ENGAGÉE - CHAPITRE 6

Je me réveille assez tôt le lendemain, j'ai trop mal dormi cette nuit ! Je m'étire puis m'habille avec un pantalon noir et un t-shirt assorti. Puis je me dirige à tâtons jusqu'à la salle de bain. J'allume la lumière une fois à l'intérieur. Mon état est pire que ce que je pensais ! Mes cheveux sont gris de poussière et de vilaines cernes commencent à apparaître sous mes yeux. 

- Putain de merde ! Ne puis-je m'empêcher de souffler. 

Je brosse longuement mes cheveux pour essayer de les dépoussiérés. Je déteste définitivement Bastian, même pas foutu de passer un coup de chiffon avant que j'arrive ! Je descends ensuite au rez-de-chaussée sans même faire gaffe à ne réveiller personne. Je vais pour récupérer ma veste en cuir que j'avais posée sur le canapé mais je ne la trouve pas. Putain si c'est encore un coup de Bastian je crois que je le descends. 

- Tu cherches quoi ? Me demande justement l'intéressé en descendant les escaliers. 

- Qu'est-ce que t'as fait de ma veste en cuir ? Râlé-je en commençant à perdre patience. 

- Tout ce qui n'est pas rangé est voué à disparaître, me répond-t-il avec un haussement de sourcils parfaitement ridicule. 

- Bordel de merde qu'as-tu fais de ma veste ! Je m'écris en m'approchant dangereusement de lui. 

- Rien, seulement ce qu'elle méritait en appartenant à Marina Cavaletti, poursuit-il insolemment. 

Il essaye de passer devant moi mais je le retiens par le bras et le ramène en face de moi. 

- T'es énervé Bastian ? Ça change de d'habitude... C'est quoi la raison cette fois ? 

- Dis donc tu ne disais pas ça hier soir quand tu bougeais ton cul devant moi ! 

- Ouais bah toi pourquoi tu m'as traitée de salope si ça te laissait si indifférent que ça, hein ? Donc maintenant, rend moi ma veste ! 

- Non ! 

Je lui donne un grand coup de pied dans le genoux et le fais tomber sur le sol carrelé de son salon. Je le maîtrise en déclarant : 

- Que ce soit bien clair, je ne suis pas le genre de fille qui attend seulement que tu l'insultes parce que c'est pour elle une manière de savoir qu'elle représente quelque chose pour toi. Je te déteste et je n'attends rien de toi à part un salaire ! 

Il me fait passer au dessous de lui sans même répondre et je lui en fous une, ignorant le choc de mon crâne sur le carrelage glacé. Il répond à mon coup d'un coup de poing dans la mâchoire que je me fais une joie de lui rendre deux fois pour le prix d'une ! Je lui crie de me rendre ma veste, ignorant le sang qui perle de ma lèvre écorchée. Je réussi à reprendre le dessus mais cela ne dure pas et je me retrouve une fois de plus à sa merci. C'est à ce moment que débarque Alfonso, sûrement alerté par le bruit. 

- Marina ! Bastian ! Arrêtez ! S'écrit-il en nous séparant, bordel de merde il se passe quoi cette fois ? 

- Il m'a pris ma veste, cet abruti ! Je m'écris en montrant Bastian du doigt. 

Celui-ci me jette un regard noir de haine en se retenant de m'égorger sur le champ. 

- Mais arrêtez de faire les gamins tous les deux ! Se lamente Alfonso en nous lançant des regards déprimés. 

- Achète-toi une autre veste, je l'ai jetée celle là, réplique froidement Bastian. 

- Je vais te tuer ! Je m'écris en m'approchant de lui, vite rattrapée par Alfonso. 

- Oh ! On se calme, je te rachèterai une veste Marina, mais vous ne pouvez pas passer deux secondes sans vous égorger s'il vous plait ? S'impatiente Alfonso. 

Je me dégage de son étreinte et pars m'enfermer dans mon bureau. J'ai des recherches à faire sur un certain Bastian. Tout d'abord, je dois trouver son nom de famille, ça c'est simple, il me suffit de trouver un journal qui parle de lui. Ensuite, j'éluciderai le mystère du Texas. Ils me cachent trop de choses ces deux là, ce n'est plus possible.

*****

Bon, son nom de famille est Hanson, il est né au Texas, à Dallas où il a passé la majeure partie de sa vie. Il est très vite engagé par son père pour des trafics de drogue et d'alcool. Apparemment, il serait parti du Texas il y a quatre ans, suite à une affaire dont je n'ai pas réussi à obtenir beaucoup de détails entre lui et Sergueï. Ce dernier a tué ses parents, plaçant Bastian à la tête du gang de ces derniers. Il est parti en Italie pour fuir Sergueï qui lui s'est fait rattrapé par les autorités Russes alors qu'il rentrait chez lui. Ça fait maintenant un an que celui-ci traque sans relâche Bastian et que l'autre le traque aussi. C'est entre eux deux que se joue l'une des plus grandes batailles : le gagnant de leur prochain affrontement deviendra le parrain de la mafia. 

