... A Eros.
Je me suis trompée, ceci ne sera pas le dernier chapitre, il y en aura encore un autre qui sera posté demain, car ça faisait un chapitre vraiment trop long. De plus, je suis dessus depuis 16heures, soit depuis sept heures que je bosse dessus, alors je n'ai pas relu, plus la force. (x
Rien l'un sans l'autre.
J'étais censé être mort... Alors pourquoi pouvais-je pensé ? Etait-ce le paradis ? Alors, ça existe vraiment ? J'étais cependant perplexe, car je ne voyais absolument rien. C'était le trou noir complet. Moi j'avais toujours imaginé le paradis comme un endroit fantastique, reposant, avec des fontaines d'eau, des palmiers, du sable et des petites cabanes chaleureuses où habitaient les gens qui avaient trouvé le repos éternel.
Soudainement, la panique me gagna, est-ce que j'allais rester pour l'éternité comme ça ? Juste à penser, sans bouger ni voir ? Je n'étais pas au paradis, mais en enfer !
Je n'eus pas le temps d'être effrayé plus par cette hypothèse que je sentis une chose étrange dans le bas de mon corps, comme des picotements ? J'avais du mal à distinguer où exactement, quelle partie de mon corps subissait ces étranges sensations. Mais ce n'était pas tout, une chose étrange pulsait dans ma poitrine, d'un coup et rapidement, ça faisait affreusement mal. Si je pouvais, je crierai de toutes mes forces tant cela était douloureux. Ma tête vrilla lorsqu'une onde de son vint s'engouffrer à l'intérieur de mes oreilles, ça faisait moins mal que mon cœur mais si j'étais en vie, j'aurais eu des envies de suicide. Ensuite se fut des décharges électriques dans tout mon corps, j'avais l'impression que mon corps... Reprenait vie. J'étais bel et bien en enfer, c'était sûr. On ne pouvait pas se sentir aussi mal en étant en vie ou encore au paradis. Qu'avais-je fait pour mériter cela ? J'avais toujours été une personne gentille avec les gens, j'avais aidé dès que possible alors pourquoi ? Quelle faute impardonnable avais-je commis ?
Les douleurs ne firent que s'intensifier et je m'apitoyai sur mon sort, cherchant inlassablement l'erreur de toute ma vie, mais rien ne venait et je suppliai un quelconque Dieu pour arrêter tout ça, tentant de le convaincre avec les actes bons que j'avais fait.
Je sentis mes globes oculaires bouger, avant que mes paupières ne s'ouvrent avec grande difficulté et j'eus l'impression que les ouvrir me brûlait la rétine. Je clignais plusieurs fois des yeux, les humidifiant ainsi. Une fois que la douleur s'apaisa, je vis des arbres en face de moi, des feuilles qui virevoltaient avec le vent... Le vent que je sentais caresser ma peau. C'était la première chose qui ne me faisait pas mal. Est-ce qu'il y avait des arbres en enfer ? Je voyais également le ciel étoilés percer entre les feuilles.
Le son vint s'ajouter au toucher, il fut plus éprouvant car mes tympans sifflaient et en même temps, j'essayais de distinguer les bruits qu'il y avait. Des voix, j'étais sûr qu'il y avait des voix ! Qui disait voix, disait personnes ! Une montée d'adrénaline monta en flèche en moi et ma bouche s'ouvrit. Je cherchais de l'air, il me fallait de l'oxygène, mais je n'arrivais pas à en aspirer, comme si mes organes étaient mort et que celle mon cœur battait.
« ... Respires ! »
J'entendis cette voix répéter ce mot, je m'exécutai mais rien ne vint. Je mis tout ce que j'avais pour prendre de l'oxygène, mais mes poumons étaient clairement inactifs. Mes yeux me piquaient affreusement et je commençai à m'affoler. Qu'arrivait-il si je n'arrivais pas à respirer ? Je ne tenais même pas à le savoir.
« Bordel Erin respires sinon je te promets que je te perce un putain de trou dans la gorge !
- Son cœur s'emballe, il risque de lâcher.
- Qu'est-ce... Qu'est-ce que je peux faire ?
- Rien... On doit juste espérer qu'il arrive à respirer... »
J'entendais les voix plus distinctement, mais mon cœur battait tellement fort qu'il couvrait certain mots. C'était insupportable, la mort avait été beaucoup moins douloureuse qu'à cet instant.
« Donnes moi le couteau.
