Chapitre 32

Mr. Wilkerson descendait les escaliers de l'étage lentement avec des applaudissements calmes. Vous savez, le genre "Gens chics qui applaudissent".

- Merci ! Merci beaucoup ! Je voudrais vous remercier d'être venus aussi nombreux ! Nous sommes heureux de fêter la sortie officielle de l'ordinateur portable de Wilkerson !

D'autres applaudissements suivirent.
Et quelques remerciements ennuyeux de Mr. Wilkerson.
Après quelques minutes:

- Bon, je ne vais pas parler plus que ça, bonne soirée à vous.

Le DJ remet une musique d'ambiance et Mr. Wilkerson disparaît dans la foule pour parler à quelques collègues.

- J'adore Mr. Wilkerson, je sais pas pourquoi il a l'air de ce père joyeux et tout gentil tu vois ?

Isabelle avale une petite gorgée de vin tout en regardant Mr. Wilkerson.
Pas toi Isa !

- Mm... oui il est... très gentil.

Note à moi même: N'essaye même pas de mentir.

- Ca va pas ?

Elle se retourne et me fait face.

Tu vois ?

- Oui oui je vais super bien.

Elle me sourit mais je pense qu'elle voulait dire quelque chose.

***

Je passe quelques minutes à discuter avec Isabelle et ses amis. Ils sont très sympa, et me font passer le temps.

C'est là que je remarque quelqu'un qui descend les escaliers.

Elle était là. Mademoiselle Wilkerson descendait les escaliers rapidement. Cela ce voit qu'elle ne voulait pas attirer l'attention mais...

Putain !

Elle portait une robe rose pâle qui lui arrivait jusqu'aux genous. La partie du buste était décorée d'un tissu en argent et paillettes, et le bas partait légèrement en évasée dans un tissu fin magnifique.
Mais j'oubliais complètement la robe qui paraissait complètement normale et bof par rapport à la femme qui la portait, la jeune femme resplendissante qui la portait.
Elle portait un maquillage secret et très naturel qui mettait en valeur des yeux... des yeux que je ne quitte pas du regard pour enfin découvrir leur couleur miel, qui virait parfois au vert.
Et pour la première fois, je voyais ses cheveux relâchés, libres. Une longue crinière assez volumineuse, ondulée et noire entourait le visage le plus merveilleux de la soirée.
Elle était juste... juste... oh putain...

Elle partit rejoindre son père, mais je ne pouvais pas la quitter du regard. Elle était tellement lumineuse, elle voulait entrer sans attirer l'attention mais déjà de nombreux regards étaient posés sur elle.

- Mais John ! T'as vu Mlle. Wilkerson ? Isabelle murmurait.

Je la fixais du regard depuis son arrivée, mais heureusement cela n'était pas visible.

- Quoi ? Ah, oui elle est resplendissante.

- Effectivement, bon de quoi on parlait déjà ? Ah oui...

Note pour moi même: Finalement tu n'est pas un aussi mauvais menteur après tout.

Isabelle continuait de parler mais je n'écoutait que quelques mots.

Mais ressaisit toi arrête de la fixer !
Arrête de fixer ses yeux brillants, son sourire enfantin qui la rend encore plus envoûtante, son corps absolument magnifique, ses cheveux au volume attirant que je rêve de...

- John ! Tu m'écoutes ?

- Quoi ? Mais oui bien sûr !

- Qu'est ce qu'il y a ?

Ce qu'il y a... facile: je suis en train de regarder la plus belle femme de cette soirée et je n'arrive pas à me la sortir de la tête.

- Rien, c'est juste que je vais aller prendre l'air une seconde, je suis un peu à l'étroit ici, excuse-moi.

Alors que je marchais vers la terrasse, Mr. Wilkerson repris parole, cette fois un micro à la main.

- Avec un micro à la main on peut avoir l'attention de toute la foule, dit-il suivit d'un ricanement et des quelques rires de l'audience.

Rire aux blagues du boss, obligatoire.

