Chapitre 93 et dernier
/!\ Hello mes amours ♥♥♥
Un LONG chapitre.
Mon dernier chapitre avant l'épilogue final :)
L'action se termine ici, j'espère de tout coeur que vous apprécierez.
Je vous adore ! Et désolée de vous avoir fait attendre xD.
Bonne lecture ♥♥♥ /!\
POINT DE VUE DE GERARD WILKERSON
Où que j'aille, quelque soit la température, la distance, l'environnement.
Que ce soit au milieu du Groenland, dans la forêt Amazonienne ou au plein milieu du désert Saoudien, je mène le jeu.
Je suis l'as de coeur qui vole toutes les cartes.
La reine noire qui dérobe le roi blanc à n'importe quel instant.
Le maître du jeu, le maître sinistre qui n'acceptera jamais de s'avouer vaincu, même si le sang doit noyer nos chevilles.
Je ne fuis pas, ce n'est qu'une retraite.
Une retraite pour voir le monde de plus loin, tel un général de guerre inspectant la carte du monde d'un oeil expert, j'inspecte mon monde. Ses points faibles et ses points forts.
Ma fille le sait, et un autre salaud le sait aussi.
Maia ils n'ont aucune preuve en main, et mon business marche comme les aiguilles d'une montre.
Elle ne dira rien, elle fermera sa bouche et restera silencieuse jusqu'au moment où je pourrais la faire taire définitivement.
J'espère ne pas avoir à la tuer, je suis un père finalement. Mais si la garantie de son silence ne se trouve que dans son cercueil, alors je pourrais y réfléchir... y réfléchir sérieusement.
Le bruit de la porte me réveille de ma rêverie. Manquait plus que ces fils de putes inutiles qui ne savent rien faire de bon pour venir me gâcher ma bonne humeur.
- Entrez ! Crachais-je dans une voix grinçante.
Je devrais arrêter la cigare.
Un grand gorille s'avance avec son costume trouvé dans une benne à ordure. Je suppose que sa mère aussi a trouvé ce macaque dans une benne à en juger ses oreilles plus grandes que des éventails et ses cheveux gras.
- Monsieur, lance-t il en regardant le sol.
- Si tu as une mauvaise nouvelle à annoncer tu peux sortir, je ne veux rien entendre.
Il me regarde d'un oeil effrayé sans répondre, et sans partir non plus.
Je lâche un souffle exaspéré face à l'incompétence de cet imbécile.
- Quoi ? Accouche vas-y.
- Les officiers sont passés voir votre fille, avoue-t il.
- Et ? L'encourageais-je à continuer.
- Elle n'a rien dit à votre sujet. Et à soit-disant dit que c'est peut être une entreprise adverse qui est venue vous menacer à travers votre fille.
Je souris en coin quand j'apprends que ma fille a enfin réfléchi comme il se doit. Elle sait que si elle dit un seul mot, elle et son chien seront morts et enterrés.
- Voilà une bonne nouvelle ! Lançais-je tout content en me levant.
Le regard du gorille est toujours aussi effrayé, et ne semble pas prêt à sortir de mon putain de bureau allemand.
- ... quoi encore ? Soufflais-je.
- Jonathan Sagara, commence-t il.
Ma mâchoire se crispe à l'instant où j'entends le nom de ce salaud. Le fils de la bière sur pattes qui croit qu'il est mon partenaire.
On dirait que la stupidité est de famille !
Mais ce salaud est presque arrivé à son but, je dois faire attention à ce poux et m'en débarrasser au bon moment. Et le fait qu'il ai pu arriver à envoûter ma fille est tout simplement révoltant !
Sa fin sera entre mes deux mains posées fermement sur sa gorge.
- Qu'est ce qu'il a encore fait celui là ? Demandais-je.
- Il... on l'a vu discuter avec son père dans la cafétéria de l'hôpital.
Le simple fait que ces deux connards se soient rencontrés me fait sursauter. Je me relève soudainement alors que le sang s'agite dans mes veines.
Jonathan va voir son père qu'il déteste ?! Pourquoi ? C'est louche, très louche.
Je me rassois en regardant le vide.
Réfléchis Gérard, réfléchis...