- Non Alix tu.... »
Je n'entendis plus la suite de sa phrase, mon cerveau avait stagné sur « Alix » et ma mémoire se mit à chercher quel souvenir avais-je avec ce mot. Soudainement, je sentis une chose brûlante s'engouffrer dans mes poumons, les remplir au possible, comme de la lave dévorant tout sur son passage. J'atteins rapidement le summum de l'atrocité en cet instant précis et sentir mon ventre se gonfler et se dégonfler étaient extrêmement éprouvant. Mais pour une raison que j'ignorais, je désirais respirer, j'avais besoin de ce « Alix ».
Je sentis une chose s'écraser sur mon torse et je poussai un gémissement de douleur.
« Alix laisses le respirer, tu vas l'étouffer.
- Putain Enea, c'est bon ! Tu as réussi ! »
Quelques minutes après, mon pouls ralentit enfin et les nombreuses douleurs que je ressentais jusque là s'étaient considérablement apaisées.
Une douce sensation prit place sur mes joues et je distinguai enfin un visage. Un visage qui ne m'était pas inconnu, j'étais sûr de connaître ses traits, ce nez, ses yeux rouges et cernés, ses cheveux en désordre et qui semblait sale, cette bouche...
Je me forçai à chercher dans mon esprit, je savais que je devais trouver, quitte à me rajouter de la souffrance. Mon cerveau fit alors des liens... Cupidon, amour, amant... Alix. . Une vague de sentiments fit battre mon cœur, ma mémoire me revenait, m'apprenant tout ce que j'avais fait ces derniers temps, qui j'aimais, qui je détestais, quelle avait été ma mort.
Comment... Comment avais-je pu oublier mon amant ? Alix, la personne que je tenais le plus au monde.
Cette pensée fit tilt dans ma tête. Si je pouvais voir et entendre Alix, est-ce que cela voulait donc dire que... Qu'on m'avait ressuscité ? Etais-je en fait revenu à la vie ? Ou alors était-il simplement avec moi dans un autre monde ?
Je tentais de lever la main, j'avais besoin de le sentir, de le toucher mais mon geste fut rapidement avorté. Ma main était trop lourde, j'avais l'impression de peser une tonne. Je poussai un son plaintif.
« Erin, tu es avec moi ? Demanda Alix d'une voix plus douce. »
J'aurais voulu lui répondre, mais je n'y arrivais pas.
« Emmènes le chez ses parents maintenant et rassures le, il a besoin de toi et de sa famille plus que jamais, lança Enea, la voix plus froide.
- Est-ce... Est-ce c'est bon ? Il est vraiment en vie ? Il va redevenir comme avant ? Il va m'aimer de nouveau ou est-ce que nos liens se sont bri...
- Hophophop, une question à la fois Alix. Oui c'est bon, il est définitivement en vie et oui, tout comme toi tu es redevenu le Alix d'avant. Et vos liens... Je pense qu'ils sont restés intact, sinon tu ne te serais jamais réveillé.
- Mais pourquoi est-ce qu'il est comme ça ? Il a l'air tellement en... Piteux état.
- Tu es un loup, ton système est plus fort que n'importe qui ici, voilà pourquoi à peine avais-je commencé les rituels pour ressusciter Erin que tu étais déjà réveillé et presque sur pieds. Il est plus fragile. »
Je me sentis soulever délicatement et ma tête pencha sur le torse d'Alix. Je gardais les yeux ouverts et pendant qu'il marchait, je vis des ombres sur la route... Quand je me concentrai, je remarquai que c'était des villageois, tous nous observer étrangement et cela ne fit pas vraiment réagir mon amant, qui se contentait d'avancer, mais ce n'était pas le chemin pour aller chez moi. J'avais reconnu l'endroit où j'avais repris vie, c'était le cimetière du village et ma maison était sur la droite, hors, il a prit la direction inverse. Où m'emmenait-il ? J'essayai de parler, ouvrant la bouche, mais rien ne sortir. Je devinais que ça allait mettre du temps avec de retrouver certains usages de mon corps. J'étais cependant inquiet, plus on avançait, et plus il y avait de monde, je crus rêver à un moment, nous avons en face de nous l'homme qui avait été exécuté la semaine dernière, il souriait... Est-ce que mon cerveau était tant endommagé que ça ? Je rejetai la faute sur ça et reposai mon regard sur son torse.
« Je suis désolé Erin, on ne rentre pas chez toi... Je peux pas te laisser à tes parents, j'en suis incapable, j'ai trop besoin de toi, je ne te veux que pour moi. Je t'en supplie, ne m'en veux pas mon amour. »
Je relevai la tête, mais Alix continuait de fixer l'horizon. Il avait vraiment l'air attristé de m'apprendre ses intentions, mais j'avais juste envie de lui répondre que je ne voulais être qu'avec lui aussi. Pas que je ne désirais voir mes parents, mais il m'était plus vital qu'eux et l'instant présent, je voulais le passer avec lui uniquement et personne d'autre.