- Malheureusement pour nous, notre directeur de production n'a pas pu venir à cause d'un voyage d'affaires urgent, mais voici notre directrice de marketing and advertising, celle qui a travaillé dur pour arriver à ce succès, ma fille ! Samar Wilkerson.

La surprise de ma soirée prend place à côté du micro, un sourire timide mais fier sur ses lèvres roses, et les applaudissements deviennent encore plus importants.

- Merci beaucoup, tout d'abord merci d'être venus si nombreux, sans vous le succès de toute cette entreprise ne serait jamais arrivé.

Elle marque une pause puis reprend:

- Je ne suis pas apte à parler des nouveautés techniques et technologiques du fameux laptop wilkerson, mais je suis plus qu'apte à parler de la publicité et le marketing de qualité que mon équipe et moi avons préparé longtemps avant le lancement du produit pour garantir le succès que mérite le produit. Toute l'équipe à travailler dur, je ne pourrais pas vous nommer un par un, mais vous vous connaissez, un grand merci à vous.

D'autres applaudissements retentissent.
Elle parlait encore, mais n'ennuie personne, elle sait parler, elle hausse le ton et baisse le ton divinement bien selon l'importance de ce qu'elle dit. Si elle se présenterait dans les prochaines élections, je serai le premier à voter pour elle.
Les gestes précis de ses mains, sa façon de les passer dans ses cheveux quand ils envahissent un peu trop la place de son magnifique visage pour les remettre à leurs place, tout en elle reflète la classe, le charisme, l'attitude et la confiance en soi.

***

La soirée commençait à prendre une place plus décontractée, quelques rires se font entendre, Mr. Wilkerson est assis sur un fauteuil entouré de plusieurs directeurs en train de discuter vivement, Mlle. Wilkerson discutr avec quelques collègues, Isabelle et moi parlent avec Ziad, Lucien et Lara.
C'est le moment voulu.

Je me dénoue subtilement du groupe et me dirige vers l'étage supérieur.
Je monte les marches rapidement sans pour autant attirer l'attention sur moi, et j'arrive finalement dans le couloir de l'étage. Plusieurs portes identiques me font face.
J'en ouvre quelques-unes, puis les referme doucement en voyant que ce n'était que des chambres, des salles de bain, une salle de gym, et d'autres pièces. Mais pas de bureau.

Peut être qu'il est dans le troisième étage ?

Il ne restait que trois portes dans cet étage, jopte premièrement pour celle en bois à la fin du couloir.

Bingo !

Un bureau en bois bien décoré.

J'entre et referme soigneusement la porte derrière moi. Il fesait trop chaud donc j'enlève ma veste et me retrouve en gilet.

Place à la recherche.

J'ouvrais tiroirs, armoires, cabinets, foullais papiers, dossiers, graphiques, mais ne trouvait rien d'illégal pour prouver le travail fourbe de Mr. Wilkerson.
Rien du tout ! Mais comment est ce possible ?! Rien que des papiers de bureau, de papiers pour les dons apportés aux pauvres, de boulot tout à fait légal et respecable !

Alors que je fesait les cents pas en colère, je remarque un coffre fort sous le bureau en bois.

Mais oui ! Il ne mettrai pas des papiers qui pourraient le nuir n'importe où !

Je me penche vers le coffre lorsque j'entendis des pas dans le couloir.

Merde ! Je me relève paniqué et avance vers la porte.

Mais non idiot ne sors pas ! Alala je fais quoi là ?!

Je me met face à la porte et me retourne, en attendant l'arrivée de... de je-ne-sais-pas-qui.

Sois naturel, sois naturel, soit naturel !

La porte du bureau s'ouvrit et je me retournai calmement.
Mlle. Wilkerson se tenait dans l'ouverture de la porte et me regardais surprise.

- Ah, bonsoir mademoiselle, vous tombez bien, commençais-je. Je recherche Mr. Wilkerson et je ne l'ai pas vu dans le salon, alors je me suis dis qu'il était peut être dans son bureau.

