Chapitre 12
Attention!!! Lorsque vous verrez /!\ c'est: âmes sensibles s'abstenir. Et j'ai des personnes en tête. Je conseille de passer ce bout jusqu'au /!\/!\/!\. Pour les autres, vous verrez l'étendue de mon sadisme... ouf ça va être horrible!
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Point de vue d'Alleb
Zack était partit, ainsi que la douleur. Je retournai à ma chambre, escorté par un garde. Un messager me dit un message du roi:
— On m'a demandé de vous transmettre ce message, demoiselle: vos amis, plus calmes que vous, se sont vu accorder le droit de se promener seuls et librement dans le palais et ses jardins. Vous, vous serez sous surveillance d'un garde, mis à part si maître Zachary désire être seul avec vous.
C'est moi où il y avait un sous-entendu très dérangeant dans cette phrase? En tout cas, vu l'expression du messager, ce n'était pas dans mon esprit! Berk!
Surtout que je venais de promettre un baiser à Zack.
Mon premier baiser.
Mais qu'est-ce qui m'a prit!!! Une petite voix dans ma tête me hurlait: aide-le!!! Ne le laisse pas s'éloigner!!! Ne le laisse pas périr!!!
Mais pourquoi? Aucune idée.
Je me jetai sur mon lit, exténué. Je savais très bien que la conséquence que je n'avais pas reçu retomberait sur Zachary et, étrangement, ça me faisait... mal.
Point de vue de Zack
Cette porte, je la hais encore plus que celle du bureau de mon père. En cristal noir veiné de rouge, elle était de taille imposante et menait à une pièce trop... dérangeante à mon goût.
Je poussai la porte et entrai dans la salle du trône. Sur celui-ci se tenait mon père.
Qu'y avait-il de dérangeant, vous demanderez?
Le trône était immense, présomptueux et très haut. Ce qui donnait à celui qui était en haut un air de supériorité et à celui d'en bas une impression de faiblesse intense et cuisante. Je haïssais ça.
On se sentait obligé de regarder la personne d'en haut avec des yeux de merlan frits.
Quoi que... si c'était Alleb en bas, qui me regardait de la sorte alors que j'étais sur le trône... ça pourrait être agréable.
Tu n'es qu'un sombre idiot!
J'ai mes raisons et je les ai expliqué! Je ne sais plus ce qu'il m'arrive, bon sang!!! Alleb! Sors de ma tête!!!
Tu ne veux pas qu'elle sorte de ta tête. Pas vraiment. En fait, tu la voudrait à bien d'autres endroits en plus.
En plus d'être inutile, ma conscience est perverse!!! Super! (Notez le sarcasme débordant de mon affirmation.)
Je m'agenouillai devant le trône et baissai la tête.
— Père.
— Tu me déçois, mon fils. En plus de la laissez filer, tu refuses de la punir. Devrais-je le faire moi-même?
— Je recevrai sa punition à sa place, père.
— Hum...
Il réfléchi un instant.
— D'accord.
Je le suivis jusqu'à une salle m'étant trop familière. La salle de torture. Mon sang tachait encore le sol.
/!\
Mon père prit d'abord un fouet.
— Tu reçois double aujourd'hui. Commençons par ça.
Il fit claquer le fouet contre le mur en guise de menace. Puis, il me fit signe de retirer mon chandail. J'obéis, sachant ce qu'il m'arriverait si je ne le faisait pas.
Le fouet s'abattit sur mon dos, mordant ma chair, déchirant ma peau. J'encaissai stoïquement jusqu'au quarantième coups. Là, je poussai un petit gémissements de douleur, mais aussi d'efforts pour contenir cette douleur.
Ensuite, il lacéra mon dos à l'aide d'une bande de cuire percée de clous. Là, je hurlai en en perdre la voix. Oh, oui, ça faisait mal. Et on n'était qu'au début.
Après un total de cent coups, cumulant le fouet et la bande de cuir, il prit une dague et me l'enfonça dans le ventre. Je hurlai.
— Ne te m'éprends pas sur elle, mon fils. Elle tentera de te séduire pour ensuite te trahir et s'enfuir à jamais. Tu dois la prendre à son jeux.
Ah, tiens, c'était un peu différent cette fois.
— Tu es faible Zachary. Sois fort, impitoyable. Ne sois pas comme ta mère! Sois moi!
J'ai parlé trop vite! Toujours le même discours. Je suis faible et bla bla bla.
Il tourna la dague dans mon ventre avec un sourire carnassier, se réjouissant de mes hurlements de douleur.