Je m'appuie contre le dossier de ma chaise, c'est encore plus grave que ce que je pensais... 

Après mes petites recherches, je remonte. Je dois aller voir mon père et que Bastian le veuille ou non j'irai ! Ça fait deux semaines que je n'ai pas pus le voir car il était en chimiothérapie et qu'il n'avait pas le droit aux visites. Il faut aussi que je lui dise que son meilleur ami est mort... sans bien sûr lui mentionner l'affaire dans laquelle je me suis embarquée. 

Ah mais merde ! Je n'ai plus mon téléphone ! Évidemment, j'ai eu la bonne idée de le laisser dans ma veste ! Mais bon, je suis presque sûre qu'il n'a pas jeté mon téléphone, ni ma veste d'ailleurs. Il a du la garder pour chercher des informations sur mon père... Quand j'arrive aux rez-de-chaussée, je trouve Bastian et Alfonso en train de discuter assez calmement. 

- Bastian, commencé-je en m'approchant de lui, je vais te le dire gentiment, je ne t'oblige pas à me rendre ma veste si elle te plait tant que ça, mais rend moi mon téléphone, s'il te plait. 

- Non j'en ai besoin, me répond-t-il simplement sans même me regarder. 

- Tiens, on est deux alors... Conclusion, tu me le rends ! fis-je avec un sourire jusqu'aux oreilles en essayant de garder mon calme. 

- Toujours pas. Si c'est pour que tu appelles la police, hors de question !

- Putain mais je ne vais pas appeler la police ! Je veux envoyer un message à mon père ! 

- Ah celui qui va bientôt crever !

- Ferme ta putain de gueule ! Je m'écris, perdant d'un coup tout mon calme. Je te permets pas de parler de lui comme ça ! Rends moi mon téléphone à la fin ! 

- Est-ce qu'il y a un truc que tu ne comprends pas dans "non"

- Bon tant pis, de toutes façons, j'y vais, je n'ai pas besoin de toi ! Fis je en regardant Alfonso, le sommant d'intervenir. 

- Tu vas où comme ça ? Me demande Bastian entre ses dents. 

- Je vais rendre visite à mon père imbécile ! Tu suis ou pas en fait ?  

- Même pas en rêve tu restes ici ! 

- Non ! C'est de la séquestration là ! Je suis ton employée, j'ai le droit de sortir quand je veux ! 

- Et moi je te dis que tu ne vas pas sortir ! S'écrit-il en s'approchant de moi avec un air menaçant. 

- On pari ? Le défié-je insolemment. 

Je me retourne et me dirige vers le porte d'entrée que je ouvre à la volée. Je pose un pied dehors, je sens la main rêche de Bastian me retenir par le bras : 

- Lâche moi, tu me fais mal ! M'écris-je en me dégageant de son étreinte. 

- C'est le but ! Je veux bien que tu sortes, mais pas seule, répond-t-il, semblant se résigner. 

- D'accord, je poursuis avec un grand sourire, tu viens Alfonso ? 

- Alors là non ! Ce n'est pas lui qui va t'accompagner, c'est moi ! Donc tu me laisses deux minutes pour mettre un sweat à capuche et on y va ! 

- Pour quoi faire ? Il fait beau dehors... Ah mais oui, c'est vrai que Monsieur est recherché dans tout le pays !

Sincèrement, si personne ne le reconnait sous sa capuche en plein été, je m'incline devant lui. Par ce que les médias en ont parlé de lui, Bastian Hanson machin, Bastian Hanson truc... Ils ont du en bouffer du mafieux américain retranché en Italie. Mais après tout, je ne l'ai pas reconnu moi, alors que j'aurais très bien pu, vu le temps qu'on a passé ensemble... Il a du changé depuis la dernière fois qu'il a été pris en photo... 

Mon dieu ! On n'a plus de tympans avec leurs disputes ahahah !

Alors ce chapitre ? On en apprend pas mal sur nos chers mafieux, hein ?

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Merci vraiment pour tous les votes, les vues et les commentaires que vous nous laissez chaque jour, c'est incroyable, on en est presque à 600 vues en à peine 6 chapitres ! On vous aime tellement, les délires qu'on se tape avec vous en commentaires sont géniaux !

Bisous (ÉNORMES) 😂

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