Chapitre 54

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Vous savez quoi ?! Je vous apprécie tellement que j'ai pas le courage de vous laisser attendre tout une semaine avant de découvrir la suite ;).

Vous me remercierez plus tard, pour l'instant, voici le chapitre qui fait bien 2825 mots !
Un chapitre tout romantique. Mais bon, vous connaissez bien le calme avant la tempête xD.
Moi j'dis ça j'dis rien xD.
Allez,

Enjoy !

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Mon coeur battant à pleine vitesse, j'avance dans le jardin éclairé de la belle maison moderne, en essayant de paraître le plus sûr possible.

Il fait encore jour, cette fin de journée nous offre un temps magnifique, quoique un peu plus froid que les journées d'été auquel nous nous sommes habitué. L'automne approche à grands pas et nous réserve une fin d'année bien froide.

Je prends un grand souffle avant de toquer à la porte, qui s'ouvre bientôt devant une femme à l'allure incomparable.

Elle a laissé ses cheveux noirs libres, voltigeant librement au vent. Elle porte un crop-top serré blanc rayé de bleu marine avec une jupe du même bleu marine, qui commence juste au dessus de son nombril et part en évasé librement, arrivant au début de ses genoux.

- Bonsoir, dit-elle en souriant.

- Bonsoir, répondis-je. Et moi qui croyait que je m'étais bien préparé, dis-je en riant nerveusement. Tu es absolument rayonnante.

Elle rit légèrement et montre de jolies dents blanches cachées derrière des lèvres rouge sang.

- Tu es magnifique aussi, ajoute-t-elle. C'est la première fois que je te vois sans costume, ça change...

On se regarde un instant, sans que l'un de nous puisse retirer son regard de l'autre.
Ses yeux verts, son regard passionné et pourtant si sérieux, m'hypotisent.

C'est elle qui casse notre rituel en regardant à l'extérieur.

- Il fait frais cet après-midi, je vais aller chercher une veste.

- Prends ton temps.

Elle se retourne, faisant voltiger sa chevelure, et retourne quelque temps après, une veste d'un bleu marine un peu plus foncé que le reste de sa tenue à la main.

- On va où ? Demande-t-elle gentiment.

- Je ne te dirais rien, mais je peux te garantir que tu vas adorer, lancais-je en fesant de grands mouvements avec mes mains.

- Bien, je vais te faire confiance alors.

Nous nous avançons vers ma voiture, puis une fois arrivés, je lui ouvre la porte de ma petite voiture qui fait visiblement tâche dans le décor.
Elle ne semble pas attirer une grande importance à l'état de mon véhicule qui laisse à désirer, et entre gracieusement dans celui-ci.

Je met le contact, en espérant que cette vieille bécane ne me lâche pas.

- C'est une de vos propriétés ? Demandais-je en essayant de garder les yeux sur la route.

- En fait non c'est la maison d'une de mes amies, elle est sortie et m'a laissé les clés, lance-t-elle.

- Je me disais bien, dis-je en souriant.

- Tu te disais quoi ?

- Que cette maison est luxueuse, oui... mais pas assez luxueuse, dis-je en la regardant malicieusement.

- Ah oui, dit-elle en adoptant une mine faussement choquée. Et qu'est ce que tu veux dire par là ??

- Je veux dire que cette maison fait à peine la moitié des prix des endroits où vous êtes habitués à vivre.

- Tu penses que je suis une de ces filles de riche gâtée par son père ? Demande-t-elle à mi chemin entre la plaisanterie et le sérieux.

Je la regarde un instant puis arrête la voiture pour prendre ses deux mains entre les miennes.

- Je pense que ta présence dans une voiture comme celle-ci alors que tu possède un jet privé en dit largement sur ton caractère, dis-je en la regardant droit dans les yeux.

Je lui souris une dernière fois et reprend la route.

***

Quelques minutes après, je lui rouvre la porte de la voiture, alors qu'elle descend en regardant autour d'elle:

Un petit bois vert se dressait devant nous.

- Tu es prête ? Là où on va la voiture ne peut pas passer, commençais en me tenant derrière elle. La marche te dérange ?

Elle se retourne pour me regarder avec ses beaux yeux verts-miel.

- Non pas du tout, répondis-t-elle avant de s'avancer vers le petit chemin qui mène au milieu du petit bois.