— C'est ça, hurle. Supplie moi d'abréger cette séance. Allez Zachary, prosterne toi aux pieds de ton père!
— Non! Je ne ferai pas ça, bordel!
Un sourire éclaira son visage.
— Bravo... là je suis fier de toi.
Il sortis et entra la lame dans mon ventre plusieurs fois, évitant mes organes vitaux, jusqu'à ce que ma chair ne soit plus qu'une bouille sanguinolente. Chaque coup m'arrachait un hurlement. Alors que je m'apprêtais à tomber dans l'inconscience, il me fit avaler quelque chose qui guérit juste assez mes plaies pour que je ne sombre pas, me retirant de justesse à la prise de la mort. Cependant, ça n'enlevait pas la douleur.
Cade alluma une torche et l'approcha de mon torse. Putain, pas ça!!!! Lorsque je ressentis la morsure des flammes sur ce qu'il me restait de ventre, mon hurlement fut si fort que je crains d'avoir dérangé tout le palais.
Putain de bordel de merde! Ça n'avait jamais fait aussi mal. D'habitude, mon père s'en tenait au fouet et maximum au poignard.
Si ce n'était pas toi, ce serait Alleb qui subirait ça.
Étrangement, cette pensée me soulagea, me donna un peu de force et de courage.
Mais ça ne suffit pas...
Quand Cade prit une dague trempée dans le sang d'un démon, semblable à celle que j'avais utilisé pour me transpercer le bras.
Il me l'enfonçant une fois dans le ventre. Puis dans l'épaule. Et encore, encore, encore, inlassablement.
C'était insupportable.
L'inconscience se rapprochait à grands pas.
Mon père me refit boire le liquide.
/!\/!\/!\
— Que cela te serve de leçon. La galanterie, c'est pour les faible. Si une femme doit souffrir, ne prends pas sa punition, laisse la devenir plus forte.
— Elle ne le méritait pas... et je suis heureux d'avoir prit sa punition, murmurai-je, si bas que je peinai à m'entendre.
Mon père sortis de la salle, me laissant là, presque mourant, écroulé sur le sol de cette salle immonde.
Moins d'une minute plus tard, mon frère entra dans la pièce et m'aida à me lever.
— Toujours là l'un pour l'autre. C'était une promesse, frérot, dit-il.
Il m'entraîna vers sa chambre tandis que je me noyais dans mes souvenirs.
*Flashback*
J'étais jeune... très jeune... trop jeune. Mon père m'avait battue, c'était une des premières fois. Je pleurais abondamment quand mon frère entra dans ma chambre et me découvrit, en sang, sur le plancher.
Il était couvert d'hématomes de la tête aux pieds et il pleurait aussi.
Il se roula en boule près de moi et me serra dans ses petits bras.
— Comment tu t'ais fais ça? demandai-je.
— J'ai essayé de venir te sauver, mais les gardes m'ont ramassés puis papa m'a punit. Pas autant que toi par compte. Il a peut-être raison. Je suis faible, je n'ai pas pu t'aider!
Il semblait en colère contre lui-même. Son regard si sérieux et déterminé à son si jeune âge était aussi mignon que triste.
— Tu es là, maintenant. Tu es fort, Thom, papa a tord. Ton cœur est si grand qu'on pourrait s'y perdre, comme dans le château!!! Et ça c'est plus fort que papa! Tu es fort! Comme maman!
Mon petit frère sourit. Six ans... il avait six ans et j'en avais huit, bon sang!
— On sera toujours là l'un pour l'autre, d'accord frérot? Parce que personne n'est parfait et que tout le monde a besoin de quelqu'un sur qui se reposer dans les moments trop dur.
Oui, j'étais déjà très sérieux et mature à ce moment là. Trop pour mon âge. Tout comme Thom.
— C'est une promesse! répondit-il.
*Fin du Flashback*
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Ah! Si seulement mon frère était comme ça!!!
Je suis la seule qui a envie de pleurer?
Là je suis à Venise et crevé par ma journée.
Un peu intense et un peu court comme chapitre, surtout pour les âmes sensibles qui n'ont pas lut le bout où il était dangereux pour eux de lire...
J'adore écrire du point de vue de Zack. C'est qui votre personnage préférée et pourquoi?
Vous voudriez un point de vue de qui? AnnSo007 je sais que tu veux un point de vue de Thom.
Ouff! Bonne nuit, gang de psychopathes! (Ce message s'adresse à tous ceux qui ont lut la torture de Zack.)
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