Elle me regardait toujours et finalement relâcha la poignée de la porte.

- Il est assis dans un des fauteuils en train de parler avec quelques collègues, répondit-elle en pointant l'étage d'en bas du doigt.

- Alors je ne vais pas le déranger aujourd'hui je lui parlerais plus tard merci, ajoutais-je en souriant.

Elle me rendis mon sourire.
Non... elle me donna un sourire mille fois plus beau.

Note pour moi même: Tu sais quoi ? Tu mens très bien tu peux continuer !

- Comme vous voulez, ajouta-t-elle.

Je lui fis signe de marcher devant moi, et je la suis dans le couloir.
On atteind l'étage inférieur, et je vois que quelques invités s'étaient installés dans la grande terrace.

- Comment avez-vous trouvé votre séjour au Liban ? Me demanda-t-elle alors qu'elle se dirigeait elle aussi vers la terrasse.

- Oh, c'était vraiment agréable, un pays magnifique.

On parle tout en marchant et je pouvais enfin gâter un autre de mes sens: Elle sent douloureusement bon. Un mélange de rose, de fruits et de quelque chose de... de spicy.

- Le paysage était beau en effet, mais ce qui m'a impressionné était les gens, partagea-t-elle. Ils sont libres, heureux, alors que tout leurs pays voisins sont en guerre et que les dégâts de cette guerre se répercutent sur eux.

Je la regarde parler. Elle regarde devant elle en marchant et sirote son verre de champagne lentement.

- Peut être que la vie dans les grands pays comme le nôtre est plus facilitée: La police arrive dans deux minutes alors que je pense que la police de chez eux se plaindraient si on les avaient appelés en pleine nuit. Mais chez eux ils peuvent aller prendre un café chez leur voisin, saluer milles connaissances sur leur route, négocier une place de parking avec leur voisin et ne pas laisser la municipalité régler ça. Ils sont improvisés, un peu fous même. Mais ils sont officiellement libres, chez nous tout est contrôlé, c'est nous et le gouvernement, mais cuez eux c'est eux, les voisins, les amis, les proches, la famille...

On est arrivés près d'une porte vitrée et je voyais Isabelle qui me cherchait du regard. J'ai dû m'absenter un peu trop longtemps.

- Je n'y avais jamais pensé, vous avez raison, répondis-je alors qu'elle reposait ses yeux sur les miens.

- Tu dois penser "Elle va voyager dans un pays et tout ce qu'elle trouve à faire c'est observer les gens".

Elle rigole et je la suis.

- C'est bien l'originalité, je devrais y penser quand je voyagerais une autre fois, ajoutais-je.

Elle souris et fouille dans son sac pour en sortir son téléphone qui sonnait.

- Excuse-moi.

Elle part répondre et me laisse là en train de la regarder, les mains dans les poches.

Je retourne après quelques minutes à l'intérieur.

- John tu tombes bien, désolé mais j'ai vraiment besoin d'une voiture pour me ramener, la mienne est encore en panne, lança Isabelle en toute vitesse.

- Bien sûr je te conduis, dis-je en regardant ma montre.

12:06

- Merci beaucoup !

- C'est quand tu veux, ajoutais-je en souriant.

***

À deux heures du matin, j'étais affalé sur mon banc, la tête face au plafond, et les mains sur ma nuque.

Samar Wilkerson, permettez moi de vous dire que vous étiez mon kinder surprise de la soirée.

Putain...

-------------------------------------------------------

Un de mes chapitres préférés !
Je ne parlerais pas trop je laisse votre tête faire le reste xD.

En multimédia: La robe de Samar Wilkerson et ses cheveux ( je tenais à montrer une photo de ses cheveux car j'ai peur que si vous les imaginiez dans votre tête vous imaginiez un afro géant xD )

Personnellement j'adore ses cheveux ♥

Peace everyone !
Commentez ça rend beau !

~M.F~

-------------------------------------------------------

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top