Je la suis de très prêt alors qu'elle s'avance sûrement.
Elle se retourne quelques fois pour s'assurer qu'elle est toujours dans le bon chemin et que je suis toujours derrière elle.

Quant à moi, à seulement quelques centimètres d'elle, je régale mes sens de ses cheveux qui frôlent parfois ma joue, de sa main qui touche accidentellement la mienne quelques fois, et de son parfum envoûtant qui entre dans ma tête et me drogue.

Une fois arrivés à l'endroit tant attendu, je la dépasse rapidement pour arriver à mon petit paradis, et me retourne vivement, pour enfin voir la réaction de Samar vis à vis du merveilleux spectacle sous ses yeux.

Nous sommes sur une petite falaise d'à peine deux mètres avec, en dessous, un petit morceau de terre verte qui entoure un lac bleu envoûtant. Des lomgs arbres oranges et verts entourent les lieux ce qui accentue l'allure majestueuse du lieu.

Elle reste sans voix, s'avançant petit à petit.

- Bon sang, murmure-t-elle.

Elle me lance un regard interrogatif alors que je la regarde, les mains dans le dos, fier de l'effet que cet endroit pu faire de la milliardaire.

- C'est mon petit paradis.

Après avoir dit cela je m'avance vers la limite de la falaise, le doux vent d'automne chatouillant mon corps, et le doux son de l'eau du lac qui me fait sourire à chaque fois.
Les rochers sont parfaitement assemblés, pour pouvoir descendre vers la terre verte en bas de nous.
Je me retourne brusquement, et invite Samar à me suivre, ce qu'elle fait passivement.

- C'est vraiment magnifique ! Dit-elle enthousiaste alors qu'elle met sa main sur sa bouche en souriant.

- Je savais que ça allais te faire de l'effet mais je ne pensais pas autant, souriais-je.

Elle ne répond pas et se contente d'avancer lentement jusqu'à la limite de la falaise, et regarde en dessous.

- Tu veux descendre ? Demandais-je en me frottant les mains. Ça sera assez dur avec les talons mais ça pourra quand même se faire.

- Ah oui ? Demande-t-elle.

Elle s'avance et regarde les rochers qui mènent à la partie inférieure de la falaise.

Elle me sourit puis enlève rapidement ses talons hauts.

-Problème résolu.

Je reste surpris alors qu'elle descend rapidement les rochers et s'approche du lac.
Je la suis en riant silencieusement.

- Je suis sûre que tu croyais que j'allais faire la fille gâtée et refuser d'enlever mes talons, dit-elle en réenfilant ses talons.

Je me contente de la regarder gentilment en souriant.
Je lui prend la main et la guide vers un petit espace tout près du lac. Nous nous asseyons côte à côte.

- Comment était ta journée ? Demandais-je.

- Tu sais, commence-t-elle, travail, travail et encore travail. Tu es peut être en congé les weekends mais moi non, sourit-elle.

- Ça commence à peser lourd n'est ce pas ?

- Hmmm... oui un peu, avoue-t-elle. Mais j'adore ce que je fais, les publicités, le marketing... c'est mon domaine, c'est ce dont j'ai toujours voulu faire, et heureusement le nom de mon père dans le marché à pu m'offrir une occasion de travail en or, dit-elle passionnée.

Je hoche la tête.
Le nom de son père... elle pense au nom de PDG faiseur de charité, et moi je pense au nom de trafiquant d'organe sans coeur international ( remarquez le jeu de mot ).

- Je n'arrive toujours pas à croire que je vis à quelques minutes d'ici et que je n'ai jamais vu cet endroit, c'est si beau Jonathan, continue-t-elle en souriant de toutes ses dents.

- Parfois il y a des choses merveilleuses devant nous, mais on s'attarde aux alentours. J'ai trouvé cet endroit tout à fait par hasard, répondis-je. En fait, si tu veux tu peux m'appeler John, tout le monde le fait, souriais-je.

- Personnellement je préfère Jonathan. En plus puisque tout le monde t'appelle John je serais originale non ?

Elle accompagne sa phrase d'un clin d'oeil très... intéressant.

- Personnellement je préfère Jonathan aussi, et tu as toujours été spéciale ne t'inquiète pas, souriais-je en finissant par le même clin d'oeil ce qui fit lâcher un rire cristallin à la jeune femme.

- Parfait alors on est d'accord pour Jonathan, finit-elle. Tu viens souvent ici ?