Il faut que j'en finisse, la présence de ce fardeau devient de plus en plus dérangeante, et j'ai peur de tomber sous ce poids.
Je ne tomberai pas.
- Préparez le jet.
***
La crasse. Rien que la crasse, c'est où il mérite de mourir: dans un vieil entrepôt.
La saleté et le dégoût l'envelopperont alors qu'il soufflera son dernier soupire avant une triste mort.
Il a joué avec un feu plus brûlant que le Soleil, il en paiera les conséquences.
Quoique je doute qu'il se plaindra de la saleté des lieux, je suis déjà passé dans son appartement miteux et ce n'est pas mieux qu'ici. Quel bâtard !
Je ne sais vraiment pas comment ma fille a pu coucher avec un pauvre pareil dans un appartement pareil.
Je regarde le vaste entrepôt autour de moi, imaginant avec plaisir mes mains sur celui qui a osé me défier. Pouvoir lui faire mal, l'entendre crier et me supplier d'arrêter, le voir agoniser devant mes yeux.
J'ai hâte.
Dans quelques minutes mes hommes l'auront enfin amené, dans quelques minutes je pourrais enfin savourer le plaisir de lui montrer enfin qu'on ne joue pas avec mes nerfs.
La porte s'ouvre soudainement, laissant paraître six de mes hommes, deux d'entre eux empoignant les bras de mon cher petit ennemi, qui essaye tant bien que mal de se débattre. Il pourrait presque me faire pitié.
On le met à genoux devant moi, me regardant avec une fierté dont je ne connais pas la cause. Il a perdu, il va mourir !
À mon ordre, mes hommes le déshabillent rapidement pour ne lui laisser que son jean sombre. Je veux voir sa peau brûler sous mes coups, sa chair se couper et sa sueur venir brûler ses blessures béantes.
Son regard bleu me regarde avec haine, sans me supplier d'un seul signe de soumission. Ça m'énerve !
- Alors ? Tu as perdu ta...
- Jonathan !
Nous nous retournons ensemble pour voir deux de mes hommes faisant entrer Samar dans l'entrepôt, son visage blême ne me lançant aucun regard. Elle ne voit que son bâtard qui est à genoux devant moi, soumis à tous mes caprices sadiques.
- Nous n'avons pas pu la retenir, elle a su que nous allions l'emmener ici, se défend un de mes hommes. Alors on l'a emmené pour ne pas qu'elle raconte tout aux flics.
Mes ongles découpent la chair de mes paumes alors que mon regard énervé croise celui de ma fille trop collante.
Elle veut le suivre jusqu'à sa mort ?! Elle veut le voir mourir ?!
Très bien...
- Tu veux voir ton cher chien mourir ? Tu veux le voir saigner jusqu'à ce que son corps se vide jusqu'au bout ?! Tu veux voir son coeur s'arrêter de battre à chaque fois que ses cris te cassent les tympans ?!
Ses yeux se plissent alors qu'elle encaisse chacune de mes paroles avec un courage étrange. Elle me regarde avec haine en fronçant ses sourcils. Elle me ressemble tellement: le même regard félin, la même détermination, le même pouvoir. Mais elle a préféré suivre la pauvreté et l'honnêteté stupide alors que j'ai choisi le succès et le bien-être.
Je serais presque déçu par le regard de haine qu'elle me lance, mais je sais que c'est trop tard. Si elle n'avait rien su elle serait bien plus contente... trop curieuse et ça lui coûtera la vie.
Elle échange un regard de douleur mais de confiance avec le fardeau à genoux et se laisse faire par les hommes qui la prennent par le bras et la font violemment bouger un peu plus loin à ma gauche, ayant une merveilleuse vue sur le spectacle.
- Jonathan... Sagara, soufflais-je en souriant telle une bête sur le point d'attaquer sa proie.
- Salopard... Wilkerson, répond-il sur le même ton en affichant un de ses sourires moqueurs qui me font perdre la raison.
Son sarcasme vient de commencer sa torture plus tôt que prévu.
Un coup de poing violent s'abat sur sa mâchoire devenue rouge écarlate, suivie de près par un petit cri aigu de ma fille.
Je souris à la vue de sa grimace qui essaye de cacher la douleur qui s'empare déjà de son être.
