Chapitre 27
On était de nouveau dans l'avion, en train de contempler la dernière vue du Liban que j'aurais: Une vue aérienne très belle. Un pays méditerranéen entre les pays chauds. Un pays vert entre les pays désertiques.
Toutes les nuits de travail que je n'avais pas dormi eurent leur effet maintenant. Je commençais à m'endormir.
***
À l'aéroport, Alex, Kyle, Matt et Sam m'attendait.
- John !
Sam, qui m'avait vu le premier, s'approcha de moi et me salua en une accolade amicale.
- Hey ! Ca va ? Demandais-je.
- Ouais.
- Jonathan ! Cria Alex qui nous avait rejoins avec Kyle et Matt.
- Salut !
On se serrait fort avant de faire la même chose avec les deux autres.
- Comment c'était ? Demanda Matt.
- Super ! C'était un vrai succès.
- Cool alors, vient le taxi nous attend. Dit Kyle.
Une fois dans le taxi, je pensais à Isabelle. Au baiser que nous avons partagé... enfin non, le faux baiser que nous avons partagé. J'espère que son copain l'a laissé tranquille.
- Alors ? Demanda Kyle qui était au volant, on va chez toi ?
- Attends, laisse-moi passer un coup de fil avant.
Je pris mon téléphone et composa le numéro de ma mère.
- Allô ? Dit la merveilleuse douce voix de ma mère.
- Maman.
- Tu es de retour mon chérie ?! Demanda-t-elle toute excitée.
- Oui, tu es où ?
- Chez Pauline, mais je viens tout de suite chez toi si tu veux !
Je riais puis répondis:
- D'accord, tu viens dans une heure ?
- On se voit là bas alors.
Elle raccrocha.
Après une demi heure, j'étais chez moi en train de prendre un bon bain. Je ça fait du bien ! J'en avais vraiment besoin.
Après cela, j'enfilai un Polo noir avec un pantalon de la même couleur, puis la porte sonna.
Je venais ouvrir la porte pour ma mère quand une tout autre personne me fit face.
Mon père, le regard fixant, les mains derrière le dos.
- Qu'est ce que tu fais là ? Aboyais-je.
Il se contenta de sourire en coin et entra.
Mais il se croit où ?
Je lui fis face de nouveau.
- On m'a dit que tu retournais d'un voyage.
- Qui t'as dit ça ?
Il riait. Quel rire affreux.
Je suis sûr que ma mère ne lui a rien dit. Je lui ai demandé plusieurs fois de ne rien lui dire à mon sujet, et je lui fais confiance.
- Ce n'est pas important. Je suis venu de souhaiter la bienvenue.
J'espère seulement que tu n'a pas une bombe sous ton polo.
C'est à ce moment que je sentis ma patiente venir à bout. C'est à ce moment aussi que ma mère entrait brusquement et se mettait de nouveau entre nous.
- Sors de là, dis-je à mon père.
Il se contentait de me regarder et de froncer les sourcils.
- Sors de là !! Hurlais-je.
Ma mère eu comme reflexe de me serrer le bras, puis de le caresser doucement pour me calmer.
- Je ne sors pas, tu as oublier que c'est ma maison ? Sans moi tu serais déjà à la rue mon pauvre.
- Tu sais quoi ?!
Je me dirigeais furieusement vers le tabouret de l'entrée, où je pris mes clefs et retournait vers mes parents.
- Prends là ta maison !
Je lui jetait les clefs au visage, malheureusement elle n'atteignirent pas son affreux visage mais son cou.
- Je ne veux plus rien de quelqu'un comme toi.
Je cours vers ma chambre, jette une valise sur mon lit, qui est assez grande pour y mettre la plupart de mes vêtements.
J'ouvre aussi le tiroir où je garde mes économies et sort tout mon argent.
Je retourne vers mon salon pour refaire face à un père neutre et une mère anéantie.
Je met ma petite valise près de celle que j'avais pris pour voyager.
- Tu peux t'la garder, c'est trop pour moi, dis-je avec dégoût. Et voilà ton stupide argent.
