Chapitre 15
Point de vue de Zack
Oui, j'ai écouté à sa porte. Bon! C'est pas grave, on va pas en faire tout un plat!!!
Et c'est quand je l'ai entendue dire qu'au fond, la promesse n'avait pas d'importance que je me suis rendu compte que je devais intervenir. Putain! Alleb, mon Alleb allait embrasser cet idiot de Carter!!!!!!!
J'ai donc ouvert la porte et je les ai vu, à quelques centimètres l'un de l'autre. Là, j'ai explosé.
Point de vue d'Alleb
Putain, même pas trente secondes après avoir ouvert la porte, Zack se jetait sur Carter. Il le plaqua contre le mur, une main autour de sa gorge.
Mon visage se vida de ses couleurs.
— Zack!!! Lâche le!!!!!
— Tu as trahis cette promesse... vraiment?
Il eut un rire faux.
— Tu t'es approché de trop près de mon Alleb, Carter Jones.
Il avait insisté sur le «mon», ce qui ne me plaisait guère, et avait prononcé «Carter Jones» avec mépris.
— Putain, mais Alleb n'est pas à toi, espèce de fils de pute!
Et voilà, Carter avait gaspillé ses dernières réserves d'oxygène.
Les yeux de Zack n'étaient que feu et colère. Une énergie dense et menaçante se dégageait de lui.
— Zack!!!!!!!! hurlai-je.
Trop tard, il abattait déjà son poing dans le visage de Carter.
Sous le choc, sa tête partit violemment sur le côté. Je sentis mes yeux se remplirent de larmes.
— Zachary Hayle!!!!!!! hurlai-je à plein poumon.
Il balança mon meilleur ami par terre et se retourna vers moi. La rage n'avait pas quitté ses yeux.
— Jones, tu dégages!
Carter obéit en grognant.
Zack barra la porte et s'approcha de moi, menaçant.
— Tu as brisé ta promesse.
— Je ne l'ai pas brisé! Je ne l'ai pas embrassé!!!! m'écriai-je.
— Mais tu allais le faire, bordel!!!!
Je m'approchai de lui, d'un bond, et m'exclamai:
— Bon! Vas-y, prend le ce fichu baiser!!! On sera débarrassé!!!
— Non.
Il était catégorique. Je hurlai donc:
— Pourquoi, putain de merde?!?!!??!?!!!!
Oui, j'avais totalement perdu mon sang froid.
— Je veux que tu le réclame, putain! Un premier baiser, on fait pas ça comme ça, sans signification, pour s'en débarrasser!!!!
Ah, donc il pensait à moi en faisant ça? Mon œil.
— Dans tous les cas, si c'est à toi que je le donne, c'est du gâchis, alors, plus vite on s'en débarrasse, plus vite je pourrai vivre ma vie! Dans les bras de Carter!
J'avais insisté sur «Carter». Cette dernière phrase n'était pas nécessaire, mais je voulais le mettre le plus en rogne possible. Je voulais le blesser.
Le regard du jeune homme s'assombrit, jusqu'à devenir aussi noir que de l'ancre. Il s'avança encore plus de moi et me plaqua contre le mur.
Je ne pouvais le nier, j'avais peur. Et pourtant, je tentai de le dissimuler au mieux.
Il enfonça son visage dans mon cou.
Je n'y comprenais plus rien.
Point de vue de Zack
C'était la seule chose susceptible de pouvoir me calmer. J'enfonçai mon visage au creux de son cou et inspirai son odeur, alléchant mélange de jour de pluie et de rose sauvage.
Pourquoi est-ce que ça m'avait mis aussi en colère de la voir sur le point d'embrasser Carter?
Amouuuuurrrr!!!! Il y a de l'amour dans l'air!!!!!!
C'est pas possible, bon sang! Ta gueule avec tes idioties.
Ça ne pouvait pas être ça. Sinon je n'éprouverais pas cette haine envers elle. Cette envie de la cribler de coups à chaque instant.
Pourtant, le visage en son cou, mes lèvres effleurant sa douce peau de porcelaine... tant de sensations magique.
Je me mis à embrasser, mordiller et sucer sa peau, lui laissant des marques.
Comme ça, ton territoire sera marqué.
— Lâche moi, Zack...
Ce n'était pas vraiment convaincant. À peine un murmure. Et, non, je n'avais pas l'intention de la lâcher.
Je voyais qu'elle retenait à grand peine ses gémissements.
— Laisse toi aller, ma belle.
Elle tremblait.
— Lâche... moi...
Oh, non, ma belle. Pas question.
Point de vue d'Alleb
Je savais bien qu'il n'allait pas me lâcher. Je tentais de ne pas lui donner satisfaction en m'abandonnant à lui, à son étreinte; je n'étais pas une fille facile, non plus!!!
