Chapitre 5

Un sac rapidement rempli de vêtements, je m'étais rendu jusqu'au pensionnat qui était étonnement a à peine quelques kilomètres de chez moi. Bien que la ville soi une des plus minuscule dans laquelle j'avais mis les pieds, je n'avais pas vraiment eu le temps de la visiter. Enfin ce n'est pas vraiment une question de temps, mais plutôt une question d'habitude.

J'avais encore cette façon mal seine de ne jamais sortir dehors et s'en détaché m'était difficile. Mes journée étaient toujours identique, je me levais, allais travailler et rentrais le midi pour manger et m'enfermer le reste de la journée dans ma chambre.

Aucune envie de sympathiser avec d'autres personnes, aucune envie qu'on ne me remarque. Ses dernières semaines avait été si ennuyeuses que j'en étais presque venu à me dire que j'avais peut-être un peu trop pris goût à mon ancienne vie. Du moins pour pouvoir m'en passé pour toujours.

Ce nouveau cauchemar, était arrivé à point. Bousculant enfin ma vie bien trop monotone depuis un certain temps. M'en réjouir devait paraître horrible, mais je n'y pouvais rien. Chaque parcelle de mon corps chérissait la mort avec autant de passion que dès l'instant où elle arrivait une fois de plus à ce faufilant dans l'air. Je l'accueillais à bras ouvert.

Elle chuchotait toujours si fort, que ou que j'aille ou que soit, elle était là. Elle se glissait sous ma peau jusqu'à ce que je ne puisse plus bouger, elle me contrôlait entièrement. Et c'était délicieux, incroyablement délicieux. Si addictif que j'aurais pu facilement m'y noyer. Et jamais aucune noyade n'aurait été plus exquise.

Un vent glacial fouettait mes cheveux, il faisait froid, bien trop froid pour un mois d'été. Il avait ça deux jours à peine le soleil avait l'habitude de taper si fort sur la ville, que toutes les pelouses du quartier avaient littéralement brûlées. Maintenant l'air était si glacial qu'il devenait presque irrespirable, comme si chaque inspiration me donnait l'impression de respirer de la glace pilée. Curieux phénomène naturelle, qui n'annonçait rien de bon.

L'internat, si on pouvait vraiment qualifier ce minuscule endroit d'internat était aussi grand que la supérette d'à côté. Enfin pour le nombre d'élève qui devait y résider ça devait être emplemant suffisant. Quand je m'étais enfin décidé à rentrer, le changement d'ambiance fut radical, des enfants absolument partout. Leurs petites voix aigus et leurs pleures insupportables malmenaient déjà mes pauvres tympans. Et c'était là que je m'étais vraiment rendis compte de mon erreur. Moi qui avait toujours eu de la répulsion envers ses petits monstres court sur pattes, allait devoir cohabiter avec eux pendant une période indéterminées.

Un enfant était sale, rempli d'un millions de bactéries et a cette seule pensée, j'eus envie de prendre une dizaine de douches d'affilé. Et pas seulement car être entouré d'un groupe de gamin crado me dégoûtais au plus haut point, mais surtout car je me sentais sales. La peau rongée par la saleté accumulée, presque collée à mon ADN et j'avais besoin qu'elle parte. Il fallait que je la fasse disparaître avant qu'elle puisse s'infiltrait à l'intérieur de moi. Il fallait que je me lave. Tout de suite. Immédiatement.

Mais je n'avais pas osé demander ou était la salle de bain, je m'étais contenté d'essayer de l'ignorer, évitent d'entrer en contact avec quelconque objet ou être humain.

L'adolescente m'ayant conduit ici, paraissait toujours vexée pour toute à l'heure, mais m'indiqua tout de même la direction de ma chambre. Les enfants sur mon passage reculaient prudemment, me regardant les bras ballants, avec des yeux ronds à la fois curieux et terrifiés.