Je prends 500 $ et les lui jette sur le visage.
Alors que les billets volent partout, je m'approche encore plus, je le regarde en lui envoyant de la braise ce qui lui fait baisser légèrement le regard.
- Mais tu sais quoi ? Je vais te dire encore une seule chose. Vivre avec un monstre c'est dur, mais en être un c'est encore plus dur.
Ces yeux retournèrent vers les miens, mais il était encore plus surpris.
- J'ai de la peine pour toi.
Je prends mes deux valises et sort. Vers où ? Je ne sais pas trop? Mais n'importe où sauf ici. Je ne pourrais plus vivre ici alors qu'il me rappelle que c'est sa maison.
- Jonathan.
Ma mère courrait derrière moi. Ça m'a fait de la peine de voir quelle a assisté à tout ça mais je ne pouvais pas me tenir plus longtemps.
- Est ce que tu as quelque part où aller ?
Je n'en ai pas. Je n'en ai jamais eu. Durant mon enfance, mon père ne m'a jamais aimé, à mes 19 ans, on m'enfermait pour ne pas que je fasse du mal à la société. Cette même société qui m'a fait le plus de mal en me regardant avec dégoût une fois que je suis sorti.
Je n'ai jamais eu quelque part où aller.
S'en était trop, beaucoup trop.
Je regardais ma mère qui me soutenait depuis toujours, et qui essuyait les larmes qui coulaient peu à peu sur mon visage rouge de colère et de honte.
- Je vais aller demander à un de mes amis si je pourrais habiter avec lui quelques jours. Le temps pour moi de trouver un appartement pas cher.
- J'ai confiance en toi, tu as toujours su te débrouiller.
Je la sert dans mes bras et entre dans ma voiture.
***
- Mais oui tu peux habiter chez moi autant que tu veux.
- Merci Kyle, je veux juste un canapé dans ton magasin c'est tout.
- T'inquiète pas pour ça. Mais bon tu devras t'habituer aux ronflements d'Alex.
On riait.
- Quand je trouverais un appart. pas cher je...
- Arrête de faire ça, me coupa-t-il.
- De faire quoi ?
- D'accepter difficilement l'aide des autres. Je suis ton meilleur pote, laisse toi aller et ne t'inquiète pour rien ok ?
- Ok, dis-je en soufflant.
- Nickel, dit-il en me tapant l'épaule.
Ce soir, Alex et moi nous dirigeames vers le magasin de Kyle.
On entrait dans la petite pièce du magasin où divers accessoires de moto sont mis sur une grande étagère en bois.
À côté, deux bancs en bois sont mis face à face. Sur l'un, un oreiller et un drap blanc sont placés, l'autre est vide.
- Celui là est à moi et l'autre à toi ok ? Dit Alex en me montrant les deux bancs.
J'avancais vers mon banc et y plaçait mon oreiller bleu marine avec un drap gris.
Il fesait très chaud donc je n'eut pas besoin de couverture. Le banc était assez dur mais je le préfère amplement à un lit douillet offert par mon père.
- John.
- Ouais ?
- Oublie ton père, je suis sûr qu'il ne voulait pas faire ça. Dit Alex, assis sur son banc.
Je me redressais et m'assis sur mon banc. On se fit alors face dans la petite pièce que seul une petite ampoule éclairait.
- Bien sûr que si. Dis-je sèchement.
- Il était toujours comme ça je me souviens très bien de son humeur ronchon quand tu rentrais un peu trop tard du collège. Mais je suis sûr qu'il sait que tu es innocent.
Je souris à moitié.
- Bof, j'espère bien. Mais c'est trop tard, il a tout cassé, je pense pas qu'on puisse tout réparer un jour.
- Tu t'es bien réconcilier avec ta mère, souria-t-il.
- Ouais mais c'est pas la même...
- Allez arrête d'argumenter et réfléchis à ce que j't'ai dit. Bonne nuit Sagara.
- Bonne nuit.
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Chapitre terminé :)
Il ne se passe pas grand chose mais il fallait que j'insère ce petit chapitre xD.
Allez je file.
Peace !
~~M.F~~
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