Chapitre 12 - Partie 2

Hello Hello ! Me revoilà après un certain temps ! J'aurais dû poster ce chapitre il y a deux semaines déjà... Je vous explique tout ça en NDA après ce chapitre :) Bonne lecture et à tout de suite <3

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— Qu'avez-vous fait sombre idiote ?


L'Enchanteresse s'avançait vers Lia tout en pointant son index vers son visage. Ses traits étaient déformés par la colère, ses yeux tellement plissés qu'ils semblaient entourés par des crevasses et sa bouche était tellement comprimée que ses lèvres ne formaient plus qu'une simple ligne raide.


Lia supporta son regard, sans flancher. Elle avait eu assez de ces quelques minutes pour se préparer et s'était promis d'assumer son choix coûte que coûte, convaincue qu'elle avait fait le bon. 

— J'ai fait ce que je devais pour sauver ma vie, et celle de mon frère. 

Sa voix n'avait pas tremblée et pour une des premières fois de sa vie elle ne subissait pas, n'écoutait pas sans rien dire, elle allait assumer et s'il fallait hurler ou même défier Bérénice, elle le ferait.

— Comment osez-vous prétendre cela ! Savez-vous seulement ce que vous avez perdu en marchandant ce collier ?

— Je sais seulement que je ne perdrais pas la vie.

— Pour le moment ! Et vous n'en savez rien puisque vous n'avez pas votre médaillon pour vous le dire !

Bérénice tournait en rond dans la pièce, à une vitesse effrénée si bien que Lia en eut presque mal à la tête.

Jason, qui assistait à la scène sans avoir ouvert la bouche se décida à agir. Il se leva et marcha droit vers Bérénice. Arrivée à son niveau, il lui prit la main et l'amena s'asseoir dans le fauteuil qu'il venait de libérer.

— Madame, je ne veux pas prendre la défense de Lia, mais vous devez admettre et comprendre qu'elle n'a pas vraiment eu le choix...

— Mais vous ne comprenez rien !

L'Enchanteresse, loin d'être calmée par la douceur de Jason, se tourna vers Lia.

— Pourquoi diable croyez-vous donc que je vous ai montré ces souvenirs ? Cracha-t-elle en direction de la jeune Iclite.

Lia fronça les sourcils, de quoi parlait-elle ?

— Je vous croyais doté d'un esprit plus vif, Lia. N'avez-vous donc pas fait le rapprochement avec Kalypso et Alisée ?

— C.... C'était vous ? Balbutia la jeune femme.

— Évidemment que c'était moi ! Nos petites après midi ne servaient pas à passer le temps, j'ai bien d'autres choses à faire ! Je vous ai montré ces très vieux souvenirs pour que vous compreniez par vous-même l'importance de ce médaillon !

Lia baissa les yeux vers le sol, pas dans un sentiment de honte, mais par une intense réflexion. 

— Je... Je croyais que n'était qu'un rêve qui revenait incessamment... Chuchota-t-elle pour elle-même.

— Et maintenant vous avez échangé le médaillon qui appartient à votre famille depuis des centaines d'années comme une vulgaire marchandise.

La jeune femme respirait bruyamment, les yeux toujours rivés sur le sol en parquet de sa chambre. Elle tentait de visionner ses rêves à nouveau afin d'y découvrir un indice qu'elle aurait laissé passer auparavant. Soudain, elle releva la tête vers Bérénice et plongea son regard dans le sien.

— Si Kalypso est mon ancêtre, alors Alysée est la vôtre ?

Bérénice se leva et marcha jusqu'à la fenêtre. Le regard perdu sur les rues d'Humelac, elle ferma les yeux quelques instants.

— Effectivement, nos dons ont toujours très bien fonctionné en duo.

Elle se retourna vers Lia, les traits de son visage décontracté et on aurait même pu y lire un trace de nostalgie, ou de tristesse.

— Les Iclites ont le pouvoir de voyager dans les souvenirs, et nous, Enchanteurs, pouvons vous partager le fardeau de la connaissance des secrets les plus sombres. Les plus puissants d'entre nous peuvent aussi supprimer ceux qui seraient trop lourds à porter. Nous avons toujours travaillé de concert, et c'est ce pourquoi vous avez été attiré vers moi dès le premier jour de votre arrivée. 

Bérénice s'avança lentement et porta sa main à sa poitrine et se mit à caresser pensivement la chaîne de son collier.

— Ce médaillon que je porte et vers lequel vous êtes irrésistiblement attiré dès que vous le voyez, celui qui vous hypnose dès que vous posez l'œil dessus, est simplement fait de la même pierre que le vôtre, la pierre de Jadum. Nous sommes faits pour travailler ensemble, Enchanteurs et Iclites.

Lia avalait ce flot d'informations sans broncher. Elle se concentrait pour ne passer à côté d'aucun détail, se rendant compte que chacun d'entre eux avait son importance. La jeune femme tentait de croiser ce qu'elle apprenait aujourd'hui avec ce qu'elle avait appris par Thaïs.