Des ados de mon âge se détachaient parfois dans l'embrasure des portes et leurs regards dédaigneux, me faisaient clairement passer le message: Je n'étais pas bien la venus ici.

Je m'y attendais bien sûr, en plus d'avoir tué un gamin devant leurs yeux, même si c'était pour la bonne cause. J'étais un véritable intrus dans cette ville si archaïque. Et cela ne m'avait pas permis d'avoir la côte auprès d'eux. Si j'avais ne serait qu'un espoir de sympathiser un peu, je ouvrais mettre une croix dessus. En un sens cela m'arrangeait bien, j'avais un sérieux problème de sociabilité. On avait surement oublié d'implanter l'option « emphatie » dans mon cerveau.

Alors souriant intérieurement je les avais fusillés du même regard haineux, qui me permettra d'être tranquille pendant un bon bout de temps. Ils ne m'appréciaient pas et je ne comptais pas leurs faire changer d'avis, au moins les choses étaient claires. Enfin un peu moins clair, quand on s'arrêta enfin devant une chambre ou je pu enfin découvrir avec stupéfaction ou et avec qui j'allais devoir dormir. La dernière chambre au fond du couloir sans doute l'une des plus grande et heureusement car dans cette chambre 3 lits en hauteur étaient serrés dans le minuscule espace. Un seul bureau casé difficilement entre deux lits et une armoire empêchant la porte de s'ouvrir correctement.

En fait a tout bien réfléchir ce n'était pas une chambre, mais plutôt une espèce de débarra ou on avait déplacé maladroitement les meubles pour y installé une chambre, ou du moins ce qui semblait y ressembler. Une pauvre ampoule pendant au bout de fils électriques, illuminait la pièce tout en ne cessant de se balancer dans le vide. Des murs en béton aussi gris et déprimant que l'étaient le mur et le plafond. Au moins il y avait une grande fenêtre, c'était d'ailleurs le seul point positif de cette chambre.

Mais il ne fallait surtout pas oublier avec qui j'allais devoirs la partager. Deux petits corps emmitouflés sous la couette d'un des lit me fixaient de leurs yeux noisette presque jaune totalement identique, seuls leurs visages tapissé de tache de rousseur ressortait de sous la couette. Deux copie parfaite, semblable jusqu'aux taches de rousseur. Une ressemblance si flagrante qu'on aurait pu croire à un miroir. Une aux cheveux aussi lisses que des baguettes et d'une incroyable longueur et la seconde les cheveux coupés d'un air garçonne jusqu'aux épaules, accompagnés de petite bouclettes remontant sur ses épaules. Elles avaient elles aussi les cheveux roux, virant presque vers l'orange carotte bien différents du miens beaucoup plus foncé. Une couleur difficile à porter. Des enfants et encore des enfants j'en étais entourée et ce n'était pas fini. Puisque qu'une petite tête brune était plantée devant moi, toujours dans son magnifique pyjama Winnie l'ourson, le poupon encore endormi dans ses bras bien chaud. Je ne m'étais jamais posé la question de où ce bébé ^pouvait bien sortir. J'imaginais bien que c'était son petit frère, mais pour un enfant si jeune il était étrangement calme. Je ne l'avais pas vu une seule fois de la journée crier ou pleurer, ces yeux grands ouvert se contentant d'explorer le monde, laissant parfois échappé un gazouillement quand sa sœur le posait sur ses genoux.

- Bienvenue chez les tarées. S'est brusquement exclamé la gamine, se retenant de pouffer de rire. C'était bien la première fois que j'avais vu la petite afficher ne serait qu'un brin d'émotion.

- Julie ! Ne dis pas ça a la première personne qui s'approche de nous, ça ne risque pas de booster notre côte de popularité. Réprimanda avec humour une voix derrière l'enfant.

