Chapitre 50

0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O

Bonjour ! Je tenais à poster cette NDA avant le chapitre pour vous prevenir que j'ai changer de couverture pour l'histoire :).

Oui, lancienne ne me plaisait pas beaucoup, alors j'espère que celle-ci vous plaira !!

O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O

Un rapide coup d'œil à ma montre me dit que je devrais bien me dépêcher pour arriver à l'heure.

J'arrange mon costume gris-noir, et attrape une pomme avant de sortir.

- Vous n'êtes plus fatigué comme avant monsieur John, lance le concierge en arrosant les plantes de l'extérieur de l'immeuble.

- Eh bien oui j'ai bien dormi ce soir, souriais-je.

***

Enfin arrivé au bureau, je remarque que Vanessa n'est pas à son bureau.
Je m'inquiète un instant, puis jettes un coup d'œil à mon téléphone qui vient de vibrer.

Message de Vanessa

"Slt John. Je voulais vraiment te parler de ce qui s'est passé hier mais je pense qu'en message ca sera mieux. J'avais craqué pr toi depuis que j'étais petite, un amour d'enfance quoi... et je voulais vraiment que tu ressentes la même chose que moi et hélas j'ai pas pu résister longtemps sans t'avouer mes sentiments. Alors voilà jespere que ce qui s'est passé ne change rien à la facon dont tu me traite et voila :).
Bisous.

PS: Oui, tu embrasses très bien xD."

Je souris mécaniquement après avoir lu le message, puis m'assoie à mon fauteuil pour commencer mon travail.

***

Quelques heures plus tard, j'ai enfin fini le travail d'aujourd'hui. Je n'attendais que ça. Je ferme rapidement l'onglet sur lequel je travaillais pour continuer mes recherches sur Mr. Wilkerson.
J'ai besoin de tout savoir.

Des heures et des heures passent, sans que je ne ressentes ne serait-ce qu'une pincée de fatigue. L'enjeu était trop grand. Pour pouvoir gagner la bataille il faut que tu connaisse ton ennemi non ? Ses points forts, ses points faibles. Mais on dirait que mon ennemi ne sera pas facile à renverser, vu les centaines de bons commentaires sur lui sur internet, et les milliards de dollars dans sa poche.
Et vue que ça fait un mois que je surveille Will Stoglin sans que rien de suspect de me tape à l'œil, il faudra que je me débrouille tout seul: on est jamais mieux servi que par sois même, c'est ce qu'on dit non ?

Finalement, je décide de sortir une clé USB de ma poche pour enregistrer toutes les informations utiles que j'ai pu trouver.

Durant mes recherches, je suis tombé sur une vidéo que j'ai laissé tomber, je ne voulais pas perdre de temps avec des vidéos complètement stupides. Mais maintenant que j'ai enregistré tout ce que j'ai pu relever des centaines de sites que j'ai visiter, je ne pourrais pas éteindre l'ordinateur sans jeter un coup d'œil à cette vidéo.

Je clique sur le lien pour révéler une image de Mr. Wilkerson, debout dans un hôpital, en train de parler à une journaliste.

- Alors Mr. Wilkerson, aujourd'hui aussi vous avez sauver la vie de plusieurs personnes grâce à votre hôpital gratuit, n'est ce pas un sentiment magnifique ?

Mr. Wilkerson esquisse un faux sourire alors que la journaliste lui passe le micro.

- Oui en effet j'ai voulu créer une association caritative, mais je me suis dis qu'un hôpital serait...

Je coupe la vidéo rapidement et l'éteint. Voir un homme parler de sa gentillesse devant les média alors que vous l'avez vu tuer un enfant, et faillir étrangler un employé est vraiment insupportable.

Je m'étire longtemps sur mon bureau pour enfin regarder l'heure inscrite sur mon téléphone.

8:12 p.m

J'aurais déjà du être à la maison à ce temps là ! Je n'ai vraiment pas vu le temps passer.

Je me lève pour enfiler ma veste de costume.

J'ouvre la porte.
Elle était là. Seule dans le hall de l'étage. Mademoiselle Wilkerson.

Après une longue journée se travail, elle avait enlever son blazer et son chignon n'était plus très parfait. Quelques mèches noires s'échappaient de ce chignon désordonné.
Elle se retourne furtivement après avoir entendu le bruit de la serrure qui s'ouvre.

