Directeur _ Je suis désolé. Tu es un très bon élément pour cette école. Mais comme tu ne veux pas entendre raison, je serais obligé d'employer les grands moyens. Tu es renvoyé.

Zeref se figea. Les dernières paroles du directeur lui montaient à la tête. Lorsqu'il réalisa leurs sens, le désespoir prit place dans son corps. Les larmes pointaient aux coins de ses yeux. Ses mains commençaient à trembler. L'étincelle d'espoir quant à la résurrection de son frère résistait de toutes ses forces, quasiment engloutie au fond des sentiments de Zeref.

Dans la réalité (ça fait longtemps hein ?), Zeref baissa ses yeux. Ce qui allait se passer marquait le début d'un nouveau cauchemar. Pratiquement personne ne se doutait de ce qui allait se passer. Tous regardaient, plongés dans le film. Mavis serra sa main plus fort. Zeref grimaça mais ne protesta pas. Lucy, caressait Happy, le calmant au passage. La petite fille regardait l'écran, soucieuse. Un nouveau problème. Un nouveau conflit intérieur. Un nouveau cauchemar.

On retourne au film. Natsu et Lucy observaient silencieusement la scène qui se déroulait devant eux. Natsu, les larmes aux yeux, fixait son grand frère. Tout était de sa faute. Toujours. Lucy tentait de calmer en lui caressant le dos. Soudain Natsu se tendit. Il ne bougeait plus, paralysé par la peur. Ses mains tremblaient, une sueur froide coulait le long de son dos et ses jambes peinaient à le porter. Il n'avait jamais ressenti cela. Le sort s'acharnait sur eux de manière tyrannique. Pourquoi ? Pourquoi ?

Une aura sombre se formait autour de Zeref, se nourrissant de son désespoir. Le principal intéressé ressentait une horrible douleur à la tête. Il aurait cru qu'un couteau s'enfonçait dans son crâne, s'immisçant à travers ses pensées et tranchant ses émotions, des plus intenses aux plus intimes. Le souffle court, Zeref tomba à genoux, sa raison emportée par la douleur et la souffrance ressenti. Le martyr ne cessa pourtant pas. Zeref hurla alors. De toutes ses forces. Des sanglots se formaient dans sa gorge. La douleur se calmait, peu à peu. Zeref qui avait alors les yeux fermés, jeta un coup d'œil autour de lui. Ce qu'il vit resta gravé dans sa mémoire à jamais.

Une image d'horreur. La représentation de l'épouvante. La création du mal.

La mort en face de ses yeux. Devant lui, reposait le corps du directeur. Il ne bougeait plus. Une expression de terreur pure s'était peinte sur son visage avant de se faire emporter par le trépas. Zeref se leva précipitamment, trébucha deux fois de suite avant d'arriver auprès du vieil homme.

Zeref _ Monsieur ! Monsieur !

Rien. Il ne répondit rien. Sa peau perdait de la chaleur très rapidement. Elle pâlissait à vue d'œil.

Zeref ne comprenait plus rien. Son cœur battait à 100 à l'heure. Il courut à travers les couloirs.

Zeref _ S'il vous plaît. Que quelqu'un m'aide. Le directeur ne bouge plus. A l'aide.

Le silence lui répondit, ainsi que l'horreur. Partout où il allait, il apercevait des gens étendus au sol, morts. Le pauvre Zeref sentait sa raison s'échappait peu à peu. L'incompréhension totale se lisait sur son visage. Ses pensées s'entrechoquaient fortement dans sa tête. Rien ne paraissait normal. Tout à coups, une pensée. Une pensée vint tout éclaircir. Il avait passé un an à étudier la mort et la vie. Il avait ainsi rassemblé plus de connaissances que n'importe qui. Il comprenait à présent. Ce qu'il croyait être une vielle légende destinée à faire peur aux enfants s'était révélée être une véritable malédiction.

La malédiction du dieu de la mort. Ainsi on la nommait. Zeref venait d'être victime de la pire des malédictions. La malédiction contradictoire. Plus on estime la vie autour de nous, plus on la voit arrachée. Pas de pitié. Telle était la punition. Rien ne pouvait la contrer.

*Bonjour tout le monde. S'il vous plaît n'oubliez pas de commenter. J'espère que ce chapitre vous plaît. A plus 😄😄😄😀😀😀.*