Derrière, sur le lit du fond, un garçon probablement plus âgé que moi, était affalé. Le teint blafard, des yeux aussi sombres que ses cheveux, rehaussés par un coup de crayon noir, estompé maladroitement. Et pour compléter ce look morbide, il était vêtu entièrement de noir. Des pieds à la tête, du noir et du noir. Le look parfait du gothique, sans les têtes de mort et le côté glauque.

La brunette, ce nommant apparemment Julie était sur le point d'éclater de rire une nouvelle fois. Ainsi que les petites jumelles qui elles ne s'étaient pas retenues de glousser avec animation, atténuant leur hilarité sous la couette.

Leur amusement n'était pour dire, pas partagé et la seule chose que j'avais en tête était que dormir dehors serait surement plus agréable que vivre ici. Mais malheureusement je n'étais pas aussi stupide que ça, pour laisser cette bande de gamin comploter seuls dans leur coin. Pendant qu'un psychopathe au penchant douteux s'amusait avec nos vies, comme à un théâtre de marionnettes.

La jeunettes qui m'avait montré ma chambre, semblait tout d'un coup pris d'une joie folle et un sourire satisfait apparaissait au coin de ses lèvres. Il fallait me faire une raison, je rentrais une nouvelles fois dans les jeux cruels et immatures des cours de recrée. Comme les enfants pouvaient être cruel envers eux à cet âge-là. C'en était presque mignon.

Je laissais tomber brusquement mon sac à dos sur le sol, attrapais la chaise de bureau pour m'y assoir. J'avais pour le moment une cuisse à rafistoler, mon poignard dans une main qui en fit frémir d'horreur plus d'un dans la salle. Je tranchais rapidement le bandeau gorgé de sang que j'avais enroulé sans aucune application autour de ma cuisse. La plaie jusqu'là refermée se rouvrit aussitôt et le sang se remit à dégouliner le long de ma jambe. On pouvait dire que je n'y étais pas allé de main morte, l'entaille était petite en apparence mais profonde. Pas besoin de regarder pour le savoir, le sang qui coulait était si épais, que la plaie devait bien être aussi profonde que la longueur de la lame. Le sang gouttait maintenant sur le sol et même en compriment la plait avec mon pull, elle ne s'arrêtait pas de saigner. Une serviette en éponge aurait très bien fait l'affaire, mais bien sur aucun des imbéciles qui se trouvaient dans cette pièce n'avaient eurent la bonté d'aller m'en chercher une. Alors je m'étais levée temps bien que mal étalant le sang encore plus sur le sol et en atteignant le placard pour l'ouvrir je pu attraper une serviette. La compriment sur ma blessure, celle-ci c'était arrêtée de saigner, pour mon plus grand bonheur. Ce n'était pas dans mes habitudes de perdre autant de sang en si peu de temps et j'étais déjà exténué. Mais ce rafistolage bien que douloureux n'était pas encore terminé. Quand j'avais enfin relevais les yeux vers mes nouveaux colocataire, j'avais pu voir leurs visages perdre toutes couleurs et ouvrir si grandement leurs yeux, qu'ils auraient pu se déloger de leurs orbites pour venir rouler sur le sol, tel deux billes en verre.

J'avais toujours grand mal à me rentrer dans la tête que la vue d'autant de sang n'était pas aussi commune pour tout le monde que pour moi ça l'était. Faisant un minimum d'effort, j'avais essayé d'afficher à mon tour une expression dégouté en découvrant le sol en béton baignant dans une flaque rouge. Mais celle-ci du plus ressembler à une grimace d'une laideur horrifique, qu'a une quelconque expression humaine. Très convaincant !

Et je ne fus pas la seule de cette avis puisque leurs visages dégoutés m'ont regardés si bizarrement, que j'étais sûr, de maintenant faire officiellement parti de la catégorie des « folle à lier ». Il était grand temps pour moi de m'éclipser discrètement, tout en espérant que leurs mémoires soient très courtes.

-J'ai besoin de laver la plaie, ou est la salle de bain ? Demandais-je enfin en brisant le silence.

