Même dehors je suis seule, même entouré je suis seule. Ma bulle est trop confortable alors que le monde extérieure est trop violent. Je ne me sens pas assez comme tout le monde pour entrer dans la boucle, pour suivre le chemin que des milliers prennent sans réfléchir parce que c'est la normalité.

J'entre dans la bibliothèque, un silence épais m'entoure et me calme. les livres sont mes amis, mes confidents. Je les écoutes raconter toute sorte de récit. J'ai trouver trouver une issue, une ouverture pour échapper à la réalité. Pourtant mes livres ne sont pas toujours joyeux mais ils sont toujours plus intéressant que ses êtres humanoïde dont je fais, hélas, partie. Je caresses leurs couvertures, sens leurs odeurs, lis dans leurs cœurs, les observes. Ils ont créé mon monde, bâtis ma vision des choses. C'est eux qui m'ont éduqué. Leurs présence est la seule que je supporte.

J'aime la solitude, j'aime le silence
Le brouhaha me fait le même effet qu'un coup dans l'abdomen. Les gens qui m'entourent, me frôlent, le bruit des pas, des paroles inutiles. Tous ça monte dans mes oreilles jusqu'à explosé en un bip aigu et long.