— Mais je croyais que nous faisions duo avec les Dolosistes. 

Bérénice lui lança un faible sourire, qui se vouait réconfortant, car elle connaissait l'attachement de l'Iclite à sa préceptrice.

— Ils soulagent votre douleur physique oui, mais ce n'est que temporaire. Les Enchanteurs vous permettent de réaliser des merveilles. Je vois que vous ne connaissez pas grand chose aux dons, chère Lia.

L'intéressée baissa la tête, bien obligée de se rendre à l'évidence que Bérénice disait vrai.

— Je dois bien avouer que je ne suis pas aussi instruite que je le pensais. J'aimerais que vous m'appreniez tout ce que j'ai à savoir et que vous m'aidiez à appréhender mon Don. J'ai besoin de m'en servir le plus rapidement possible, pour le bien de Victor.

Jason, resté en retrait, s'avança rapidement vers la jeune femme et prit sa main.

— Lia, vous devez vous reposer, vous êtes épuisé et ...

— Je n'ai pas besoin de repos mais de mon frère ! Le coupa-t-elle.

Lia se leva, marcha jusqu'à son armoire pour en sortir une robe qu'elle posa sur son lit. Elle daigna enfin se tourner vers ses deux interlocuteurs qui attendaient, anxieux, qu'elle leur explique ce à quoi elle pensait.

— J'ai peut-être fait une erreur en marchandant vulgairement, comme vous dites, mon médaillon. Mais je sais au plus profond de mon cœur que je n'avais pas le choix. Pour retrouver mon frère, je devais me sauver d'une mort certaine, et nous savons tous qu'il n'a jamais été question que ce soit Monsieur de Belfroid qui m'éveille. J'assumerai les conséquences de mon acte, par le prix de ma vie si c'est ce que les Astréistes exigent, mais sachez que ne m'arrêterai devant rien pour retrouver Victor.

Lia avait gardé la tête haute et le regard droit en direction de ses deux interlocuteurs ainsi que les mains croisées en dessous de sa poitrine. Le maître du château la toisait de toute sa hauteur, mais une lueur brillait au coin de ses yeux. La jeune femme n'aurait su dire quel sentiment l'habitait à ce moment même, mais une chose était sure, elle l'avait surprise. Cependant, était-ce positif ou au contraire peut-être abhorrait-il qu'elle fasse preuve d'autant de zèle. Bérénice de son côté parut se résigner à la volonté de la jeune femme.

— Comme vous le désirez ma chère, je ne peux défaire votre imprudence, nous avancerons donc aveuglément dorénavant. Retrouvez-moi dans une heure à mon échoppe, nous commencerons votre entraînement. 

— Très bien. Répondit Lia avec assurance. Faîtes amener Léolia, j'aurais besoin d'elle pour me préparer.

Puis elle s'en alla dans sa salle de bain, sans attendre que les deux autres soient sortis de sa chambre, elle ne put donc voir le regard qu'ils se lancèrent. Tous deux savaient ce que l'entraînement de la jeune femme allait demander alors ils partirent se préparer. Elle était la dernière héritière Iclite, elle ne pouvait pas mourir, pas tant qu'elle n'avait pas conçue d'héritiers. Ils n'avaient pas le droit à l'erreur. Mais sans le médaillon pour les guider, ils avaient bien peur que cela soit chose impossible. 

NDA

Alors, je sens que je vous dois une certaine explication pour ce retard. J'ai commencé à un stage assez récemment qui me pompe bien plus de temps et d'énergie que prévu (#finance) et du coup, même les jours où je finis relativement tôt, je n'ai pas vraiment la motivation de me mettre devant mon ordinateur pour écrire, je plaide coupable :/ Je dois ensuite bien avouer qu'on rentre dans une partie de l'histoire que je ne maîtrise pas vraiment. Depuis le début j'écris en "jardinier" (contraire d'architecte), i.e. que je sais où je vais globalement, je sais d'où je pars effectivement mais le milieu bon ... Je me laisse aller à l'écriture. Et comment dire ... J'ai 35 idées à la minute x). Alors c'est super, mais à force j'ai bien conscience que ce soit un peu beaucoup pour suivre haha et qu'il est plus important de répondre aux questions qui sont laissées en suspens depuis un bon moment que de créer de nouvelles interrogations, sinon bonjour la frustration et le découragement ! 

La suite de ce chapitre est déjà écrite et corrigée, alors je vous la poste demain sans aucun retard, pour me faire pardonner :) Et petit indice, on va très très bientôt découvrir qui est vraiment ce cher Tristan ^^

Alors qu'avez vous pensé de ce chapitre ? Avez-vous hâte que Lia apprenne à utiliser son Don ? Quelles sont les premières choses qu'elle va découvrir selon vous ? Va-t-elle pouvoir retrouver Victor grâce à son Don ?

Des bisous <3

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