Le 25 Décembre,
232 jours après.

Mon amour,
je vais partir à mon tour.
Je t'aime, mais je vais devoir te laisser. Je ne te quittes pas, je te laisse simplement. Je vais vivre ma vie tout comme tu vis la tienne.
Ma brûlure s'est calmée, elle n'est plus a vif et je ne sens presque plus rien. Mais parfois, elle se déchire un peu quand on frappe dessus.
Mais je vis, je ressens.
Je ne suis plus spectateur.

Je ne suis pas mort, mon amour.
Je vis !

Je respire l'air froid de l'hiver. Noël et son vent froid. Les enfants qui courent dans les rues. Les couples qui font leurs courses de Noël.
Ils me font penser à nous, d'ailleurs. Ils se tiennent la main. Tu te souviens comment nous nous tenions la main ? Tu voulais toujours avoir le pouce au-dessus. Souviens t'en, car maintenant, c'est moi qui pars. C'est moi qui emporte les souvenirs.
Je lâche enfin prise, je te laisse t'envoler pour de bon.

Adieu mon amour, adieu ma chérie.
Adieu ma vie.