D'un geste mécanique le garçon m'indiqua une porte sur le côté. Pas un mot de plus, j'avais attrapé mon sac et m'étais trainé jusqu'à la porte, que j'avais immédiatement fermé à clé derrière moi. Enfin seule pour une bonne heure.

La salle de bain était grande, même plus grande que la chambre. Je me demandais même si, ce n'était pas possible d'y déplacer mon lit. Si la chambre ressemblait plus à un vieux débarra crado, cette pièce avait tout d'une salle de bain. Je m'étais laissé trainé jusqu'au bord du lavabo pour m'y adosser. Ma tête commençant légèrement à tourner, la plaie c'était remise à couler. Je m'en étais occupée aussitôt et avec une maladresse qui ne me ressemblait pas. Tamponnant l'entaille avec l'aide d'un torchon trempé, pour ensuite piquer ma chair d'une fine aiguille pendu à un fils en nylon. Mes gestes mal assurés, bien loin de ceux d'un professionnel, mais néanmoins rapide et précis. Une efficacité gardée d'une enfance passée à rafistoler deux ou trois blessures entre deux petits boulots.

Quand ce fut le moment de me doucher, je me servais de ma serviette de bain pour couvrir le miroir au-dessus du lavabo. Mon corps avait changé ses derniers mois, moi qui avait toujours était si exigeante et maniaque dans mon apparence et surtout sur mon corps. Je m'étais laissé aller, et les ravages qu'avaient provoqués la malbouffe et le manque d'exercice, je ne tenais pas tant à les voir. J'évitais les miroirs depuis mon arrivé ici, à l'époque la plastique que j'avais aujourd'hui m'aurait surement répugné.

La perfection, la propreté et la maigreur absolue étaient des principes primordiaux dans mon éducation, comme si rester propre de l'extérieur permettait à tout le reste de rester en place.

Quand ma peau fut en contact avec l'eau, cette sensation de saleté se remis à me grignoter la chair. J'avais beau frotter, frotter jusqu'à que ma peau me brule je me sentais sale, recouverte d'une couche de crase si épaisse qu'il aurait fallu m'arracher la peau pour la faire partir. Et cette idée sordide suffit à le refaire sortir. Voix suave, au début toujours légère, presque rassurance.

« Fais-le... » A-t-il chuchoté dans le creux de mon oreilles, comme si ses mains c'étaient brusquement posés sur mon corps.

« Fais-le »

« Fais-le » répéta-t-il en enfonçant ses ongles dans ma chair.

Tétanisée, incapable de bouger, je l'avais laissé faire. L'arracher, d'un coup d'ongles, tirer dessus si fort que ma vue se brouilla. S'agripper à ma chair comme pour la percer, jusqu'à que mes jambes lâchent d'elle-même que mon dos heurte violement la paroi de la douche. Il était enfin parti, il s'était de nouveau envolé comme à son habitude.

J'avais fait comme s'il n'était pas apparu, ça allait passer, ça passait toujours. Et me suis relevée aussitôt, séchée, habillée, coiffée et ayant fini de bander ma cuisse je sortais de la salle de bain. La lumière de la chambre était déjà éteinte, tout le dortoir semblait déjà endormi. Tant mieux personne n'avait dû entendre ma chute. A l'avenir il allait falloir que je fasse plus attention, pour ne pas glisser à cause du savon.

J'étais exténuée moi aussi, mais j'avais avant de me coucher une grande envie de fumer. Me glissant dehors sur le rebord de la fenêtre pour ne déranger personne, j'avais pu constater avec joie que la fenêtre n'étais pas du tout haute. A moins de deux mètres du sol, mon vertige n'avait pas l'air de se réveiller. L'extérieur était toujours aussi glacial, même encore plus qu'il y avait quelques heures si je ne me trompais pas. Un flocon se posa doucement sur ma cuisse, puis un deuxième et un troisième, me figeant sur place, tel un glaçon. Un souvenir presque lointain m'avait effleuré l'esprit pendant un instant, mais un instant bien assez long pour que les images se gravent sous mes paupières.

