entendait plus que le sang battre à ses tempes au rythme des contractions de son cœur. Elle se sentait à cet instant comme submergée par une vague de culpabilité insurmontable.
Elle resta l'après midi en observation, visitée par Lilith et ses parents qui étaient soulagés. Mais soulagés, pensait-elle, savaient-ils que j'ai ôté la vie à deux gosses qui ne demandaient qu'à vivre encore de nombreuses années ??
L'assurance prit en charge la plupart des dégâts matériels, comme humains. Mais pour Eloïse, la culpabilité était extrêmement lourde à porter.
***
La routine avait happé Eloïse. Après sa sortie de l'hôpital, elle avait tenté de reprendre le court de sa vie. Mais elle n'y parvenait pas. Toutes les nuits, elle voyait deux enfants l'accuser d'être responsable de leur malheur. Elle se revoyait dans la voiture, roulant trop vite et revivant en permanence la seconde où elle avait agi en tournant le volant si brusquement.
Elle n'y arrivait plus. Elle voulait retrouver la sérénité. Les techniques de ses parents n'avaient rien arrangé. Les sessions chez le psychologue rien changé. Les discussions avec son amie ne l'empêchaient pas de se sentir mal.
Pis que cela, elle n'osait plus les regarder dans les yeux et avait envie de pleurer quand elle se voyait dans un miroir.
C'est ainsi qu'elle décida, du jour au lendemain de changer de vie, de disparaître. La décision ne lui parut pas excessive. Elle devait changer de vie. Ni ses parents, ni Lilith ne devaient être au courant. En trois mois, elle démissionna de son travail et prépara son départ.
Elle retira de l'argent, prépara un sac et s'enfuit de son pays, sans un regard en arrière ou un mot pour ses proches.
Dans le bateau qui l'amenait loin de sa terre natale, elle se débarrassa avec un soupir de son téléphone. Elle n'en aurait plus besoin et déjà, une multitude de notifications la harcelait. Où es-tu ? Demandaient ses parents. Eloïse, répond-moi ! Exigeait Lilith. Mais s'en était fini. Elle ne voulait plus vivre avec cette culpabilité.
***
Saint Pétersbourg, octobre de la même année.
Deux mois. Cela faisait deux mois qu'elle avait quitté sa vie d'avant. Depuis, elle recherchait vivement un soutien spirituel. Elle en avait cruellement besoin.
Elle enchaînait les petits boulots peu rémunérés et elle poursuivait sa recherche d'un guide spirituel.
Eloïse avait une vie itinérante. Elle dormait dans des appartements déserts, dans des bâtiments voués à la destruction que les habitants avaient déserté.
Parfois, elle faisait de mauvaises rencontres. Les circonstances l'exigeant, elle sut bientôt rendre les coups pour ne pas qu'on lui vole le peu d'argent qu'elle ramenait le soir chez elle.
C'est dans une de ces ruelles, qu'un soir, elle fit une rencontre qui changerait sa vie. Agressée, pour au moins la deuxième fois en deux semaines, elle se débarrassa facilement des deux premiers agresseurs. Mais bien vite, elle se trouva en difficulté à cause de leur trop grand nombre.
Au moment où ils se ruaient sur elle et où elle pensait y rester, un homme sortit de l'ombre, encapuchonné. Agitant les bras, des cercles de lumière orange se formèrent, bordés d'écritures anciennes. De la magie ?
L'homme semblait également sauter dans l'air. Ces cercles se formaient sous ses pieds et il aida la jeune femme en se chargeant de trois des quatre agresseurs restants.
Quand ils furent seuls, au milieu de ses agresseurs sonnés, l'homme saisit le poignet de la jeune femme et la tira hors de cette ruelle.
Puis, il se pencha vers elle et la regarda avec attention.
— Qu'est-ce que tu fait ici ? Tu n'as pas l'air d'être russe. Dit-il en anglais.
Elle releva ses yeux verts vers lui.
— Toi non plus, je te ferais remarquer.
Alors, l'homme ôta sa capuche et Eloïse vit un visage rond aux yeux bridés apparaître devant ses yeux.
— Qui es tu ?
— Eloïse Barton. Et toi ?
— Wong.
— Juste Wong ?
— Juste Wong.
— Ok..
— Donc, pour en revenir à ce que nous disions.. Que fais-tu ici ?
Eloïse soupira, comme s'il suffisait de dire qu'elle cherchait à retrouver la tranquillité intellectuelle et que ce gars avait une solution pour elle ! Elle répondit avec sarcasme :
— Je suis à la recherche de la paix intérieure.
Mais alors, la réponse qu'elle reçu la surprit au-delà de tout.