Mais Zack... je ne peux lui résister. C'est étrange. Tout mon être se rebelle contre mon esprit.
Et tu aimes ça aussi! Tu aimes qu'il te sert entre ses bras, qu'il te considère comme sienne.
Non... toi tu en es heureuse, conscience de merde. Mon instinct en est heureux, pas moi.
Il fallait que je l'arrête sinon, j'allais tomber entre ses bras.
— Zachary Hayle!!!! Lâche-moi espèce d'idiot!!!!! hurlai-je en m'en déchirer les poumons.
Étrangement, je n'avais pas eu le courage de dire «salaud».
Pourquoi avais-je hurler si fort? J'espérais que quelqu'un vienne me sauver.
Zack prit mon visage entre ses mains, tout en plaquant son corps contre le mien pour m'immobiliser.
Lorsqu'il prit la parole, son visage était si près du mien de je sentis son souffle caresser ma bouche.
Doux martyr...
Non!!!! Non, Alleb, non!!!!
— Tu sais, ma belle. Mon père rêve que je te viole. Il rêve que je t'enlève la dernière chose qu'il te reste.
Je ne savais pas trop où il voulait en venir.
— Pourtant, moi, je m'entête à refuser... oui, je m'entête. J'ai été torturer bien plus que d'habitude, et il ne s'est pas rendu là, mais si je continu, il va s'en prendre à lui.
Il se parlait autant à lui-même, qu'à moi.
— Depuis que je t'ai rencontrer, je ne cesse de me rebeller. Mon père n'a plus le contrôle absolu sur moi.
Bon sang! Mais qu'il crache le morceau! Sinon je vais vraiment avoir pitié de lui. En plus, le sentir si près de moi troublait tous les sens et réduisait mon cerveau à l'état de bouilli inutilisable.
— Zack...
— Tu devais le savoir, ma belle. Je ne suis pas aussi pourrit que tu ne le penses.
Il allait s'éloigner, mais je le serrai entre mes bras, me plaquant contre son torse.
— Je ne le croit qu'à intermittence, que tu es ce monstre que j'ai vu le premier jour. Quand mon instinct et ma conscience me lâche un peu.
Il rit.
— Ma belle... murmura-t-il tendrement.
— Crapaud Globuleux... rétorquai-je sur exactement le même ton.
Ce fut trop pour lui. Il éclata de rire et me serra un peu plus tout contre lui.
— T'avais pas le droit de partir comme ça.
— Je sais... Je m'excuse. Disons que j'avais peur de finir castré.
Ce fut à mon tour d'éclater de rire.
— Il y avait de bonnes chances que ça arrive.
— Laisse moi à nouveau dormir à tes côtés. Laisse moi une autre nuit, je ne tenterai rien. J'avais si bien dormis pour une fois.
— Non, Zack.
Je ne pouvais pas le laisser faire ça, sinon, je céderais à toutes ses avances.
Il gémit, comme un enfant auquel on refuse une glace.
— Pourquoi?
Ça n'attendris au plus profond de mon cœur.
— Bon, d'accord. Juste une nuit. Et si tu tentes quoi que ce soit, tu peux dire adieu à tes couilles.
— Aïe...
Mais je voyais bien qu'il était heureux.
Point de vue de Zack
Oui, je suis un ridicule petit enfant. Mais ça avait marché!!! Elle avait accepté!!!
On mangea donc ensemble, dans sa chambre.
Ensuite, elle partit à la salle de bain en m'ordonnant de rester là. Et, bien que la tentation d'aller jeter un coup d'œil était grande, je restai là. Je tenais à mes couilles.
Lorsqu'elle ressortis, je faillis défaillir. Elle portait une petite nuisette blanche, qui lui arrivait à la mi cuisse et avait un horrible décolleté plongeant.
— Arrête de me regarder comme ça, Zack. C'est pas comme si j'avais d'autre chose.
— Je trouve ça parfait.
Ma voix était trop rauque. Alleb le remarqua.
— Bordel, Zack!!!!
Je lui souris.
— Je t'ai promis de rien faire, pas de ne rien avoir envie de faire.
Elle me donna une tape, mais toute petite. C'était un peu un avertissement.
Ensuite, elle se coucha dans le lit. Je me glissai à ses côtés, tout habillé.
Je la serrai contre moi, plaquant son dos contre mon torse.
— Bonne nuit, ma belle.
— Bonne nuit, Crapaud Globuleux.
_____
Yo!!
Vous pardonnez à Zack sa crise de colère?
Je retourne au Québec... mais aussi à l'école😩😭😭😭😭😩😩😩
Oui, j'ai très hâte.
Bye bye l'Italie!
Bye bye à vous tous, pour un bout je vais pas beaucoup écrire. J'ai des cours à reprendre.
Merci de continuer à me lire!!!
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