- Vous êtes toujours là ? Demande-t-elle. Votre horaire de travail est terminé il y a longtemps.

Je boutonne ma veste à deux boutons.

- Oui, mais j'avais encore quelques détails à arranger alors je n'ai pas vu le temps passer, répondis-je brièvement.

Elle hoche la tête et continue à arranger les quelques papiers qu'elle avait en main avant de les remettre dans son classeur.
Pendant ce temps j'étais déjà arrivé à l'entrée de l'ascenseur, qui ne tarde pas à arriver.

- Puisque vous êtes là monsieur je dois vous parler, dit-elle alors que les portes de l'ascenseur s'ouvrent.

- Oui, bien sûr, lançais-je.

- Ça ne pendra pas longtemps juste quelques minutes.

On entre dans son bureau.
Nous restons debout alors qu'elle pose son blazer sur le dos d'un des fauteuils et se tourne vers moi.

- Nous avons reçu il n'y a pas longtemps le CV d'une certaine mademoiselle Chantale Lebon, commence-t-elle. Cette dernière est diplômée en bureautique, en assistance et aussi en orthographe et en littérature.
Elle recherche un travail de secrétaire, mais hélas ma secrétaire est une vielle connaissance et je ne pourrais jamais la remplacer. Alors, je me demandais si vous étiez intéressé.

Je croise mes bras sur mon torse en réfléchissant.

- Umm, merci mais j'ai déjà une secrétaire.

- Eh bien oui, mais cette femme là a vraiment beaucoup de diplômes en poche, et je ne voulais vraiment pas lui refuser un travail, dit-elle.

- En effet c'est difficile, mais excusez-moi je ne pourrais pas renvoyer ma secrétaire, dis-je en souriant. Mais si vous voulez il y a un employé qui recherche une secrétaire en ce moment et...

- Ce que vous faites est mal monsieur Jonathan, me coupe-t-elle en me toisant.

Je marque une pause.

- Excusez-moi ?

- En sortant de mon bureau hier, je vous ai croisé vous et mademoiselle Vanessa. Et je pense que si vous travailliez vous ne sortiriez pas les cheveux en bataille et la cravate détachée, lance-t-elle en levant un sourcil.

Je restais debout, surpris.

- ... ce n'est pas ce que vous pensez mais, bégayais-je,...

Elle me regardait toujours.

- ... attendez une seconde, lançais-je en la regardant, vous n'aviez pas dit que ceci était complètement normal et que ça ne vous dérangeait pas ?

- Et bien si ça me dérange.

Elle l'avait dit rapidement, sans attendre la fin de ma phrase.
Je fronce légèrement les sourcils et la regarde perplexe.
Mlle. Wilkerson souffle et passe sa main sur ses cheveux, mal à l'aise.

- Écoutez mademoiselle cela fait un bon moment que je travaille dans votre entreprise et vous avez rarement eu besoin de me rappeler à l'ordre alors j'aimerai bien que vous restiez en dehors de...

Soudain, elle s'approche rapidement et ses douces lèvres se collèrent au miennes.

Je fermai les yeux instinctivement. Ses longs doigts s'approchent timidement de mon torse.
Ses lèvres frôlent les miennes timidement, alors que j'approche mes mains de sa taille pour approfondir notre baiser.

Ce moment magique me fit oublier les sept ans que j'avais perdu.
Je ne pense plus à rien, ce n'est qu'un instant de bonheur dont je profitais jusqu'au maximum. Rien ne doit arrêter ce moment, c'est un des seuls moment de ma vie où je me sens heureux, libre.
Samar Wilkerson m'embrasse, elle m'embrasse vraiment.

Après quelques secondes, Samar Wilkerson se détache de moi, haletante, un sourire timide mais pourtant si espiègle aux lèvres.

- Je vous en supplie ne me dites pas que vous étiez saoule, dis-je en souriant.

Elle rit tel une petite enfant et hoche la tête négativement.
Elle reprend son souffle tout en me regardant.

- Quand je vous ai vu avec Vanessa je...

Elle cherchait ses mots... la grande directrice charismatique et sociale cherche ses mots pour me parler. Ça ne peut que m'apporter une pointe de fierté.

