Le lendemain matin, je me réveille avec une migraine atroce.
Ouch j'avais oublié à quel point ça fesait mal !
Je soulevais ma couette pour retrouver que je portais toujours les habits de la veille.

Avec cette gueule de bois, heureusement que j'ai pu me lever à temps. Une bonne douche ne serait pas de refus.

Une fois que je me redresse, l'énorme mal de tête revient et me cloue sur place. Après quelques essaies, jarrive enfin à me trainer vers ma douche.

Je ne me sens pas d'humeur à porter de cravate... je ne me sens même pas d'humeur à sortir de ma maison. Un simple costume noir et une chemise bleu clair feront l'affaire.

Un bon verre de café fort à la main, mes clés de voitures dans l'autre, je me dirige vers ma voiture, enfin réveillé... si on veut.

***

Tiens... le bureau est vide. C'est une des rares fois que j'arrive avant elle. C'est lorsque je jette un coup d'oeil au calendrier-chien sur le bureau d'Isabelle que je me rends compte qu'on est Jeudi... oh non, j'ai ma première réunion aujourd'hui. Putain ça pouvait pas être hier ?! Ou demain ?!ou après demain même je m'en fou mais pas aujourd'hui alors que je sens que ma tête va exploser ! De tout mes jours de travail où j'arrive à l'heure et toujours prêt à tout, je ne me retrouve qu'avec un paper work assomant et sans aucune utilité. Mais quand vient le jour d'une réunion qui pourrait donner un sens à mon travail, je viens encore plus sonné que ma grande Tante Sonia après que son fils l'ai traité de "Grosse baleine" devant toute notre famille.

Je suis vraiment malchanceux.

Vu que je n'ai pas de travail sur mon bureau, je file vers la salle de repos des employés me préparer le café le plus fort que j'ai jamais bu, le boit à toute vitesse, puis m'enferme dans les toilettes et me lave le visage plusieurs fois de suite.

Je dois me réveiller, je dois me reveiller à tout prix putain !

Puis je m'adosse au mur et me laisse lentement tomber afin de me relaxer le plus possible...

Je sais que ça n'aidera en rien mais je suis désespèré !
La dernière fois que je regarde ma montre, il était 8:46.

...

Je pense que j'ai du m'assoupir un peu vu que je vois que maintenant, il est 9:01...

Ummm...

...

Quoi ?! 9:01 ?! Si quelqu'un a besoin de moi et ne me trouve pas ?! Si la réunion à déjà commencé ?! Oh non non non je suis dans la merde !

Je fonce à toute vitesse dans mon bureau et j'ouvre la porte aussi brutalement que je fis sursauter ma collègue.

- Jonathan ?! Mais t'es fou pourquoi t'es aussi pressé ?

- Desolé, dis-je en reprenant mon souffle et observant mon bureau. Quelqu'un m'a demandé ?

- Nan pas qu'je sache... mais bon le président peut tout de même passer cinq minutes sans avoir besoin de toi, se moqua-t-elle.

- Très drôle, on t'a parlé au sujet de la réunion ? Demandais-je en m'affalant sur mon fauteuil.

- Oui, Ziad est passé et a dit que la réunion se passera dans la salle de réunion N°3 a 10:00, dit-elle en me détaillant. Ca va ?!

- Oui... oui désolé, dit-je en me frottant les yeix.

Ouf, je me sens beaucoup mieux là. Mon mal de tête est passé, et avec tout ce café que j'ai bu je suis prêt à boxer avec un kangourou tout en fesant la course contre un guepard.
On dirait que 15 min de sommeil peuvent redonner à un homme toute son énergie.

***

Il est enfin dix heures. Qui dirait que passé une heure sans rien faire peut être aussi frustrant ? Je préfère amplement le travail de bureau futile à m'asseoir sur mon bureau et ne trouver rien de mieux que de jouer avec une règle et un stylo. Vous savez... ce truc qu'on fesait à l'école... vous entrez la règle dans le bouchon du stylo et ça vous fait un super avion.

Bref, Isabelle et moi nous dirigeons vers la salle de réunion N°3 de l'étage de marketing.
C'est vraiment impressionnant. Chaque structure de l'entreprise a son propre bureau, sans compter l'étage de repos des employés, la réception et l'étage réservé aux grandes direction tel que Mr. Wilkerson et Mme. Lauvergeon.

