L'héliocentrisme de la spiral

Il le dégoute, lui donne la nausée.
Elle veut le cacher sous des tonnes de vêtement trop large.

Des fois elle prie pour devenir invisible, pour mourir, pour être libérée. Il est lourd, inconfortable, répugnant.

Quand elle respire, prends conscience de cette enveloppe charnelle, tout lui parait insurmontable. La montagne en face d'elle s'agrandit un peu plus. Elle doit le surmonter mais tout lui parait trop compliqué, elle a perdue sa force d'antant. Elle ne le dit à personne.

Comment être heureux avec un fardeau aussi lourd, comment veux tu profiter de la vie quand un poids attaché à ton pied t'empêche d'avancer?

Si elle ne veut pas sourire c'est que ça lui prend trop d'énergie, si elle ne veut pas écouter c'est qu'elle est fatigué, si elle ne veut que être touché c'est parce que ça le dégoute. Elle ne supporte pas son propre touchée. Le simple contact entre ses mains lui donne un horrible frisson. Si elle fixe un point inexistant dans l'air c'est qu'elle est tombée dans la spirale de question et de pensées. A ce moment là elle peut être triste, en colère, neutre. Tout dépend de la spirale infinie, c'est elle le soleil de cette galaxie. Où l'on est tous attiré inexorablement.

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Putains c'est nul

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