Je supposais donc que l'on allait chez lui. Après quelques minutes de marche, on était bel et bien chez mon amant et il se dirigea directement vers ce que je supposais être sa chambre. Sa maison était vraiment immense. Je fus ensuite posé sur le lit et une couverture vint recouvrir mon corps, que je savais gelé. Les morts étaient toujours froid. Il fit le tour du grand lit et se glissa sous la couverture, venant instinctivement m'enlacer.
« Dors, tu as besoin de repos maintenant. Je suis là. »
Je fermai donc les yeux, mais dès que je me retrouvai face au noir de mes paupières, je paniquai et les rouvrir aussitôt. Non, je ne voulais pas me souvenir de ce moment si effrayant. J'étais en vie maintenant. Je ne souhaitais absolument pas retourner dans cet enfer.
Je restai donc une heure à regarder Alix dormir, apparemment ce passage devant la vie ne l'avait pas perturbé plus que ça... Il avait de la chance.
Je me remémorai tout ce que j'avais entendu en réveillant, les phrases complément paniquées d'Alix, la voix triste et en même temps froide d'Enea. Alors c'était elle qui m'avait ressuscité ? Elle était donc une sorcière, car seules les sorcières avaient ce don.
Je repensais à Alix, qui était le centre de mes pensées. J'étais si heureux de le revoir, avant ma mort, j'avais cru ne plus jamais le revoir, c'était horrible comme sensation. Mais une immense tristesse vint couvrir la joie et je repensai à ses mots, dans la salle de conseil, ses yeux qui semblaient fous et toute la colère qu'on pouvait ressentir au travers de ses phrases et son aura sombre. Je trouvai alors la force de lever ma main et de la poser difficilement sur sa joue. C'était pas possible d'aimer autant une personne...
Au bout de cette heure, je décidai donc de me lever pour aller me laver, je me sentais vraiment sale. Sauf qu'au moment de m'appuyer sur mes pieds, je tanguai et manquai de me manger le sol avant qu'un bras ne vienne entourer ma taille.
« Où est-ce que tu comptes aller comme ça ? Murmura une voix près de mon oreille. »
Mille frissons apparurent sur mon épiderme, j'avais tellement envie qu'il me touche plus, je mourrais de désir qu'il colle plus son corps au mien, qu'il continue de susurrer des mots au creux de mon oreille, peu importe ce qu'il puisse me dire.
« La...Douche, réussis-je enfin à prononcer. »
J'étais fier de moi, mes cordes vocales répondaient enfin présentes. Il descendit du lit, se mit face à moi et passa ses mains en dessous de mes cuisses, je compris alors ce qu'il comptait faire et entourai mes bras autour de ses épaules. Je me sentais si bien, contre lui. Je poussai un petit soupire de bien-être. J'avais l'impression d'enfin retrouver mes esprits.
On sortit de sa chambre et descendit d'un étage pour entrer dans la salle d'eau. Il me posa sur le bord de la baignoire et embrassa mon front.
« Ça te dérange pas si je me lave avec toi ? Me demanda-t-il. »
Bien évidemment, je secouai la tête. Il m'offrit un petit sourire et commença à se déshabiller, je ne me gênais pas pour le mater, il était si beau... Cependant, je tiquai en voyant sur son torse plusieurs cicatrices et marques rouges... Comme si on lui avait enfoncé plusieurs coups de couteaux dans la poitrine. Je levai une main et toucha ses marques du bouts des doigts, alors qu'il était maintenant nu devant moi.
« Qu'est-ce que... »
Je ne sus terminer ma phrase, ma voix ne voulait pas faire de trop gros effort. Il comprit tout de même ce que je voulais lui demander car il me répondit.
« C'est arrivé au conseil peu après qu'il ne te... Est-ce que tu te rappelles de ce que j'ai dit ? Que s'il touchait à un de tes cheveux alors je le...
- Tuerai... Finis-je sa phrase. »
Est-ce qu'il avait... Tué son propre père ? Non, ce n'était pas possible.
« J'ai voulu te protéger, mais quand il a vu que je m'approchai de toi, il a compris que j'étais sérieux et il s'est empressé de te... J'ai complètement disjoncter en voyant ton sang, ton corps tomber par terre... »
Il paraissait revivre ce moment et ferma les yeux, probablement pour se reprendre. Ses mains tremblaient et je devinais à quel point ça avait du être difficile pour lui.