Nous entrons enfin dans la salle, et nous trouvons qu'il y a déjà deux employés dans la salle:

Une jeune brune de taille moyenne dont les cheveux sont relevés en chignon parfait et portait un pantalon noir avec une chemise blanche, et un homme qui devait avoir mon âge, il avait des cheveux noirs un peu en bataille et portait une simple chemise grise avec un pantalon noir.

- Salut les gars ! S'écria Isabelle tout en serrant la main de l'homme et offrant un calin très amical à la brune.

La fille paraissait assez petite comparée à Isabelle, qui elle pourrait bien mesurer dans les 175 centimètres.

- Voici Jonathan, il est arrivé il y a pas longtemps et on partage le même bureau, dit-elle en me montrant du doigt. John, continua-t-elle, voici Lara et Ziad.

- Salut John, dit le dénommé Ziad en me serrant la main.

Et Lara fit de même.

- Enchanté.

- Et Lucien ? Vous l'avez croisé ? Demanda Ziad.

- Non, mais bon il ne doit pas tarder à venir, répondit Isabelle.

Après quelques minutes, à 10:05 pour être plus précis, arriva le fameux Lucien.

Il portait un costume de marque gris, et avait des cheveux châtains coupés courts. Il arriva et s'assit tout en souriant et salua chacun de nous.

- Alors ? On commence ? Demanda-t-il.

- Oui, on t'attendait justement. Répondit Lara.

- Et bien je suis là, et j'ai quelques idées sur ce sujet.

On s'assit tous à la petite table de la salle de réunion, qui était beaucoup plus petite que celle où on s'est réuni avec mademoiselle Wilkerson.
Je m'assis en face de Lucien, a côté d'Isabelle et Ziad. Quant à Lara elle était à côté de Lucien.

Ce dernier sortit de son classeur un ensemble de papiers et se leva pour enfin nous réciter son idée.

Il comptait revenir aux prix qui avaient été mis il y a quelques années, avant que les soudaines augmentations subviennent.
Mais il se croit où celui là ?! C'est pas mon chef à ce que je sache. Les autres l'écoutent attentivement, mais je refuse de me montrer comme étant l'employé qui s'est plié aux ordres du héro qui a énoncé une stratégie impeccable pour finir l'objectif en beauté.
Il fallait que JE soit le meneur du jeu, je n'ai pas de temps à perdre à suivre ce monsieur-je-sais-tout. Et je sais très bien comment procéder.

- Desolé de t'interrompre mais...

Je me levais et je fis fasse au soit-disant chef, qui me fixa avec orgueil.

- Il y a un problème ? Demanda-t-il tout en me fixant.

- Je pense que nous ne devrions pas garder le prix d'avant. Avant nous dominions le marché, alors que là la concurrence prend la tête. Nous devrions diminuer un peu les prix de ce qu'ils étaient afin que les clients nous préfèrent aux autres entreprises.

Il me répond pas, mais m'envoie un regard noir.

Youpi ! Je me fais des amis à ce que je vois !

- Je pense que je suis plutôt de l'avis de Jonathan, lança Ziad. Si on met des prix toujours plus élevés que la concurrence les clients n'acheteront toujours pas, continua-t-il en essayant de calmer Lucien du regard.

Je suis plutôt fier de ce que j'ai fait.

Nous continuons à nous débattre professionnellement, et je vois que Lucien commence peu à peu à me suivre vu que tout mes collègues sont de mon avis.

On s'arrête donc sur cette stratégie et on approfondira chacun seul, puis exposeront nos résultats ensemble le lundi.

Et si ce Lucien croit qu'il peut faire le chef en ma présence, que quelqu'un lui dise qu'il se trompe...

Qu'il se trompe amplement...

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Chapitre terminé !

Je suis fière de ce chapitre ! Ne me demandez pas pourquoi mais bon.

N'hésitez pas à commenter petits timides ! Je veux savoir qui sont les lecteurs fidèles qui me suivent toujours jusque là !!

Allez, je file écrire le chapitre suivant j'ai une poussée d'adrénaline et d'inspiration xD

Ciao,

~~M.F~~

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