Elle me regarde inoccemment, attendant une réponse à une question si banale, mais qui a l'effet d'un sel qu'on saupoudre abondamment sur une plaie toujours ouverte.

J'essaye de ne rien laisser paraître du dérangement que m'a fait cette question, et sourit.

- Je n'avais pas une enfance très... sereine, begayais-je. Mon père n'était pas le papa parfait. Parfois, quand je ne pouvais plus supporter l'environnement étouffant de chez moi, je prenais mon vélo et pédalait où le chemin me menait. J'arrivais parfois à un région voisine, une station de train abandonné... et une fois je suis arrivé ici. J'ai aimé cet endroit solitaire, et j'y venais à chaque fois que je sentais que mon coeur n'allait plus pouvoir tenir longtemps, dis-je en riant nerveusement.

Elle ne dit rien, et m'écoute attentivement. Sans rien demander, sans rien commenter, mais en m'écoutant, rien qu'en m'écoutant.
Elle pose une main réconfortante sur mon épaule et me sourit.

- Je ne vais rien te demander. J'aimerais bien savoir ce que cet homme a bien pu faire, mais je ne veux surtout pas te brusquer, je suis sûre que tu me le diras quand tu seras prêt.

Son pouce caresse doucement mon épaule. Je prends sa main de mon épaule et embrasse doucement la paume de celle-ci, tout en la regardant.

Son visage rougit soudainement. Elle enfile sa veste en soufflant doucement, essayant de cacher le malaise que cet acte à dégager en elle. Je souris et maintient le regard qu'elle essaie de fuire.

- C'est bien de pouvoir avoir un endroit rien qu'à nous, où personne ne peut venir interrompre tes pensées, ça change un peu des amis qui essayent de te réconforter, alors que tu n'as besoin que de quelques secondes de solitude pour te sentir mieux, dit-je en regardant l'eau bleue du lac.

- Tes amis connaissent cet endroit ? Demande-t-elle.

- Pas vraiment. Ils ne savent même pas que j'ai un endroit à moi seul. Tu es la première personne qui vient ici.

- Pourquoi tu m'as emmené ici ? Tu as pourtant voulu garder cet endroit secret si je comprend bien, lance-t-elle en relevant un sourcil.

Je marque une pause et me retourne pour lui faire complètement face.

- Tu l'as déjà dis avant non ? Tu es spéciale. Je veux te montrer l'endroit qui me tiens à coeur. Je veux que la toute première fois où on se voit sans barrière professionnelle soit ici, expliquais-je en montrant l'endroit.
J'ai peur être caché l'existence de ma cachette aux amis, mais pour toi je serais ravi de te le montrer.

Elle rit légèrement.

- C'est vraiment gentil de ta part, répond-t-elle. Que tu me montres ta cachette, comme tu dis, me montre que tu n'as rien à cacher, sourit-elle. Pour moi l'honnêteté est très importante.

L'honnêteté...

Mon sourire diminue légèrement à l'entente de cette phrase.
Elle marque une pause et j'en profite pour me lever.

- Tu veux qu'on se promène un peu ? Demandais-je en lui proposant ma main.

- Oh oui j'en serais ravie, dit-elle en se levant.

Nous marchons ensemble le long du lac.

- Samar.

- Oui ? Répondis-t-elle en serrant sa veste contre elle.

- Vu que tu as vu ma voiture, tu sais que je ne suis pas un de ses gérants hyper riches, lançais-je en regardant devant moi.

Je sens le regard de Samar sur moi alors qu'on marche main dans la main. Finalement, je décide d'arrêter notre marche et me place devant elle.

- Même ta voiture coûte sûrement le double du prix de mon appartement, souriais-je. Je suis aussi sûr qu'on t'as déjà emmené à des endroits mille fois mieux que celui là et...

Elle me coupe en m'embrassant passionnément. Nos lèvres sont en harmonie parfaite alors qu'elle passe timidement ses mains dans mes cheveux, m'electrisant tout le corps.
Alors qu'elle recule doucement, je garde mes mains fermement accrochés à sa taille, l'empêchant de s'éloigner.

- C'est la deuxième fois que je t'interrompt comme ça, chuchote-t-elle à quelques millimètres de mon visage. Qu'est ce qu'on va faire de ça ?

- Je pense que je devrais dire des idioties plus souvent, souriais-je.

Elle rit et se serre encore plus de moi, entourant ma nuque de ses doux bras.