- J'ai hâte de voir ton sang, souriais-je en sortant une dague bien aiguisée de la poche de ma veste.
- P-papa, supplie Samar en me regardant.
Son regard vert-bois rentre en contact avec le mien. Elle retient ses larmes avec une mine hésitante entre laisser sa dignité à part et me supplier d'arrêter, ou bien rester fière et ne laisser aucune larme couler.
Je me permets de lui sourire et de l'ignorer royalement, pour me retourner vers quelque chose qui est beaucoup plus distrayant.
Mon couteau passe lentement sur le torse encore sain de ce jeune homme. Son regard en colère et fier ne quitte pas le mien, un rituel de fierté et d'honneur prenant place entre nous.
Le couteau coupe rapidement sa chair en un grand mouvement de bras, griffant ainsi profondément une bonne partie de son torse.
Sa grimace me fait plaisir alors que le sang coule abondamment sur le reste de son corps bientôt totalement déchiqueté. Sa peau s'ouvre, laissant voir le fruit de mon coup de couteau: sa chair rouge qui saigne déjà plus que prévu. Parfait.
- Profond, tu ne trouves pas ? Demandais-je à Samar qui ne le quitte pas des yeux. Tu saigneras abondamment, lançais-je en me retournant vers Jonathan qui a le torse plein de sang, son regard détruit par la douleur. Ça fera mal vu que je continuerais à te déchiqueter la peau profondément. Ton torse, tes bras, ton cou. Je te laisserai pourrir ici jusqu'à la dernière goutte de sang.
Des gémissements de dégoût s'échappent de la bouche de ma fille qui me regarde maintenant sans aucune émotion.
Je me tourne vers elle et la regarde en souriant en coin. Elle souffre, peut être même plus que lui.
- Quant à toi, tu es ma fille, souriais-je. Et je ne veux pas te blesser, riais-je ironiquement. Une seule injection de ça, expliquais-je en sortant une seringue, pourra te faire mourir sans aucune peine...
- Wilkerson ! Rugit enfin l'animal agenouillé à quelques pas.
Je me retourne pour lui refaire face.
Je me poste devant lui et lui offre un nouveau coup de couteau qui lui déchiquete la peau profondément, laissant une grande marque diagonale sur tout son torse.
Un râle de douleur se faufile entre ses lèvres juste avant qu'il ne ferme violemment sa bouche en se mordant la joue.
Un autre coup de couteau sur son torse le fait gémir de douleur.
Un autre sur son bras fait perdre tout contrôle à Samar qui commence à pleurer vivement, la pauvre sa punition ne vient que commencer.
Trois coups de couteau sur ses bras et voilà que Samar commence à me supplier d'arrêter, ses larmes coulant en harmonie avec le sang qui coule de ce con qui se mord la joue jusqu'au sang pour ne pas pleurer.
La sueur conquérit chaque parcelle de son corps. Ses cheveux mouillés de sueur viennent presque cacher ses yeux noircis par la colère et la douleur.
Je ricane à la vue de la souffrance de cet homme qui ose défier le grand Wilkerson, le majestueux !
Un bruit sourd vient soudainement gâcher mon plaisir.
Je me retourne furtivement pour apercevoir des hommes encercler tous les miens.
Et puis... tout est flou.
Un bruit strident de sirènes, des cris, des forces de l'ordre venant attraper mes hommes, un bazard de bruits et de mouvements pèle - mêle.
Samar qui sourit contente en me regardant victorieuse, et trois bras forts venant me prendre violemment le couteau des mains.
- Gérard Wilkerson ! Cri une femme qui se poste devant moi. Vous êtes en état d'arrestation.
***
Point de vue de Samar
Un souffle de soulagement tremblant rempli mes poumons alors que le bruit des sirènes retentit enfin.
J'ai tellement eu peur qu'ils arrivent trop tard !
Tellement eu peur que, lorsqu'ils arrivent, Jonathan ne soit devenu qu'un cadavre dépourvu de sang.
Quand je les ai appelé, une heure avant que les hommes de mon père ne viennent, les officiers m'avaient bien prévenus qu'ils arriveraient dans trois quart d'heure.
Ils ont sûrement dû voir les hommes de Wilkerson nous prendre et en ont profité pour les suivre.