- Vous êtes vraiment spéciale mademoiselle, murmurais-je.

Elle rougit légèrement tout en fermant les yeux et reprenant son souffle.

- Vous savez que ce qui s'est passé à la soirée vous était vraiment destiné n'est ce pas ? Demandais-je en souriant.

- Je ne ferais pas quelque chose d'aussi démonstratif si je n'étais pas presque sûre que ce qui s'était passé à la soirée était vraiment personnel, lance-t-elle. Mais...

Elle me regarde et ses yeux ne brillent plus comme il y a quelques secondes. Et ça a suffit pour m'effrayer.
Je la questionne du regard.

- Il n'y a rien entre vous et mademoiselle Vanessa, sort-elle. N'est ce pas ?

Je souris face à cette remarque et hoche la tête négativement.

- Pas du tout. Vanessa est comme une sœur pour moi, finis-je par avouer.

Je veux la serrer dans mes bras. Je le veux plus que tout.
Mais une force m'en empêche. Ce moment est si fragile, et j'ai peur que le diamant devant moi ne se transforme en amas de charbon si je m'en approche un peu trop... j'ai peur d'aller trop loin.

Après avoir entendu la réponse qu'elle attendait, elle sourit, montrant ses dents, parfois irrégulières, mais qui lui donnent un aspect si doux.
J'approche doucement ma main de la sienne, pour enfin prendre ses longs doigts fins entre les miens, sans quitter son regard.

Cette avance la fit encore plus rougir, alors qu'elle paraît vouloir dire quelque chose.

- Tu es quelqu'un de très spécial à mes yeux Jonathan, finit-elle par dire.

Tu...
Une simple phrase me donne des ailes. C'est la première fois qu'elle me tutoie, la première fois qu'elle utilise mon prénom au lieu de mon nom de famille.
Et c'est là que je sais que tout ce que j'avais fait n'était pas inutile, je suis spécial à ses yeux.

Je souris à pleine dents, en espérant que tout ceci soit vrai, que je ne me réveille pas en sursaut en plein milieu de ma chambre, avec le sifflement de la vitre comme seul compagnon.

- Je... je dois y aller, dit-elle en relâchant mes mains et en prenant son blazer rapidement.

J'ouvre grand les yeux suite à cette quasi-fuite.

- Quoi ? Demandais-je en la suivant.

Elle se retourne et me sourit, remarquant ma panique soudaine.

- Il faut vraiment qu'on parle demain, il se fait tard aujourd'hui, dit-elle d'une voix réconfortante.

Je me contente de hocher la tête alors qu'elle se retourne à contre-coeur pour entrer dans l'ascenseur.

Elle appelle l'ascenseur, puis décide de se retourner légèrement.

- Je ne regrettes rien de se qui vient de se passer, dit-elle en me souriant espièglement avant d'entrer dans l'ascenseur.

À peine ses portes furent fermées que je réalise tout ce qui vient de ce passer.

Je passe ma main dans mes cheveux. Non, je ne suis pas angoissé, je suis surpris, content, c'est la première que je ressens cela une fois sorti de prison.
Je ris tout seul en ébouriffant mes cheveux, puis cours dans les escaliers.

J'ai hâte à demain.

***

Une fois arrivé chez moi, je ne peux effacer le sourire débile sur mon visage.
J'en oublie le sol qui grince, la lampe qui grésille, le froid dans la chambre, et m'effondre sur mon lit qui a failli se briser sous mon poids.

***

Le lendemain matin, je me réveille une heure plus tôt. On dirait que c'est vrai: quand on attend quelque chose on se lève beaucoup plutôt que quand on est face à la routine.

Je me lève le sourire aux lèvres et file me doucher. L'eau chaude se termine au bout de deux minutes, je dois continuer en eau froide mais je m'en fou royalement !

Je décide de choisir minutieusement mes habits, et finalement je décide d'enfiler une chemise blanche retroussée jusqu'aux coudes, avec une cravate noire et un gilet de costumes sans manches à boutons, le tout accompagné d'un jean noir très présentable.

Je dévale les escaliers quatre à quatre

- Doucement monsieur John ! Vous allez finir par vous faire mal, sourit le concierge en me voyant presque courir dans le couloir de l'immeuble.