« Avant de sombrer avec toi, j'ai pris le couteau et je l'ai enfoncé de toutes mes forces dans son cœur. C'était étrange... J'ai senti que mon corps tentait de m'arrêter, mais j'étais tellement hors de moi que mon esprit a prit le dessus. Mais au moment où je me sentis défaillir, je... Quelqu'un, ou peut-être qu'ils étaient plusieurs, m'a poignardé à plusieurs reprises. »
Son regard se reposa sur moi, beaucoup plus doux. Il se sentit obligé de parler devant mon air peiné. Je l'avais en quelques sortes forcé à assassiner son père.
« Erin, tout ça n'est pas de ta faute, ça n'a jamais été un père pour moi. Je tiens beaucoup plus à toi qu'à lui et c'est tout ce qu'il a mérité pour t'avoir tué. »
Je n'étais pas vraiment convaincu. Il s'attaqua ensuite à mes habits sales et pleins de terre, les retirant un par un. Il dut me soutenir pour enlever le bas et nous entrons tout les deux sous le jet bénéfique et chaud de la douche. On restait quelques secondes sous l'eau sans rien dire, j'avais passé mes bras autour de son cou et lui enserrait ma taille. C'était étrange de sentir son corps contre le mien, la dernière fois que je l'avais en tenu d'Adam, nous étions aussi dans une douche, mais celle des vestiaires et c'était le début de notre relation.
Là maintenant, j'avais foutrement envie de lui. C'était glauque, parce que l'on venait de se réanimer, sortir de la mort, il m'avait appris qu'il avait tué le doyen et qu'il avait reçu les coups de poignards, moi je pensais surtout au désir immense que j'éprouvais pour lui. J'entendis Alix faire un petit gémissement plaintif.
« Je peux sentir ton désir comme tu peux sentir l'eau sur ton corps Erin. J'ai aussi envie de toi mon petit villageois, mais pas maintenant, tu es trop faible et si on commence, je ne répondrai plus de mes actes. »
Cette phrase me donna des bouffées de chaleur et elle me gênait aussi un peu, il pouvait sentir l'envie que j'avais pour lui.
Au final, nous avions prit une douche en toute innocence, s'effleurant seulement la peau par moment.
En sortant de la douche, je pus enfin me tenir seul. Je sentais mes forces revenir peu à peu et mon esprit commençait enfin à s'apaiser. Je revenais à la réalité. Alix m'enroula une serviette autour du corps, comme on le ferait pour les bébés et m'essuya les cheveux.
« Je vais chercher des pyjamas, je reviens. »
Plus les minutes défilaient et plus le désir montait en moi, je n'arrivais plus à l'ignorer, quoique j'essaie pour me divertir l'esprit, Alix revenait toujours dans ma tête. Mais un autre Alix, couchait au dessus de moi et l'expression outrageusement... Erotique. Mon bas-ventre réagit aux images que projetaient mon esprit et je frottai mes cuisses entre elles. Mon corps se mit à chauffer et quand je touchai mes joues, celles-ci étaient brûlantes
Merde merde merde.
Quand Alix revint, il portait déjà son pyjama sur lui et mon cœur s'emballa. J'avais l'impression que c'était la tentation incarnée. Lorsque son regard se porta sur moi, il stagna littéralement. Je savais que son corps était en parfaite symbiose avec le mien. Je le vis ouvrir la bouche, et je m'approchai lentement de lui, je n'en pouvais plus, tant pis si je n'avais pas encore reprit toutes mes forces. Je ne pouvais plus résister, mon ventre était un volcan en éruption, ma peau était brûlante, ma respiration difficile à reprendre et mon sexe en érection, ne demandant qu'à être touché. Et pas de n'importe qui, je ne désirais qu'Alix.
« Erin je... Souffla-t-il avant que je ne plaque mon corps au sien. »
Sa résistance ne dura même pas une demi-seconde qu'il attrapa lui-même mes lèvres. Le baiser qui s'en suivit était un peu trop précité et sauvage, où chacun voulait prendre le dessus. Immédiatement après, ses mains agrippèrent mes fesses fermement qu'il touchait avec un désir non feint avant de me soulever contre lui. J'enroulais mes jambes autour de ses hanches et ne pus résister à l'envie de donner de petits coups de bassin. Je souris en sentant qu'il était lui aussi excité. Sa bouche ne m'embrassait pas, elle me dévorait.
Je cherchais à lui retirer son haut, mais il me stoppa.
« Pas ici. »
Vous devinez donc ce qui vous attend pour le prochain chapitre ahah !
J'espère que vous êtes soulagés et que ça vous a plu.
#VotreAuteurCrevé.
P.S : je répondrai à vos commentaires demain, je les ai bien tous vu mais là j'ai encore une tonne de choses à faire. (;
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