Le bruit des sirènes sonne comme une libération à mes oreilles.
Le fracas des policiers comme étant le battement des ailes de mon ange gardien qui vient enfin me sauver des griffes du mal.
Un sourire satisfait ne peux plus quitter mes lèvres, malgré le fait que ce soit mon père que les policiers arrêtent comme un animal, Jonathan va bien, il va bien...
Je vois deux scènes flous se dessiner devant mes yeux perdus: Mon père, mon géniteur attrapé comme un criminel et menotté; son regard ne me quitte pas, ses yeux suffisent pour décrypter son message de colère et de surprise.
Puis Jonathan, laissant la douleur s'emparer de son corps et se laissant lourdement tomber au sol, attrapé par deux officiers qui l'emmènent à l'hôpital.
Je reprends mon souffle, en pensant que, enfin, la mauvaise herbe ne repoussera pas, et que Jonathan ira bien. Malgré le sang qui m'entoure, et l'odeur de pourriture et de sueur, je gardes le sourire et passe devant mon père sans lui adresser un seul regard, courant derrière l'ambulance pour la rattraper en montant dans ma voiture qui file aussi vite que mon coeur battant, suivant le véhicule conduisant mon héros préféré vers la liberté.
Sa liberté méritée...
***
Point de vue de Jonathan
- Merde, soufflais-je alors que le désinfectant brûle mes blessures béantes.
- Excusez-moi, c'est assez profond dites-donc, sourit l'infirmière en continuant de me soigner.
Son sourire enjôleur ne m'est pas passé inaperçu mais je m'en bats les couilles.
Ni la douleur, ni l'avenir, ni rien du tout ne pourra effacer le sourire débile collé à mes lèvres.
Wilkerson est derrière les barreaux, et j'ai tout fait pour qu'il y reste. Ses relations avec l'extérieur ne pourront pas l'aider cette fois.
J'ai contrôlé le jeu cette fois, et j'ai anticipé chacun de ses mouvements pour tuer son roi.
Échec et Mat Wilkerson.
L'infirmière me soigne tranquillement, prenant tout son temps - chose qui ne m'a pas vraiment surprise - pour enfin me passer des bandages sur la majorité de mon torse, et partir.
Je ressemble à une momie neuve mais au moins ça fait moins mal.
Soudain, Samar ouvre brutalement la porte de la chambre pour se jeter littéralement à mon cou.
Mon stupide réflexe est de gémir de douleur comme un con et la faire reculer de quelques pas, la mine inquiète. Quel imbécile ! Je suis doué pour bien gâcher le moment.
Néanmoins, son sourire ne la quitte pas non plus.
- Desolé, souffle-t elle en riant.
- Non, non... c'est rien. Même pas mal, lui souriais-je en l'invitant à s'asseoir.
- Putain on a réussi, sourit-elle en m'enlacant doucement. J'avais tellement peur qu'ils n'arrivent pas à temps. Tellement peur que tu...
- Je suis toujours là alors n'y pense plus.
Je lui caresse ses cheveux noirs au moment où son souffle chaud touche mon cou, lui procurant une merveilleuse caresse.
- Tu dis "putain" maintenant ? Plaisantais-je en lui souriant. Ce n'est pas ton genre.
- Oui mais, bégaie-t elle. J'ai... putain j'ai eu peur pour toi.
Elle replonge dans mes bras et pose sa tête sur mon torse endolori.
- Tout est réglé Jonathan, murmure-t elle. Tout est enfin réglé.
- Je te l'avais promi, souriais-je en la relevant pour la regarder dans les yeux. On a peut-être quelques égratignures, mais il ne t'approchera pas. Je te le promets.
***
Point de vue de Wilkerson
Putain ! Putain ! Putain !
Mon sang bouillonne dans mes veines à une température si haute que je ne serais pas surpris si mon corps tout entier carbonisait.
Comment les flics ont pu m'arrêter ?! Ils ont sûrement une preuve de ma culpabilité... c'est impossible, non !
Cette pièce minuscule ne me tiendra pas tête plus de quelques jours. Cette prison misérable ne peut pas emprisonner Wilkerson !
J'ai des hommes dans chaque prison du pays, s'ils croient qu'on peut me garder ici longtemps, ils se mettent le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
- Monsieur Wilkerson ?