Nous continuons à marcher, mais je sens que Samar est toujours passive. Après quelques secondes de silence, elle dit:

- Je suis sorti avec des hommes d'affaires, des fils de PDG, et même des célébrités, commence-t-elle en regardant devant-elle. Certains m'ont emmené au sommet de la tour Effeil en limousine, d'autres aux meilleurs restaurants du monde en jet privé, je ne vais pas le nier, continue-t-elle en me regardant.

Elle a peur de ma réaction, son regard se dirige vers moi, attendant une quelconque réaction de ma part.
Peut-être que la notion des exs de la fille que... à laquelle j'importe une certaine importance... me déplaît et me procure une certaine agressivité, mais je préfère adopter une attitude parfaitement neutre, et sourit à Samar pour l'inviter à continuer.

- Oui, continue-t-elle en regardant ses pieds tout en marchant. Je suis allé à des rendez-vous qui coûtaient des milliers de dollars.

Elle s'arrête un instant, cherchant ses mots, jouant avec ses doigts, pour enfin prendre un long souffle et me regarder sincèrement.

- Aucun d'eux ne m'a regardé comme tu le fais, dit-elle en souriant. Et aucun d'eux ne me faisait ressentir ce que je ressens en ce moment, sourit-elle. Avec toi c'est... c'est juste... différent.

Je reste sans voix devant le ton rempli d'émotion de Samar.
J'encadre son visage de mes mains et colle mon front au sien.

- Tu es merveilleuse tu le sais ça ? Affirmais-je.

Elle hoche la tête, et une fois qu'elle quitte l'emprise de mes mains, jette un coup d'oeil à sa montre.

- Oh non, murmure-t-elle.

- Tu dois y aller ? Demandais-je légèrement déçu de devoir mettre fin à ce moment.

- J'avais dis à papa que je rentrerai chez nous à 8 heures, il est 8 heures et demi, dit-elle en souriant.

- Si seulement je pouvais passer le reste de cette soirée avec toi, chuchotais-je.

Elle rougit et me regarde insistante.

- D'accord d'accord, finis-je par dire. Allez viens, lançais-je en la reconduisant à la voiture.

***

Nous arrivons enfin à l'engin bleu nuit qui nous attend sagement à l'entrée du bois.

Le trajet se déroule silencieusement.

Non ! Pas un silence gênant !
Un beau silence, un silence calme et serain, heureux.
Nous échangeons quelques regards et quelques commentaires sur la route, et c'est LÀ que je me rends compte.

Le bouquet !

Oh putain !!! J'ai complètement oublié le fichu bouquet que j'étais censé prendre avec moi avant de partir.
Quel con !

Mais finalement, la soirée c'est plutôt bien passée, absolument bien d'ailleurs.
J'aurais bien aimé lui offrir quelque chose avant que cette journée ne se termine, mais bon quand ça veux pas...

Je me gare devant la maison de la copine de Samar.

En la raccompagnant vers l'entrée de la demeure, je remarque un petit buisson de roses rouges à seulement une dizaine de mètres d'ici.

- Attends moi là, et nous bouge surtout pas, lançais-je alors qu'on était arrivé à la porte.

- Quoi ? Dit-elle en riant.

Je suis déjà en train de traverser la route pour arriver à mini parc un peu plus loin.
Je m'assure qu'aucun vieux fou n'es là pour me rammener à l'ordre et je cueille la plus belle rose que je vois.
Je lui retire les quelques épines les plus grandes en arrivant vers Samar.

- Je vais être franc avec toi, lançais-je. Je tenais à t'offrir tout un bouquet mais ça ne s'est pas passé comme je le voulais.

Je lui tend la rose alors qu'elle me sourit.

- C'est très gentil merci beaucoup.

Elle prend la rose et me regarde.

- À lundi ? Demandais-je.

- À lundi.

C'est sûr ces derniers mots que Samar me jettes un dernier sourire avant d'entrer dans la demeure et de fermer la porte derrière elle.

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Voici le chapitre que quelques-unes ( et quelques-uns ) attendaient.

C'est un chapitre qui sort un peu de mon genre "Mystery/Thriller". Mais bon, il y a rarement des histoires qui ne contiennent pas un brin de romance non ? ;)

En multimédia: Ça se voit non ? XD. Oui ! T'as trouvé ! C'est Jonathan et Samar.

Allez peace !!

Jonathan vous salue :) ( il m'a demandé de saluer spécialement une certaine @pimouse xD ).

~M.F~

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