Ce soir-là, il faisait froid, il était tard, le moment ou la grande et magnifique ville de Las Vegas était la plus active. Egalement l'heure de pointe pour les trafics et autre contrebandes et marchés illégaux. C'était bien facile de passer un minuscule paquet de poudre blanc dans cette foule monstrueuse et si un homme d'âge mur arrivait à passer un aperçu, alors cette gamine debout en plein milieu de la rue semblait ici transparente. Pourtant elle était souvent à cet endroit, seule dans le froid attendant que son frère vienne la chercher après sa petite livraison de la journée. Ses clients, des inconnus masqué aux mains tremblantes qui s'osaient jamais la regarder et même si un jour elle aurait réussi à croiser leur regards, elle y aurait surement seulement vu de la honte, mélangée au rouge carmin de leurs pupilles incapables de discerner le rêve du réel. Elle avait du mal à s'expliquer pourquoi ces gens lui donnaient autant d'argent en échange de ces petits paquets enroulés dans du scotch marron. Si jeune, si innocente elle ne pouvait pas ce douter que c'était mal et puis cela faisait si plaisir à son grand frère. A chaque fois qu'elle revenait les bras chargés de billets colorés.

Mais ce soir malgré qu'il lui ait dit qu'il viendrait la chercher à 21h30, l'heure fixée dépassée depuis au moins 1 heure, l'enfant attendait toute droite dans l'ombre. Aucun regard pour elle, fantôme d'une société déchirée. La fillette aurait pu crever sur le trottoir, les regards curieux n'auraient pas réagi. Fatiguée, les chaussures tellement usé par le temps. Elle devait avoir ses chaussures depuis au moins ses 5ans, heureusement ses pieds étaient restés minuscules. Mais si ses pieds rentrés encore dans ses petites baskets en toiles, la neige elle y rentrait encore plus facilement. Et quand les premier flocons étaient tombés au allant tour de 23h, la gamine n'eux pas le choix de s'abriter. Elle s'était précipitée dans la ruelle d'à côté, pour s'assoir sous le portique de la porte de service d'un vieux restaurant, qui semblait presque délabré à côté des grands casinos lumineux.

Dans cette ruelle elle ne passait plus du tout une aperçu, entre les poubelles et les chats de gouttière, elle sortait du décor. Les mains serrées autour des genoux, l'enfant n'avait pas l'air de se rendre compte de la situation. Ce n'était que quand ses paupières devinrent lourdes et qu'un cri transperça l'air. Qu'elle s'était levée brusquement, sortant prudemment de derrière les poubelles, totalement apeurées. C'était à ce moment qu'elle l'avait croisé. Un couteau à la main, il se tenait droit devant un corps inerte, couvert de sang, bien plus de sang que l'enfant n'en avait jamais vu à la télé. Une odeur métallique si forte qu'elle vous donnerez la nausée. La rouquine n'était pas si bête, elle savait très bien ce qui venait de ce passer à deux pas d'elle. Mais elle n'avait rien entendu pas un pas, pas un souffle et si la victime n'avais pas crié elle ne s'en serait surement jamais douter. Sa tête s'était mise à tourner, puis elle avait basculé sur le sol recouvert de neige. De la neige teintée de rouge qu'elle pressa entre ses doigts avant de basculer dans l'autre monde et cette neige elle l'avait trouvé incroyablement douce. A moins que ça soit le sang qu'elle avait trouvé si agréable à toucher.

Le retour à la réalité fut brutal, si brutal que macigarette avait glissée de mes mains pour finir sa chute en bas sur la finecouche de neige qui recouvrait déjà la totalité de la neige. Je m'étais alors presséede sauter dans la chambre en fermant la fenêtre et les rideaux. Encore un peu chamboulée, je m'étaisglissé dans mes draps. Les yeux grands ouverts, incapable de dormir.

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