Un officier entre dans ma pièce minuscule qui me sert de prison pour une durée minime avant de me déménager vers une chambre plus spacieuse remplie de criminels puants et stupides.
- Vous allez être envoyé vers la prison ADX Florence, au Colorado, États-Unis.
Mon sang bouillonnant de rage il y a quelques minutes ralentit sa cadence pour me geler de la tête aux pieds.
On me fait voyager ?! Je ne suis pas un terroriste !
C'est mal... très mal.
ADX Florence... la prison ultime. On ne parle pas de la gentille prison de laquelle on s'évade en creusant un trou ou en se planquant dans le panier de linge sale. Ici, on est dans le haut de gamme, sécurité maximum. Et le pire de tout, la cerise sur le tas de merde, c'est qu'aucun de mes hommes n'est là-bas.
Aucun homme ne pourra me faire sortir de là.
- Pardon ?! Les États Unis ?! Qu'est ce que j'irais faire là-bas ?!
Je frappe le mur de mon poing en desserrant ma cravate avec rage. Mon plan ne se passe pas comme prévu, RIEN ne se passe comme prévu !
- Les ordres de la justice, répond sèchement l'officier. On passe vous prendre dans dix minutes, souffle-t il lassement en fermant la porte derrière lui.
Les murs solides de cette pièce s'effondre sur ma tête. Je m'accroupis sans même m'en apercevoir, et me voilà assis à même le sol, mon coeur battant à cent à l'heure, mes poumons soufflant l'agonie.
Jamais je ne serais emprisonné.
Un gros clou de 5 cm de diamètre me tape dans l'oeil, accroché au mur à quelques mètres.
Jamais je ne vivrais cette vie.
Ma cravate me sert de plus en plus alors que je me lève péniblement du sol froid.
Je suis Wilkerson, je suis digne...
Je m'approche du gros clou, mon coeur menaçant d'exploser, ma sueur menaçant de me noyer...
Je suis né digne, je ne vis que dignement, je ne meurs que dignement...
Ce clou si tentant, près à porter ma mort...
J'approche une chaise et me positionne sur celle-ci, très près.
J'enroule le bout de ma cravate sur le clou, que je serre fort, fort pour supporter le poids de ma puissance.
Fort, pour supporter le poids de ma mort.
Un grand souffle m'accompagne. La dernière action de toute une vie de succès.
Je ne regrette rien, absolument rien, positivement rien.
J'ai tout vécu, tout pris, tout apprécié.
Je suis Wilkerson le Grand, Wilkerson le magnifique qui a pu bâtir un empire à mains nues.
Ma mort doit être aussi digne que ma vie...
Sans remords, sans peine, je bascule ma chaise pour me laisser tomber, ma cravate serrant mon cou si fort pour claquer violemment mes os.
Je sombre dans l'asphyxie.
Le sang entourant le visage d'un homme fort, la vie quittant le corps d'un homme puissant.
Je quitte ma vie de roi, et je ne la quitterai qu'en roi...
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Re-Salut !!!!
Et voilà, enfin, Jonathan et samar ont réussi.
Wilkerson est emprisonné.
Mais, hélas, Wilkerson s'est suicidé juste avant qu'on l'emmène dans une prison très sécurisée.
Je sais que c'est frustrant, mais je pense que c'est logique. Vu qu'il n'a plus d'espoir de sortir, la mort est selon lui beaucoup mieux que la vie en prison.
Bref, les adieux je ne les ferais pas là car il y a toujours l'épilogue qui nous attend.
N'empêche, c'est vraiment émouvant de voir un travail de tellement de mois se terminer en un instant.
C'était absolument magnifique de partager cette histoire avec vous.
Il reste maintenant la vraie fin:
L'ÉPILOGUE !
Je vous retrouve alors dans l'épilogue qui paraîtra vite, promis
;)
En multimédia: Un éclair, qui illustre assez bien la situation selon moi :)
En images: Wilkerson le méchant
Jonathan version "bientôt torturé"
Jonathan version "tout mignon" ^^
Samar qui sourit enfin après que tout soit réglé ! ♥_♥
Allez, je vous adore !
Peace,
~M.F~
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