- Bonjour monsieur, répondis-je joyeusement. Ça va ?

- Oui, mais je n'ai pas besoin de vous le demander à vous vous avez l'air en pleine forme !

- Je le suis ! Allez bonne journée, souriais-je en lui tapant l'épaule.

En descendant les escaliers extérieurs de l'immeuble, j'entends quelqu'un m'appeler.

- John.

Je me retourne pour apercevoir Vanessa, appuyée sur la porte de ma voiture.
Je me fige et me rend compte qu'il y a toujours des points qui ne sont pas mis sur les "i" de cette histoire.

Je m'approche doucement de la voiture alors qu'elle me sourit.

- J'espère que tu as reçu mon message, demande-t-elle.

- Oui mais... ce n'est pas suffisant, lançais-je. Il faut qu'on parle.

Elle hoche la tête.

- Je veux être avec toi, commence-t-elle.

À peine commence-t-elle à parler qu'un couteau se plante dans mon coeur. Je ne suis peut être pas amoureux de cette jeune femme, mais elle est comme ma soeur pour moi et ce qui se passe me dérange beaucoup.

- Mais en même temps, continue-t-elle, je vois bien que ce que je ressens n'est pas réciproque.

Je la regarde sans pouvoir sortir un seul mot.

- Donc je ne veux pas que notre relation soit bousculée juste car j'ai des sentiments plus qu'amicaux envers toi, lance-t-elle.

- Je vois, arrivais-je à sortir.

- Alors, oui je veux être avec toi. Oui j'aimerais beaucoup être plus qu'une simple amie à tes yeux mais...

- Tu es plus qu'une simple amie, la coupais-je. Tu es ma soeur. Mes sentiments envers toi ne sont peut être pas romantiques mais soit sûre que tu es beaucoup plus différente qu'Alex et Kyle. Tu es Vanessa putain, dis-je en souriant. Celle à laquelle j'offrait un smoothy à la fraise chaque fois que son frère n'acceptait pas qu'elle nous accompagne quelque part. Tu es Vanessa !

Elle sourit pour se serrer dans mes bras.

- Je ne veux surtout pas que notre amitié ne soit détruite s'il te plaît, dit-elle sans quitter notre étreinte.

Je la relâche et la prend par les épaules.

- Promis, lançais-je.

Elle marque une pause et sourit.

- Tu as une fille dans la tête ? Dit-elle en montant dans ma voiture.

- Quoi ? Lancais-je mal à l'aise.

- Tu craques pour une fille j'en suis sûre et certaine.

Je marque une pause et passe ma main dans mes cheveux.

- Qu'est ce qui te fais penser cela ?

Elle me regarde et croise ses bras.

- N'oublie pas que je te connais aussi bien que tu me connais...

J'ai bien été tenté de lui parler de mademoiselle Wilkerson, mais je pense que ça serait beaucoup trop tôt.
Je souris automatiquement après m'être souvenu de la soirée d'hier, et hoche la tête négativement en regardant Vanessa.

- Non.

- John, reprend-t-elle. Oui tu me plaît mais si ce n'est pas réciproque je ne peux pas t'empêcher de vivre on vit pas au Moyen-Age, dit-elle en souriant. Alors, si un jour tu voudras me dire qui est cette fille qui te plaît, si je la connais en tout cas, alors fais-le.

Je lui souris et repose mon regard sur la route.

-------------------------------------------------------

J'adore ce chapitre !
Et pour tout ceux ou celles qui pensent qu'on sort un peu de l'idée de vengeance, je tiens à vous dire que l'histoire est LOIN d'être terminée et la vengeance aura sa place sur le trône de mon histoire ne vous inquiétez pas ! C'est pas un roman d'amour mais un mystery ouais !

J'espère que vous avez aimé ce chapitre ;)

★Et je voudrais souhaiter une joyeuse fête à tout nos amis musulmans et druzes ! Je pense que votre fête était le mercredi mais vu que je n'ai posté qu'aujourd'hui je tenais à vous le dire alors bonne fête à vous !★

En multimédia: Samar Wilkerson.

Commentez, Jonathan sera très content.

Peace,

~M.F~

---------------------------------------------------------

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top