— Ce n'est pas ici que tu trouveras ce que tu cherches. Tu dois ouvrir ton esprits aux arts mystiques. Je peux t'amener au sanctuaire, à Kamar-Taj.
Eloïse pensa alors à ses sortilèges et à ces manifestations de magie.
— Apprenez-moi ! Monsieur.. A t-elle demandé.
L'homme vêtu d'une tenue sombre étrange avait hoché la tête.
— Soit. Je te mènerais au Sanctuaire, à Kamar-Taj. Mais saches que tu dois abandonner tout ce que tu avais auparavant.
— C'est déjà le cas. Assura t-elle. J'ai tout abandonné.
Il sourit.
— C'est déjà ça !
Elle serra les lèvres. Qu'est-ce qui l'attendait au juste en suivant cet homme ?
— Bien alors. Suis-moi.
Il tendit la main gauche vers l'avant et elle remarqua alors qu'il portait un double anneau. De sa main droite, il fit des cercles et bientôt, devant les yeux ébahis de la jeune anglaise, un portail dimensionnel s'ouvrit. Bordé de lumière et d'étincelles oranges, l'entrée donnait dans une cour pavée, dans ce qui ressemblait à un temple bouddhiste.
Il y entra et se tourna vers elle.
— N'aie pas peur. Viens.
Il tendit la main vers elle et Eloïse la saisit avec timidité, traversant le portail.
Ils se trouvaient dans cette cour, bordée de colonnes ouvragées, d'escaliers interminables et de bâtiments impressionnants par leur beauté et leur élégance.
Elle sourit et murmura :
— C'est magnifique..
Il sourit et lâcha sa main, prenant la parole :
— Bienvenue au Sanctuaire de Kamar-Taj.
— Où sommes-nous ?
— Au Népal.
Déjà, à l'est, le soleil se levait et elle assista au plus beau lever de soleil qu'elle eut jamais vu.
Elle ne sut comment expliquer ce sentiment étrange mais là, alors qu'elle était en terre inconnue et qu'elle ne connaissait personne, elle se sentit immédiatement bien. Elle se sentait chez elle.
— Eloïse, suis-moi.
Elle hocha la tête et suivit Wong qui la mena dans une chambre à la fenêtre étonnement quadrillée.
— Voilà, il y a deux salles de bains par étages et les cours commencent à sept heures tous les matins. Je t'enverrai une élève d'ici pour t'expliquer tous les détails pratiques.
Wong quitta la pièce où la jeune femme posa son maigre sac.
En effet, quelques minutes plus tard, une jeune femme d'à peu près son âge frappa à la porte.
— Eloïse, c'est cela ? Mon nom est Arya. Je vais te faire visiter. Mais avant ça, tu dois te changer.
Eloïse mit alors la tenue traditionnelle de Kamar-Taj. Le pantalon de toile beige, la tunique beige ouverte sur le devant, la ceinture de cuir, la veste longue à capuche ocre. Et des bottes noires.
L'endroit était fabuleux. Tous était sublime. Les salles, les chambres, la bibliothèque.. Le réfectoire aussi, les cours extérieures et les jardins..
Très vite, elle débuta les cours puisqu'elle fut intégrée dans le groupe des débutants sitôt que sept heures furent sonnées à la cloche du sanctuaire.
Au cours de sa leçon, les élèves s'arrêtèrent et leur professeur leur demanda de saluer le Sorcier suprême. Relevant les yeux, une fois baissée, elle aperçut avec surprise un homme grand, un peu plus qu'elle. Il avait des cheveux mi-longs noirs soigneusement coiffés. Des mèches blanches parsemaient les côtés de ses cheveux. Vêtu d'une tenue qui ressemblait fort à celle de Kamar-Taj, mais en bleue, il avait sur les épaules une cape d'un rouge profond et autour du cou une relique elliptique qui semblait contenir quelque chose de très important.
Wong, qui l'accompagnait, passa au milieu des élèves qui s'écartèrent. Puis il s'arrêta devant la jeune femme et lui fit signe de la tête de le suivre.
Il la mena jusque devant le Sorcier Suprême et se tourna vers les autres :
— Continuez.
À l'écart, Eloïse releva son regard vers le visage du Sorcier Suprême. Il était assez beau, trouva t-elle. Sa barbe, soigneusement entretenue, lui allait fort bien.
— Wong m'a dit que tu étais la nouvelle.
— Eloïse, je m'appelle Eloïse Barton.
— Docteur Stephen Strange.
Il sourit et elle se perdit l'espace d'une seconde dans la profondeur de ses yeux bleus clairs.
— Bienvenue parmi nous, Eloïse.
C'est ainsi que la vie de la jeune femme à Kamar-Taj commença.
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