Ce trou dans ma poitrine, 

Cet estomac dans mon noeud, 

Je ne peux plus supporter leurs jeux.

Ce n'est qu'une vitrine.

Je n'ai pas de force, de courage. 

Je ne peux pas leur répondre. 

Paralysé par le tonnerre qui gronde,

Par les éclairs, par le peur de l'orage.

Mes yeux vitreux de larmes,

Mon regard rivé vers le bas,

Quand je les aperçois.

Je suis prêt à rendre les armes.

Ça recommence, de nouveau,

Comme l'année dernière, comme il y a trois ans,

Toujours le même schéma, c'est épuisant.

Ai-je une cible sur le dos ?